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Chroniques colombiennes
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Chroniques colombiennes
27 mai 2008

Visite au musée d'art de Pereira

Nous avons enfin visité le musée d'art contemporain de Pereira, ce dimanche. Sur trois étages et trois salles, nous avons pu apprécié, à notre guise, étant les seuls curieux, tableaux et sculptures dans un bâtiment architecturalement intéressant mais quelque peu abandonné.

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27 mai 2008

Colombia peligrosa

Vendredi soir : jour de sortie entre amis pour F, l’un de nos employés préférés de l’Alliance. Tournée des bars, plusieurs bières, du rhum. A 4H30, quelque peu éméché, F prend un taxi, seul, pour rentrer chez lui. Mauvaise pioche. Dix mètres plus loin, à un feu rouge, deux individus grimpent à l’arrière du véhicule, lui mettent un revolver sur la tempe et lui fauchent ce qu’il a dans les poches (30 000 pesos) avant de prendre la fuite. F décide alors de porter plainte à la police ; le chauffeur de taxi (dont il ignore encore la complicité, la lâcheté, la malhonnêteté…) l’accompagne ... pour l’accuser (-à tort-, pensant que la victime n’a plus d’argent sur lui), de ne pas avoir voulu lui payer sa course. L'infâme personnage est alors surpris de voir notre ami  lui refiler  quelques billets cachés dans une  chaussette.
Fin de l’histoire pour notre homme ? Non… La police, comme sanction ( ?), ne trouvera pas d’autres moyens de se défouler que de le tabasser à coups de matraques, là où ça ne laisse pas de traces. Il s’en sortira felizmente avec de grandes douleurs dans le dos.

Et ceci n’est pas un cas isolé : toutes nos connaissances, en Colombie, déclarent avoir déjà été victimes d’une agression à main armée… D’autres ne sont plus là pour témoigner.

25 mai 2008

Grammaire, phonétique et humour

Discussion grammaire (accord de l’adjectif couleur épithète) entre Lila et Maxence autour d’un ballon jaune, souvenir de l’anniversaire de leur camarade d’école Camilo.
-« bomba amarilla » dit Maxence
- « non, amarillo » réplique Lila.
Avant que cela ne vire à la dispute, maman arbitre, intervient en donnant raison au fiston et en répétant la réponse du garçonnet. Evidemment, Lila un brin pointilleuse, chipote sur ma phonétique « non maman, pas amaría mais amarilla ». Je m’exécute et tente de prononcer comme il se doit le vrai « jaune » en espagnol. Puis finalement, Lila conclut « no mamá, no es la bomba a María, es a Camilo ».
Okay Lila, jeu de mots, set et match pour toi …

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25 mai 2008

Ça tremble en Colombie !

COLOMBIE

Violent séisme de 5,5 à Bogota

samedi 24 mai 2008, 22h12 | AFP

Un séisme de 5,5 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été ressenti samedi à Bogota et dans le centre de la Colombie, semant la panique dans la capitale, sans que l'on sache immédiatement s'il a provoqué des dommages importants.

L'organisme public Ingeominas a indiqué que le séisme de 5,5 degrés s'était produit à 14H20 locales (19H20 GMT) et que son épicentre était situé dans la localité de El Calvario, au centre-ouest de la Colombie. Selon l'institut de géophysique américain (USGS) à Washington, le séisme a atteint une magnitude du moment de 5,7.

A Bogota des milliers de personnes affolées se sont ruées dans la rue sous une forte pluie après le tremblement de terre. Pompiers et policiers se sont mobilisés, mais aucune victime n'a été signalée dans les premières informations.

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22 mai 2008

Coa coa

Dimanche. Hors de notre vue, les enfants sont dans le salon et jouent à l’équilibriste sur les bras du canapé ou à s’étouffer sous leurs maisons de coussins. Soudain, Maxence nous rejoint en pleurant ,un léger filet de sang au nez (d’après ses cris, la douleur ne semble pas des plus intenses et il n’y a pas de quoi s’inquiéter), , suivi de Lila qui s’empresse de plaider innocente (« c’est pas moi ! C’est pas moi ! C’est lui tout seul !) et d’ajouter « il est tombé comme une grenouille ! ».
On ne connaissait pas l’expression ; elle nous a fait plutôt rire et on ne doit pas vraiment se tromper en affirmant que Maxence est tombé la tête la première.

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Ruanac

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22 mai 2008

Big little woman, Big little man, 11 mois après

girafe2Ma « big little woman » continue de grandir, grandir et de le dire, un an après. Certes, on la mesure moins à l’école (et franchement, j’aime autant car apprendre qu’elle est trop menue pour une gamine de  5 ans ne m’est pas vraiment utile !!) mais elle aime bien vérifier où elle me « llègue » (fragnol de « m’arrive »). Dernièrement, c’était à la taille.
Elle sait également désormais rouler les « r » espagnols (juste assez longtemps pour me rendre jalouse et m’embêter) et n’hésite pas à moquer mon accent quand je donne des indications aux chauffeurs de taxi dans la langue de García Márquez. Par ailleurs, elle parvient maintenant à se laver les mains au lavabo sans l’aide de la marche, à raconter des semaines après l’avoir vu, avec force détails, un dessin animé qu’elle semblait ne pas avoir du tout compris, à tracer, après avoir tant souffert, de parfaits « 4 » ou des « s » en commençant par le bas, à colorier « bien rellenito » sans dépasser, à dessiner des lapins bipèdes et des mamans en jupe. C’est donc une fillette plus appliquée et plus patiente donc mais aussi une sportive plus forte pour grimper les insupportables côtes qui nous entourent, à vélo à roulettes, se suspendre au pont de singe, traverser une largeur de petite piscine en nage « chien » sans brassards. Enfin, c’est une écolière plus sûre d’elle, qui lance un sonore et joyeux « buenos días » tous les matins à sa professeure.
Voilà donc une vraie grande fille prête pour commencer une « vraie scolarité » au lycée français au mois de septembre prochain.

Maxence les yeux verts, quant à lui, jongle entre le français et l’espagnol.  Les expressions idiomatiques indispensables (« pues », « bueno », « cierto que »…) n’ont plus de secret pour lui et  il enlève automatiquement le « o » ou le « a » d’un nom qu’il connaît en castillan pour le franciser et inversement… Il est devenu plus bavard et aime raconter sa journée d’école, parler de ses petits camarades ; il a de grandes discussions avec sa sœur (c’est très pratique notamment en voiture, les trajets passent plus vite : ils se racontent tout ce qu’ils voient, Maxence repérant surtout les voitures de police, les pompiers et les ambulances).
Côté adresse, il a maintenant des gestes plus précis pour le coloriage des voitures. Ses petites jambes sont également plus solides  et il marche tranquillement 2  heures  sans demander les bras (même en cas de grosse chaleur, dans les Andes).
Il est donc, lui aussi, prêt pour le lycée français, à la rentrée.

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20 mai 2008

Hôtel, mode d’emploi

plazar_habitacion2Avant de partir pour 4 jours, 3 nuits à Medellin fin mai, j’ai réservé un hôtel que l’on nous avait conseillé et que le petit futé qualifiait de bonne adresse et de l’un des meilleurs tarifs du quartier chic de la zona rosa.
J’appelle donc pour vérifier prix et disponibilité pour une chambre double avec 1 grand lit + 2 lits simples. Après m’avoir fait part à haute voix du calcul des taxes, du supplément pour les loustics et de diverses choses que je ne retiens pas, la responsable de la réservation qui se prénomme Lina m’annonce que c’est possible , que le prix total sera d’un peu plus de 746 000 pesos. Trouvant cela un peu cher,  je me renseigne s’il n’y a pas de possibilité de réduction (comme ça, au nom de rien du tout, juste pour savoir) mais avec les mêmes services. J’entends Lina se renseigner puis m’annoncer « qu’euh non, comme c’est un pont, on pratique les tarifs de la saison haute mais attendez un instant…. ah si, finalement je peux vous faire les 3 nuits pour 516 000 pesos. Les enfants ne paieront pas. En tout cas, vous devez consigner l’équivalent d’une nuit sur notre compte n°… ». Sachant qu’il faut du temps et de la patience pour toute opération à la banque ,  je lui demande alors si c’est vraiment obligatoire  (« parce qu’on est occupés »). Lina n'y voit aucun inconvénient ( "dans ce cas, il n’y a pas de problème, votre réservation n° 74568 est enregistée").

Finalement, les hôtels, en Colombie, quand on ne passe pas par une agence de voyage (parce que là c'est galère), c’est super simple : on choisit son prix et on paie quand on veut (ou presque) !

18 mai 2008

Rétro

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Rétro rigolo

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Maxence Petit Gibus

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Le ballon

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Mai 2008 - "Révolution" et Ballon

Université Technologique de Pereira

Colombie

13 mai 2008

Le vendredi de 16 h à 17 h

r_tro_180508_007Tous les vendredis, Maxence et moi accompagnons Lila à son cours de danse. Bien que je propose au fiston de se balader une heure, lui et moi exclusivement, pour une fois, pendant une heure, il n'y a rien à faire, il insiste toujours pour"espérer à Lila". Nous nous installons donc sur le canapé de la "salle d'attente" un peu en retrait du parquet de danse pour ne pas perturber les quelques 20 danseuses et le danseur, en caleçon rouge. Tandis que 2 ou 3 "niñeras" /employées de maison accompagnatrices au teint plus foncé et en blouse trouvent vite leur place et s'asseoient par terre, Maxence, le timide, se cache derrière moi ou derrière les revues de chirurgie esthétique mises à notre disposition, pour ne pas avoir à entendre les sempiternels compliments sur ses yeux "tan bonitos". Il est vrai qu'on ne sait pas toujours comment regarder "normalement" les mamans et leur decolleté impressionnant, leur épaisse chevelure, leur allure de pseudo mannequin, leurs talons aiguilles de 10 cm servant à réhausser leurs courtes jambes serrées dans leur jean seconde peau à taille ultra basse ; et moi non plus, à vrai dire, je n'arrive pas trop à communiquer avec elle : j'ai surtout peur qu'elles cassent leur figure fardée dans le très traître escalier ou que d'un seul coup, leurs fesses et seins siliconés lâchent et tombent lourdement à terre ...
Mais bientôt, dès les premières mesures de "hit the road, Jack" ou de "las divinas", Maxence qui s'est blotti contre moi, s'endort, imperturbable. C'est alors qu'Adriana, la maman (du seul garçon du groupe) au look si peu colombien (souliers plats, salopette en jean, tâches de rousseur, tresses rousses africaines), professeur à l'Universite Publique, vient gentiment me parler, m'inviter à venir en famille dans sa maison, à la campagne...
A la fin du cours, je repartirai en descendant prudemment les marches glissantes, encombrée d'un petit fardeau transpirant dans les bras, d'un verre à paille et de la main de Lila, pour parcourir les 25 m qui nous séparent de la maison.

13 mai 2008

Fête des mères en Colombie IV

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En Colombie, on mêle souvent vie privée et vie professionnelle. Ainsi, le Directeur de l'Alliance a offert aux 4 mamans professeure, secrétaire, femme de ménage, médiathécaire, un bouquet pour célébrer le "día de la madre"

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