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Chroniques colombiennes
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Chroniques colombiennes
28 avril 2008

Désordre d'anniversaire

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Du bazar ? Non... Juste une fête organisée pour l'anniversaire de Salvador....le chien en peluche !

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27 avril 2008

Fragments de vies d'enfants

Lila et Maxence en train d'échanger dans un fragnol assez savoureux...

Vidéo envoyée par pagelimax

25 avril 2008

24 heures dans la vie d'un directeur d'Alliance

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Lundi

6:50 : accueillir à l’aéroport le formateur de français de spécialité, en provenance de Bogota, pour sa tournée dans la région du café.


7:30-10h15 : rendez-vous à l’Université Libre. Passer saluer la Rectrice, essayer de mettre la main sur la Doyenne de la Faculté de Droit, coordonner avec le Directeur Académique  le choix de la salle nécessaire à la Conférence sur le “français juridique” prévue pour dans deux jours, lui faire penser que le conférencier aura besoin d’un vidéo projecteur; vérifier le nombre d’étudiants inscrits pour la conf (13 à deux jours de l’événement!!!) ; passer dans les salles de classe et vendre aux étudiants en droit des cours de français juridique, coller des affiches, distribuer des prospectus.

10h30 : passer à l’université Libre pour essayer de mettre au point une conférence  Campus France cette fois-ci sur les possibilités d’Etudes en France, avec la Directrice du “Bienestar Universitario et des Relations Internationales”; s’entendre dire qu’elle ne sera-là que dans l’après-midi; reprendre la voiture rapido pour le prochain rendez-vous…

Se faire appeler, sur le chemin,  par la secrétaire pour s’entendre dire que le tonton (de 91 ans) est mort et qu’elle doit s’absenter, laissant en plan, le boulot.

11h00 : Arrivée dans un lycée privé catholique et de jeunes filles exclusivement, pour rencontrer la directrice et lui expliquer la nature de la dernière convention signée entre l’Ambassade de France et le Ministère de l’Education colombien à laquelle elle n’avait rien pigé…

12h00 : retour à la maison pour finir la pizza de la veille (un luxe ! J’ai pu manger aujourd’hui).

13h30 : départ pour le Lycée français pour un rendez-vous à 14 heures. 

14h20: la directrice ne m’a toujours pas reçu…

14h25 : la directrice m’accueille en me disant qu’elle est très en retard et n’a que 5 minutes à m’accorder!  En 5 minutes, lui parler des examens de langue française que nous organisons en juin en direction de ses élèves (promo, ateliers de préparations, dates, lieux  choix de l’examen etc.), lui demander le montant  du parrainage que le lycée octroie à l’AF pour la prochaine activité culturelle, lui parler du cirque français qui vient dans une semaine, faire la promo dans le lycée, donner des billets d’entrée gratuits pour les profs,  évoquer la venue de la Consul de France dans la ville la semaine suivante, et ne pas oublier de remettre le dossier d’inscription de nos enfants pour le mois de septembre…

15h00 : retour au bureau.  Lecture de 12 mails arrives dans la matinée (Ambassade, Alliance de Bogota, de Paris, Universités, pubs, programmes, demande de sponsoring …); rédaction de l’Acte de l’Assemblée Générale, remplissage des tableaux de statistiques.

18h00 : arrivée des premiers profs et des premières plaintes (pas de salle, pas de feutres, pas de lecteur de dvd, pas de livre, pas d’examens, pas de télécommande , pas de papier toilette etc.. )

18h30 : arrivée des étudiants et des nouvelles plaintes (pas d’argent, « pas de prof qui me convient », pas de ci, pas de ça etc…)

19h00 : étude du plan de formation de profs envoyé par Bogota auquel il faut répondre dans la minute;  commande de livres pour les deux mois à venir…

19h30 : réunion avec le coordinateur culturel pour faire le point sur l’expo en cours,  sur celle qu’il faut renvoyer à Bogota pour avant hier, sur  l’arrivée des artistes français de cirque  qui réclament un tapis de sol matelassé introuvable ici ; sur le  plan média (les télés, radios, interviews à faire dans les 3 jours qui viennent pour promouvoir l’événement)…  Fête de la musique… aussi … etc..

20h00 : pause des profs et nouvelle salve de plaintes à essuyer. 

20h15 : type de la cafeteria qui veut me parler depuis 3 jours pour me dire enfin qu’il a du mal à payer son loyer ce h is-ci.. Tentative de mettre la main sur l’homme à tout faire pour qu’il mesure la consommation d’électricité…

20h15 : tentative de réconforter la réceptionniste qui s’effondre en larmes parce qu’elle vient de plaquer son copain ¡!

20h30 : tour du propriétaire pour voir l’état des travaux en cours (murs pas encore peints, page web, pas actualisée, meuble de bibliothèque pas fini, galerie à repeindre, oiseaux qui chient partout, néon, situé à 10 mettre du sol en panne qui plonge les escaliers dans le noir et qui me vaut des doléances des étudiants et des profs… ).

20h40 : 12 certificats et 33 chèques à signer.

20h50 : tentative de m’échapper mais cafetière qui ne marche plus, ce qui me vaut des plaintes des profs de nouveaux, étudiant qui m’intercepte pour me demander de lui refaire sa lettre de motivation, de lui parler des études en France, des possibilités d’immigration au Québec…

21h00 : arrivée à la maison,  heure tardive, ce qui me vaut des remarques …

21h15 : dîner

22h00 : coucher. Il faut se lever demain à 5h30 …

24 avril 2008

Les enfants de la nuit

Morphee

Jusqu’à présent, la nuit, on connaissait le réveil de l’un ou de l’autre (ainsi qu’en simultané !), le retour au dodo grâce au biberon, aux massages, sur le canapé ou sur le matelas du couloir. Mais, on n’avait pas encore expérimenté la situation suivante : deux enfants de 4 ans et de 33 mois qui peinent à rejoindre les bras de Morphée à 2h30 du mat et qui d’un commun accord, décident de jouer (en l’occurrence de renverser tous les tiroirs de jouets, de défaire tous les puzzles et d'inventer des jeux de rôles) dans la chambre du plus jeune jusqu’à 4 h du mat (enfin j’imagine car moi, j’avais retrouvé le sommeil depuis longtemps déjà) en toute autonomie et de recommencer leur nuit dans le lit (queen size) des parents.
Décidément, ils sont de plus en plus complices nos” jumeaux” !

23 avril 2008

Journée du livre et insécurité routière

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Samedi, le centre culturel de la ville célébrait le livre. Sur l’esplanade et à l’intérieur, on trouvait quelques stands (éditeur, vente, échange de livres), des marionnettes qui pourchassaient des voleurs de bouquins, des conférences mais aussi, plus surprenant, une scène où se succédaient différents orchestres ainsi qu’un point sécurité routière. Lila a vite été attirée par l’activité de coloriage qu’on y proposait. Plus appliquée que d’habitude, attendant sagement son tour pour les crayons, debout et sous la chaleur accablante de la fin de matinée, elle a mis de jolies couleurs à son bonhomme feux tricolores et elle a répondu correctement aux questions des agents de la circulation sur la signification des couleurs rouge, orange, vert. Comme récompense, elle a eu le droit à des biscuits, à un jeu de dominos et à une glace. Elle n’était pas seule : tous les enfants présents ont eu un mini cours de code avant de partir avec leurs petits paquets.
Réflexion faite, le même briefing pour les adultes n’aurait pas été inutile. Ils auraient, j’en suis sûre, accepté de participer au coloriage et d’entendre quelques règles de base rien  que pour gagner une crême glacée. Peut-être même que _on peut rêver_certains automobilistes, motocyclistes ou autres usagers de la route auraient appliqué quelques leçons élémentaires telles que : “quand je tourne à droite, je ne me décale pas sur la file de gauche et je mets mon clignotant” , “ je n’accélère pas quand je vois un piéton sur les clous ou même au milieu de la route”,  ou encore “je ne stationne pas sur une double voie pour taper la causette, que je sois en voiture, en  charette tirée par un cheval famélique ou un vendeur ambulant avec une poussette remplie de fruits ou de friandises”

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21 avril 2008

Poème en espagnol

Poème en espagnol
Vidéo envoyée par pagelimax

Où Lila nous récite un petit poème en espagnol qui exprime des idéaux de partage et de comportement citoyen...

Traduction

Je vais faire une échelle si grande, si grande,

Qu’elle touchera le ciel

Je  remplirai  mes poches d’étoiles et de petites lumières

Et je descendrai les distribuer aux enfants de l’école

Et pour toi, ma belle petite maman,

Je t’apporterai la pleine lune

Pour éclairer la maison

Sans gaspiller d’électricité.

21 avril 2008

"El patito feo" (le "vilain petit canard")

Vidéo envoyée par pagelimax

Lila récite l'histoire du "vilain petit canard" en espagnol ("El patito feo").

Traduction

Aujourd’hui à la ferme, grand chambardement,

Des petits canards sont nés dont l’un est très laid.

Chaque fois qu’il passe on entend un grand chuchotement;

Tous critiquent le vilain petit canard.

Alors, un jour, il part très loin,

Dans un lieu où personne ne pourra plus le voir.

Et un jour que l’eau lui sert de miroir,

Il découvre, stupéfait, qu’il n’est plus  laid

Il a des plumes blanches et un très long cou 

Le vilain petit canard est devenu un cygne!

20 avril 2008

Sortie cinéma

003    La critique de Stéphanie nous ayant convaincus, nous sommes allés voir Horton dans le multiplex de la ville samedi après-midi.  J'avoue qu'épuisé par une semaine de travail, j'ai un peu somonolé avec Maxence sur les genoux, ratant ainsi à peu près la moitié du film. Lila, à la fin du film a demandé : "Ça parlait de quoi ?"; Géraldine a bien aimé.

    On retiendra surtout les bandes-annonces qui précèdent le film, qui étaient d'un violence inouïe ! Plutôt malvenu quand la salle est à moitié remplie d'enfants de moins de 6 ans. Bilan : Lila a enfoui sa tête dans le giron de maman et Maxence prenait la main de papa pour se couvrir les yeux...

     Ah , ces Sud-Américains !

17 avril 2008

Les marottes de Maxence

En ce moment, il ne se passe pas une journée sans que Maxence répète plusieurs fois :

-“mais, on va où ?” (même quand visiblement, en pyjama et à 19h30, lorsque la nuit est tombée, on  risque peu de sortir de la maison)

-“on va en vacances ?” (avec un grosse note d’espoir dans la voix et les yeux qui pétillent avec en sous-entendu : “il me tarde de passer des heures dans l’aéroport, en famille, à regarder de près les avions…”)

- “et papa, il est où ?”.

Après avoir obtenu une réponse à toutes ces questions, il ne manquera pas d’enchaîner par des “pourquoi?”sans fin mais aussi parfois par des “bueno…”de bambin très compréhensif.

Outre ces manies langagières, Maxence a de nouveaux rituels quotidiens :

·         Désormais, son nounours rose seul ne lui suffit plus pour s’endormir, il lui faut “ses” quelques 17 peluches (dont la plupart avaient à l’origine été offertes à sa soeur). C’est-dixit Pascal-le comportement de l’écureuil qui aime rassembler.

·         Il ramasse systématiquement une fleur pour son papa, sur le chemin du retour de l’école.

·         Il demande dorénavant “un peu de lait, un tout petit peu” à la place de son “mucho” d’avant (mais en contrepartie, il en réclame encore beaucoup plus souvent) et il refuse catégoriquement son biberon quand sa dose dépasse la limite des 6 centilitres (j’ai tellement insisté auparavant pour qu’il ne prenne qu’une goutte de lait avant de s’endormir, qu’il croit sûrement me faire plaisir maintenant…).

Voilà, je crois bien que ce petit bonhomme a vraiment besoin de se sentir entouré pour être rassuré, non ?

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15 avril 2008

La chevelure baromètre

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Les cheveux de Lila frisent à l'infini : le temps est à la pluie.

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