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Chroniques colombiennes
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Chroniques colombiennes
31 octobre 2007

La reine et le pirate

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Halloween oblige, Lila et Maxence sont partis à l’école ainsi…et sont revenus tout dégoulinants de sucreries ("bombones,"dulces" y "chocolate"...).

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31 octobre 2007

Il y a un an ...

    L’année dernière, à la même époque, nous arrivions à Pereira, dans la  vaste et belle maison d’hôtes ("le Cortijo"), style « casona » de Rosario. Je me souviens que Lila s’était vite prise d’affection  pour Rosario et vice-versa, que Violeta, sa petite-fille ressemblait étrangement à notre Lilounette, en version « foncée ».
   Au "Cortijo", se succédaient beaucoup de petits Colombiens en partance vers une vie meilleure avec une vraie  famille dans un nouveau pays : la France, les Etats-Unis, l’Espagne, l’Italie. Au contact de ces enfants, l’un des premiers mots espagnols qu’avait retenu avec amusement Lila était « ¡se cayó! » (« tombé !»).
   Je me souviens, par ailleurs, que Pascal, à son retour de 3 jours à Bucaramanga, pour la réunion des directeurs d’Alliance, avait retrouvé sa petite Lila enfin libérée des couches.
Chaque matin, Alba, la cuisinière, qui aimait tant Maxence, sans avoir pourtant jamais réussi à obtenir de lui un seul bisou, nous préparait de savoureux jus de fruit. Je partais ensuite, sous une chaleur affolante, pousser mon infernale poussette double avec les deux bambins à l’intérieur, jusqu’au supermarché pour faire quelques indispensables emplettes. Nous visitions également nombre de maisons trop petites et des écoles d’aspect peu encourageant. Et le soir,  Alba nous concoctait un potage différent et un gratin délicieux. A cette époque, Lila et Maxence étaient heureux de retrouver leur lit, à la tombée de la nuit, et me pressaient de les quitter pour pouvoir  s’endormir seuls.

Nous ne devions rester que deux semaines en transit dans la maison de Rosario, le temps de trouver un logement et de recevoir nos effets de France mais nous y avons séjourné un mois et demi.

30 octobre 2007

Travaux manuels à la médiathèque

      Le samedi matin, j'emmène les enfants à la médiathèque de la Banque de la République. Maxence et Lila adorent y  aller.
      C’est  tout un rituel. On se dirige d’abord vers le monsieur très gentil, responsable du prêt pour remettre les six documents empruntés la semaine précédente. Les enfants lui enseignent hebdomadairement un nouveau mot de français et Maxence, d’un naturel pourtant farouche, lui tend spontanément la main pour le saluer. Ensuite, le gardien en uniforme nous donne un jeton que Maxence ou Lila insère dans le casier pour garder le sac à main. L’un des deux met alors la grande clé autour du cou qui traîne jusqu’aux pieds. Puis, Lila joue l’indépendante et grimpe rapidement les escaliers pour rejoindre la salle des enfants alors que Maxence et moi la suivons de loin et la perdons de vue.
      La salle est vaste, toute neuve, les ouvrages nombreux et les poufs confortables. Maxence cherche exclusivement des livres de « tracteurs » qu’il préférera regarder et remettre sur les étagères tout seul (malgré l’avis indiquant de laisser les documents sur les tables). Lila, elle, sortira une bonne pile de livres qu’elle me demandera de lire jusqu’à épuisement (le mien évidemment !) ou jusqu’à extinction de ma voix. Il faut dire que la traduction simultanée (je lui fais la lecture en français alors que tous les livres sont en espagnol) n’est pas toujours de tout repos. Puis, nous retournons à la maison en emportant des traductions de l’école des loisirs ainsi que des comptines.

      Samedi dernier, nous n’avons pas failli au rituel sauf qu’au moment de partir, une dame nous a invités avec une pointe d’insistance dans la voix, à rester pour l’atelier d’arts plastiques. Lila, toujours partante, ne s’est alors pas fait prier plus longuement et Maxence, mis en confiance, a suivi. C’était en fait la première fois que cette femme, professeur d’arts plastiques, quelque peu stressée mais fort sympathique, organisait une activité pour les enfants. Cinq marmots ont participé à l’atelier dont le but était la production d’un « cache interrupteur » en pâte à modeler ( !).

Et voilà ce qu’ont créé Maxence et Lila :

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30 octobre 2007

Ainsi font ...

      Vendredi, j’ai récupéré mes deux petits à la sortie de l’école pour aller voir des marionnettes.
      Jusqu’alors, ils connaissaient seulement l’impertinent Guignol du parc bordelais ou mes propres marionnettes improvisées avec leurs peluches (Tigrou, Babar …) qui les amusaient lors de grands trajets en voiture ou leur faisaient la morale quand ils étaient désobéissants.

     Mais ce vendredi, il s’agissait d’une vraie longue représentation de 45 minutes présentée dans l’ auditorium de la Chambre de Commerce. Le spectacle intitulé « que cuente la música » m'avait semblé convenir pour les bambins ; et, en effet, je crois qu'ils ont l'ont apprécié. Le petit s'est endormi paisiblement et Lila a suivi le rythme de la guitare du comédien musicien chilien, en battant la mesure du pied tout en écoutant attentivement les 3 histoires des "doudous" : l’éléphant vert, le mille- pattes footballeur et la sorcière triste.
      Et le lendemain, contrairement à moi, elle connaissait encore les gestes et la chansonnette virelangue pour rendre le sourire à la sorcière ( « Una bruja tenía una burbuja y se la pinchó con un aguja. « ¡Ay, ay!” dijo la bruja“y ahora ¿quién me dibuja otra burbuja ?”).*

*une sorcière avait une bulle mais elle l’a éclaté avec une aiguille. « aie, aie » dit la sorcière et maintenant qui me dessine une autre bulle ?

.

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Lila et Maxence, marionnettistes en herbe

28 octobre 2007

ENFIN MOTORISES !

        SS852603                                                                          Et oui, elle est enfin arrivée, la voiture tant attendue : un an  (à 1 jour près)  après notre arrivée en Colombie (c'était le 29 octobre dernier). Une superbe Renault Logan de mars 2006, dans sa finition la plus huppée s'il-vous plaît, (mais j'y reviendrai plus loin) affichant à peine 17 000 km au compteur, moteur 1,4L MPI (essence) pour les connaisseurs.

   La question que vous vous posez peut-être est : pourquoi avoir attendu 1 an ? Tout simplement parce que nous sommes en Colombie. Et la Colombie n'est pas un pays où l'on voyage par route comme dans d'autres pays. Rappelons que certaines zones sont sous contrôle de la guerilla, d'autres sont réputées pour être la cible de "bandits de grands-chemins"; il est presque interdit (bien que de nombreuses personnes le fassent) de se déplacer de nuit par la route considérée alors comme dangereuse ; il est conseillé de demander l'avis de l'Ambassade - le S.t.i.p - avant chaque déplacement. Enfin, le pays est grand (1,5 fois la France), montagneux et les routes ne permettent pas d'accéder à tous les coins touristiques avec un véhicule classique ; c'est-à-dire qui ne soit pas un 4x4 très coûteux. Bref, comme vous le constatez, l'achat d'un véhicule ne va pas de soi ici.

    D'un autre côté, prendre le taxi tous les jours peut être fatigant... et coûteux surtout quand, comme moi, vous devez coordonner l'activité de 4 Alliances réparties dans un rayon de 70 kilomètres autour de Pereira. Dans ce cas-là, il faut prendre le bus, ce qui, dans un pays comme la Colombie devient vite éreintant. Non que les bus soient complètement hors d'usage ou vétustes (il en existe de très bons); c'est plutôt la consuite des chauffeurs qui donne à réfléchir. Et puis, un transport en commun, suppose aussi un taxi pour rejoindre le terminus des bus, des attentes indéterminées à l'intérieur de celui-ci qui ne part que lorsqu'il est suffisamment rempli; enfin,  que dire de ce moyen de transport lorsque vous êtes chargé !  Et ceci ne concerne que l'aspect professionnel.  Car lorsque vous devez vous déplacer à 4 avec deux enfants en bas âge pour faire un peu de tourisme le week-end cela devient carrément épique et parfois, décourageant. Bref, en pesant le pour et le contre, nous avons finalement décidé d'acheter cette voiture, pratique, économique, française de surcroît et qui, nous l'éspérons, nous permettra de faire d'agréables balades  dans la région en fin de semaine ou lors des nombreux ponts. 

  Les enfants eux, en sont déjà fous et nous avons dû, à la hâte, aller chercher  ce dimanche matin, deux sièges autos afin qu'ils voyagent en toute sécurité.

Voir l'album photo complet.

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28 octobre 2007

LOGAN : VOITURE DU PAUVRE ?

                                                     SS852601La Logan, commercialisée en France sous la marque Dacia, filiale de Renault, est bel et bien ici une Renault. Voiture destinée aux pays dits "émergents", elle a été considérée au départ chez nous comme la "voiture du pauvre". Or, pour une "voiture de pauvres", elle offre un équipement plutôt riche, jugez plutôt :

  •    * direction assistée à assistance variable

  •    * 4 vitres électriques

   * rétroviseurs électriques

   * condamnation centralisée des portes et des vitres arrières

   * ouverture à distance

   * ouverture du coffre depuis l'intérieur

   * Auto-radio lecteur de cd

   * climatisation manuelle

   * ordinateur de bord

   * 3 appuis-têtes arrière

   * réglage lombaire du siège conducteur

   * double airbag (conducteur et passager)

   * projecteurs anti-brouillard

   * jantes alus

   * joncs de calandre chromés

   * compteur de vitesse et compte-tour cerclés d'un jonc en alu

    Excusez du peu. Il est vrai que nous avons opté pour  la version la plus haut de gamme (mais avec le moteur le moins puissant)  et que le prix neuf de ce véhicule  avoisine en Colombie les 11 500 euros (nous l'avons, nous, payée moins chère évidemment  avec ses 1 an et demi et ses 17 000 km au compteur). En France, une logan de base vaut  aux alentours de 8 000 €. Mais la Colombie est un des pays où les véhicules sont les plus taxés au monde. Certes, elle ne possède qu'un moteur de 1,4 litres qui fonctionne à l'essence et que je n'ai pas eu le temps de tester. Il sera un peu juste peut-être pour gravir les routes des Andes.

    Il n'en demeure pas moins que cette petite Logan a "tout d'une grande" (avec ses places arrière spacieuses et son vaste coffre de 530 l) et passe ici, (dans un pays où l'on compte une voiture pour 25 habitants) pour une voiture de riche...  Posséder une voiture étant déjà un signe extérieur d'aisance. Alors, posséder en plus une Renault, fût-ce une Logan : la classe !

 

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Une ligne plutôt réussie je trouve. Surtout avec ses jantes alus et ses ailes musclées

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Coffre immense pour un encombrement réduit :

ideal pour les familles avec 2 enfants...

Voir l'album photos complet.

26 octobre 2007

COMBIEN DE VISITEURS ?

24 octobre 2007

Coiffure : tendances octobre 2007

Auparavant, Lila refusait catégoriquement barrettes, bandeau, chouchous ou tout autre instrument de torture capillaire dans sa tignasse blonde. Mais depuis ces derniers jours, changement radical. C'est elle qui demande des couettes, y compris à l'heure du coucher, pour dompter ses boucles envahissantes.

Reste maintenant à convaincre Maxence, toujours désireux de copier sa soeur, qu'il est vraiment impossible d'attacher ses tout nouveaux cheveux courts.

   SS852585                        
le style "Doudoua" (du prénom qu'elle a choisi pour sa poupée). 

 

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le style Maxence.

24 octobre 2007

Images de Lire en fête

Vendredi dernier, j'ai fait "sécher" une heure d'école aux enfants pour les emmener à la clôture de la fête de la lecture à l'Alliance Française. Ainsi, ils ont pu regardé fièrement leur papa en animateur, écouté attentivement des extraits du "Petit Prince" par un joyeux groupe d'enfants des quartiers défavorisés ainsi qu'un passage du "horla"et une scène du "Médecin malgré lui" par des élèves du lycée Français.
Ils ont également ouvert de grands yeux admiratifs devant les étudiants de l'Alliance, danseurs de capoeira, chargés d'assurer les intermèdes. Et pour conclure le spectacle, Lila a même chanté, au pied levé et au micro sa chanson préférée "los pollitos" à côté du présentateur et devant toute l'assistance. Le tout s'est achevé gaiement par le coloriage d'une vingtaine de "principitos" et par un goûter dînatoire au milieu des ballons multicolores.

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le public et les petits lecteurs de                  
Saint-Exupéry costumés.

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Pascal présente deux jeunes interprètes de Molière

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Spectaculaire démonstration de capoeira   

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Un papa pas peu fier de sa chanteuse de fille.

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Colorie-moi un petit Prince !

22 octobre 2007

Parlez-vous le "lila" ?

Lila parle. Beaucoup. Elle jongle avec l'espagnol et le français avec une étonnante maîtrise. Ce qui ne l'empêche pas d"hispaniser" fréquemment les tournures et le vocabulaire quand elle désire nous parler en français et d'avoir à son actif de nombreux néologismes bilingues.
Ainsi, l'autre jour, la petite rapporteuse, pourtant habituellement polie, vient me voir : "maman, Maxence m'a pissé !"(que j'analyserai ainsi, après quelques secondes de stupéfaction : "pisser" (en langue lila) est un verbe dérivé de l'espagnol pisar : marcher dessus).
Plus tard, en me montrant une blessure au doigt, elle me dira "regarde, ma saignure" qu'elle traduira aussitôt à son frère, avec un parfait accent "paisa" local "¡Papi, mire, mi señura!".

Pauvre Maxence / "Maxos" */ "Maxous" *! Pauvre petit être balbutiant, perdu dans le tourbillon des mots !

*prénoms que l'école et ... Lila (quand elle lui parle en espagnol) lui attribuent.

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