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Chroniques colombiennes
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Chroniques colombiennes
30 mars 2009

Ensemble, c'est tout

Maxence et Lila sont très très souvent ensemble. Ainsi, Lorsque Lila a été invitée à un 1er anniversaire, il n’était pas concevable pour Maxence de ne pas y participer. Pour celui de Mariana, j’avais prévu un plan manèges pour ne pas le décevoir au cas où … Au cas où Claudia, la maman de Mariana ne fonde pas devant le petit bonhomme et ne l’invite aussi (si j’avais été colombienne, je ne me serais pas préoccupée de cela et Maxence se serait incrusté naturellement, sans demander la permission). Bien sûr, il n’y a pas eu de problème et notre garçon a rejoint le groupe des camarades de moyenne section.
Depuis, il suit d’office sa sœur pour toutes les invitations et même à la danse !       

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28 mars 2009

Jour de fête

Ça y est, Lila a fêté pour la première fois son anniversaire, modestement, (sans clowns, et sans animateurs professionnels), avec quelques « amiguitos». Pour l’occasion, elle a voulu aller, pour la deuxième fois de sa vie, chez la coiffeuse (car vraiment, les tresses de maman, c’était pas le top !!) et revêtir sa robe de princesse !

anniversaire_amis_028

27 mars 2009

« Je vous appelle … »

Il y a un mois, la maman de Mariana : « je t’appelle pour prendre Lila afin qu’elle passe la journée à la maison ».
-Ok.
Ici, je commence à apprendre à ne plus attendre et je dis oui sans trop y compter et j’ai raison.

Il y a deux semaines, la maman de Mariana « je t’appelle pour prendre Lila afin qu’elle passe la journée à la maison » (sans faire référence à la première invitation). Ok. Evidemment, je n’y compte pas plus que la 1ère fois et j’essaie de dire à la loutre qui s’enthousiasme déjà que peut-être, on ne recevra aucun coup de fil et que je ne vais pas l’emmener à l’improviste. Et j’ai raison.

La propriétaire de notre maison : « je t’appelle cette semaine pour venir réparer le plancher ». Inutile de dire que la maison est toujours aussi craquée.

Un voisin : « je vous invite à déjeuner ce week-end, je vous en reparle ». D’accord, d’accord. Bien entendu, je sais d’avance que ce n’est pas la peine de tout bloquer pour ce déjeuner qui n’aura jamais lieu.

Une maman « je vais me renseigner pour les cours de danse classique comme cela Lila pourra y aller avec Sara » (moi, je ne sais pas où ça se trouve). Je lui redemande dans la semaine, en passant près de sa fenêtre, si elle a du nouveau. « Non, je n’ai pas encore téléphoné » me répond-elle.
Quelques jours après, j’apprends que son enfant est inscrite mais c’est trop tard pour Lila.

Pour organiser l’anniversaire de Lila avec ses camarades, j’ai eu ces réponses à plusieurs reprises de l’employée de maison ou de la grand-mère « on vous rappelle pour confirmer ». Evidemment, la veille, je ne sais pas si Lila mangera seule son gâteau ou si ses copains viendront…

Bon, voilà, on attend souvent, au début, en Colombie que ce soit dans la vie quotidienne (un réparateur de machine à laver qui ne vient jamais, un coup de fil d’une agence de voyages, d’une agence immobilière…) ou plus ennuyeux dans le travail. Mais, même quand, avec l’expérience, on connaît cette particularité culturelle, il nous arrive encore de pester et de perdre patience…

26 mars 2009

Saison jaune

En France, c'est le printemps. Ici, on ne sait plus vraiment mais indubitablement, c'est la saison des pluies la nuit et celle des "guayacanes" en fleurs.

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25 mars 2009

Le garçon aux trois prénoms

Maxence est son prénom dans le civil, mais comme c'est difficile à prononcer surtout ici, "Maxus"(prononcer "Maxous") est devenu son prénom colombien et "Max" son identité officielle au lycée français.
Nous sommes souvent amusés et épatés de voir jongler notre bambin avec le français et l'espagnol ainsi qu'avec ces trois identités qui lui ont été imposées, en fonction de son interlocuteur, quand il parle de lui-même.

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24 mars 2009

Algorithmes en famille

Pas toujour évident pour Lila de réaliser les algorithmes les plus complexes à l'école. Alors, on s'entraîne en s'amusant à la maison : papa est à la conception, Maxence s'adonne avec plaisir au découpage et Lila au collage des suites de figures !

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24 mars 2009

Seize mois d'écart

dessin_enfants_006Lila et Maxence s'entendent de mieux en mieux : ils sont toujours ensemble pendant la récré, discutent longuement en espagnol, se rassurent et ne s'ennuient jamais. L'aînée encourage et console souvent le second. Ils passent dorénavant plus de temps à s'amuser qu'à se disputer et ils sont en fait plutôt pacifistes (selon leurs maîtresses respectives, "Max no es agresivo" -bien qu'il ne rechigne pas à pincer ou à donner des "puños" à la maison- et "Lila est très conciliante"). Nous avons donc de moins en moins à intervenir pour les distraire, les surveiller ou pour jouer les arbitres et c'est tant mieux ! Enfin, nous pouvons dire maintenant, "vive les enfants d'âge rapproché" !

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Lila, très pédagogue, explique les règles du jeu de l'oie à son frère

23 mars 2009

La "tuile" du dimanche.

   L'avantage de vivre en Colombie, c'est qu'il se passe toujours quelque chose d'inattendu. Ainsi, ce dimanche 22 mars, avions-nous projeté de célébrer tranquillement en famille les 5 ans de Lila autour d'un petit gâteau orné de 5 bougies. Célébration que nous souhaitions courte car, nous avions prévu ensuite de  passer prendre à 14 heures à son hôtel,  Llucia Molinos , formatrice pédagogique barcelonnaise, de passage à Pereira, pour lui faire visiter le musée de l'or d'Armenia. 

    Or, dans la matinée, alors que j'étais au téléphone avec Valérie ou Annette, et Géraldine en train de préparer le repas, nous avons entendu un gros "boum, badaboum" sur le toit de notre maison. Hurlement de Géraldine pensant qu'il s'agissait des enfants tombés de la table ; "coup de speed"  de ma part en entendant le cris de Géraldine, puis soulagement en se rendant compte que les enfants n'étaient pas en cause.  Puis, plus rien. Je poursuis donc ma conversation téléphoniques, Géraldine se remet à la tâche.  Après tout, les bruits sur les toits, les travaux bruyants, les déflagrations diverses sont monnaie courante en Colombie. Pas de quoi fouetter un chat. Mais, pourtant, au bout de moment, les bruits de tôle, de froissement de feuilles de métal, les coups répétés sur le toit qui se répètent commencent à m'intriguer. Je finis par sortir pour voir ce qui se passe. Je vois alors sur le mur de notre garage une échelle qui mène à notre toit. Je monte.  Et là, toit_mus_e_or_004stupeur ! Outre le bivouac installé sur notre toit composé d'un échauffaudage de fortune et d'une multitude d'outils et de  pots de peinture destinés à la réfection du pignon de notre voisin, je vois un type assis, penaud quand il voit ma tête apparaitre sur le toit, en train de dissimuler tant bien que mal ce qui ressemble ... à un trou ! Je rassemble alors en un instant, tous les éléments du puzzle. Le bivouac, le bruit d'effondrement, le trou.  Voyant la tête du type assis, qui à ce moment-là à l'air franc comme un âne qui recule, je lui demande, un peu altéré et contenant ma colère, de pousser la plaque de métal qu'il tient pour constater l'ampleur des dégâts.  Il s'exécute et je découvre alors deux énormes trous dans le toit, suffisants en tout cas  pour laisser passer un homme !  C'est d'ailleurs apparemment ce qui s'est produit. Les "ouvriers" en question sont montés sur notre toit dont les "tuiles"  (c'est comme cela que l'on appelle en Colombie les plaques en tôles ondulées certainement bourrées d'amiante qui, assemblées entre elles, servent de toit) à moitié pourries (faut pas exagérer non plus, les riches propriétaires qui louent ne vont pas en plus entretenir avec l'argent du loyer qu'ils recoivent tous les mois ponctuellement leur maison) ont cédé sous le poids du type chargé de lourds pots de peinture ; lequel est passé à travers ce même toit. Mon sang ne fait qu'un tour et, bien entendu, le propriétaire, qui ne s'est pas fendu d'une visite pour nous dire qu'iltoit_mus_e_or_001 allait utiliser notre toit pour faire ses travaux,  n'est pas là. Je cours donc chercher mon appareil photo et regrimpe sur le toit pour photographier les dégâts. Car, en Colombie, si vous ne faites pas cela, il est fort problable que l'on vous dise ensuite que le trou était déjà là.  Je passe aussi un coup de fil au propriétaire avec le téléphone que m'a passé sa "bonne" (qui se charge des 8 chiens qu'il héberge chez lui),  pour lui dire ce qui s'est passé et lui fait comprendre qu'il intérêt à réparer les dommages le plus vite possible. La discussion est brève et le ton un peu sec. Je suis en général pourtant patient mais là, j'en ai marre. Mon sang s'échauffe encore plus quand le second ouvrier (celui qui est passé à travers le toit), avec sa sale tête de tueur à gage, entre dans la conversation et, au lieu de s'excuser (on ne verra jamais un colombien s'excuser),  me demande comme si de rien n'était,   "quel est le problème" ?!!.  Puis insiste en me disant qu'il n'y a aucun problème et que demain "si Dios quiere" (si Dieu le veut, c'est-à-dire si Dieu va acheter la tôle et la pose lui-même) tout sera arrangé et que je ferai mieux de m'inquiéter pour lui qui a mal aux côtes que de mon toit !! Bref, attitude classique en Colombie qui consiste à renverser les rôles et où le coupable devient en général la victime.  Pour éviter d'envenimer les choses et devant l'insistance de Géraldine, je redescends du toit et rentre à la maison pour fêter l'anniversaire de Lila. Pas tranquille du tout en pensant qu'avec un trou comme ça on n'est pas à l'abri de mauvaises surprises : un, à cause des "aguaceros", ces pluies torrentielles qui s'abattent en cette saison sur la ville et qui peuvent provoquer des inondations et deux, à causes des voleurs qui en général, s'introduisent dans les maisons par les toits sous ses lattitudes (c'est pour cela qu'en général les chiens se trouvent sur les toits et non dans les jardins, dans ces pays).

     Bref, passé cet épisode fâcheux mais hélas classique nous avons pu célébrer à la hâte l'anniversaire de Lila et aller chercher Llucia à son hôtel à 14 heures précises pour l'emmener visiter le Musée de l'Or à Armenia.

     Hier soir le propriétaire de la maison voisine qui avait envoyé ses ouvriers est venu à la maison pour me promettre qu'aujourd'hui les réparations seraient faites (mais il ne s'est pas excusé pour autant). Et au moment où j'écris ses lignes, je peux entrendre les ouvriers sur le toit en train d'essayer de réparer les dégâts.  Alleluyiah !

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Après l'effort, le réconfort

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Une Lila désormais habituée à la séance de "soufflage" de bougies

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La découverte des cadeaux: des vêtements, "Le Livre de la Jungle" en dvd et les incontournables... "Franklin"

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Le patio du Musée de l'Or d'Armenia conçu par Salmona, le plus célèbre architecte de Colombie. Une impression de paix s'en dégage. Le système d'irrigation central rappel celui des Incas ou des demeures andalouses et arabes. Remarquons aussi l'utilisation de briques rouges si caractéristiques du style "Salmona".

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L'intérieur du Musée où les pièces exposées sont bien mises en valeur.

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La sensation de serénité est renforcée par l'agréable jardin qui entoure le musée.

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Le petit étang sous la pluie qui commence à rider sa surface.

23 mars 2009

Quelques différences culturelles

En France, un collègue ou une connaissance ne vous demandera pas systématiquement le matin « comment s’est passée votre nuit ? ». En Colombie, si (« ¿cómo amaneció ? »).
En France, on découvre sa facture d’électricité dans un pli fermé dans sa boîte à lettres. En Colombie, on retrouve sa feuille nue, bien en évidence, aux yeux de tous, toute mouillée dans les escaliers, à l’extérieur.

En France, « normalement » vous vous présentez quand vous téléphonez. En Colombie, vous décrochez le téléphone et bien souvent au bout du fil vous entendez « ¿ Con quién hablo ? (vous êtes qui ?).
En France, le dentiste ne vous appelle pas au téléphone pour vous remémorer votre rendez-vous du lendemain à 7 heures du matin. En Colombie, l’appel téléphonique est obligatoire sous peine d’attendre indéfiniment le patient qui aura oublié (à noter toutefois que dans le cas où c’est le spécialiste qui aura un empêchement, le malade n’aura pas été prévenu).
En France, la tante de la propriétaire de la maison que vous louez ne viendra pas s’incruster chez vous toute l’après-midi, s’installer dans votre canapé sans y être invitée et vous demander de lui prêter de l’argent. En Colombie, si.
En France, dans les parcs, on regarde quelquefois un peu méfiant un gamin qui s’approche du vôtre et de ses jouets. En Colombie, ce qui est à moi est à toi.
En France,  celui qui fête son anniversaire reçoit un cadeau. En Colombie, on est plus généreux : tous les invités repartiront avec un petit présent qu’ils déballeront à la maison.

22 mars 2009

Le principe de précaution

chantier_001Depuis un moment, la maison part en vrac à cause de l’humidité. Lila est d’abord passée à travers le plancher de sa chambre, (non sans pousser des cris de panique) puis de gros trous se sont multipliés un peu partout (certaines ont été grossièrement réparées, d’autres sont cachées par des planches). Ensuite, des gouttières sont apparues encore dans la chambre de la loutre (ce qui nous a amenés à changer son lit de place pour ne pas avoir à changer et à essorer les draps lors de fortes pluies !)
Bref, cela devient un peu périlleux dans notre espace de vie.
Alors Maxence, lui, a préféré jouer la prudence en revêtant son casque de chantier au cas où  le plafond voudrait lui jouer des tours !

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