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Chroniques colombiennes
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Chroniques colombiennes
26 juin 2007

Big little man

Ne soyons pas injustes, Maxence, "el chiquito" de 23 mois, même s'il ne le revendique pas haut et fort comme sa soeur, devient un grand petit homme lui aussi.
La preuve, ses T-shirts 18 mois ne peuvent désormais plus jouer les prolongations et sont à ranger dans le tiroir des affaires trop petites.COTI_001
Côté comportement, notre "cacaman" invétéré demande maintenant le pot et s'asseoit dessus en même temps que Lila (sa soeur, son héroïne) mais exclusivement quand il est tout habillé. Il sait, par ailleurs, correctement répondre par "bien" à la salutation martelée à l'école ("Buenos días, ¿Cómo estás?").
En langage, le bout de chou a fait des avancées spectaculaires également puisque outre les approximatifs "ste plaît" et "derci" qui ponctuent ses 10 demandes de lait quotidiennes, il prononce parfaitement, non sans grande fierté,  dès que l'occasion se présente, ses dernières acquisitions "taxi" et "papier".
Et last but not least, à la crèche, il a quitté la section des bébés à couche et à 4 pattes pour rejoindre celle de sa soeur et des bipèdes qui apprennent les cercles, les chiffres, les lettres, l'anglais, la droite, la gauche...

Alors, Lila, c'est vraiment toujours un tout petit bébé, ton frère ?

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25 juin 2007

Big little woman

Lila grandit. C'est Lila qui dit ça. Et le redit plusieurs fois par jour. Elle a raison, c'est incontestable. Les petites marques au crayon de papier tracées sur le mur blanc quand on la mesure, à sa demande, l'attestent également. COTI_002
Dans le même ordre idée, forcément, Lila est une grande fille. C'est toujours elle qui nous le répète en de multiples occasions. Par exemple, "je m'asseois toute seule sur les toilettes sans réducteur", "je vais aux toilettes à l'école", "je m'endors seule avec ma petite lumière et ma couverture comme Franklin", "je travaille bien à l'école", "je sais ouvrir le robinet du lavabo pour me laver les mains", "j'allume la lumière du couloir", "je sais bien pencher la tête pour ne pas avoir de l'eau dans les yeux pendant le shampooing"...
Mais, la loutre de 3 ans projette, bien entendu, de grandir encore et est toute fière d'annoncer que lorsqu'elle sera encore plus grande, elle ira faire pipi
toute seule dans la nuit, elle s'épilera, elle aura des gros seins comme maman (!?) et elle aura un bébé dans le ventre.

C'est bien ma fille, mais tu me laisses encore un peu de temps avant de faire de moi une mamie ? D'accord ?

24 juin 2007

LES PREMIERS PAS EN PEINTURE DE LILA ET MAXENCE

SS850701Géraldine, en mère très attentive, présentant que le moment était venu, est passée acheter hier une boîte de peintures à Lila et Maxence. Je délaisse donc momentanément le côté guide touristique de ce blog pour vous faire part des premiers pas des "niños" dans la peinture. Il faut dire que c'était assez gai de voir les artistes peintres en herbe avec toute leur panoplie, notamment le petit tablier intégral qui fait ressembler Maxence à un maestro de la Renaissance ou à un insecte prêt à déployer ses élitres (selon l'angle de vue).

Côté production, vous jugerez vous-mêmes. J'ai essayé de prendre les meilleures oeuvres, sans que je sache vraiment à qui les attribuer. Il faut dire qu'il y en avait un sacré paquet car les enfants ne sont visiblement pas angoissés par la feuille blanche. C'est à jet continu  qu'ils barbouillent: 3 coups de pinceau, deux tâches par-ci par-là et tout de suite retentit la phrase magique : "une autre papa!" (une autre feuille bien sûr). Je suis cependant assez surpris par les "toiles" que j'ai photographiées; en effet, Lila me semblait avoir une prédilection pour les couleurs sombres (le noir, le violet, le bleu foncé) et je trouve ces productions bien colorées. Quant à Maxence, ce qui l'intéresse surtout c'est de vider l'eau sur la palette de couleur et de tremper son pinceau dans  l'eau ainsi répandue ou directement dans le bol d'eau. Ce qui fait qu'au bout du compte, il fait des tâches d'eau qui quand elles sèchent laissent apparaître une feuille intacte... et réutilisable.

Serait-il en train de créer une nouvelle école ?

SS850697

24 juin 2007

COLOMBIE : FICHE D'IDENTITE

·         Voici quelques informations objectives sur la Colombie empruntées au site http://www.quid.fr

                        Drapeau

vignette drapeau:Colombie

3 bandes horizontales jaune (nation), bleue (mer), rouge (sang du peuple) avec blason (1819)

·                                 Nom officiel

République de Colombie (Republica de Colombia)

·                                 Carte de situation

Carte : Colombie

·                                 Chef de l'état

Álvaro Uribe Vélez

·                                 Régime politique

République

·                                 Capitale

Bogota

·                                 Langue officielle

Espagnol

·                                 Région

Amérique (hémisphère nord)

·                                 Superficie

1 139 000 Km2

·                                 Population

46 039 000 hab. ( en 2005)

·                                 Densité de Pop.

40.42 hab./Km2

·                                 Monnaie Nationale

Peso colombien (COP)

·                                 Cours en Euros

0.00039660 (au 21/06/2007)

·                                 Pnb

80,488 Milliard(s) de dollars

·                                 Indice de Développement Humain (rang mondial)

0,785 (69) ( en 2003)

·                                 Fête(s) Nationale(s)

20 juillet (Indépendance, 1819)

·                                 Devise Nationale

Liberté et ordre (Libertad y orden)


Le saviez-vous ?

·                            Deal : en 1984, le cartel de Medellin a proposé au gouvernement de rembourser les 25 milliards de $ de la dette extérieure colombienne en échange du libre trafic de drogue.

24 juin 2007

ECOTOURISME

SS850674Il manquait au premier "post" relatant la visite à Marsella, une partie du récit. Géraldine, impatiente, l'ayant envoyé avant même que j'ai pu le terminer ! Mais peut-être valait-il mieux qu'il en soit ainsi. Le premier  aurait été trop long si j'y avais tout mis et cela me permet de vous donner  ici un exemple d'écotourisme dans la région du café. De plus j'ai quelques photos du lieu que vous pourrez consulter dans l'album que je vais adjoindre à ce message.

Il est vrai que la région du café, dispose de nombreux atouts pour attirer les citadins qui souhaitent se reposer le temps d'un week-end prolongé :  la beauté des sites naturels de moyenne et haute montagne avec la présence de nombreux volcans dont certains culminent à plus de 5 000 mètres, la présence de "fincas" typiques (fermes traditionnelles de la région du café); l'exceptionnelle bio-diversité de la région  et la tranquillité de ces villages ruraux où ne se rencontrent que des vaches qui paissent tranquillement, des chevaux qui s'ébattent dans des vastes prairies ou des plants de café à perte de vue qui poussent lentement à l'ombre des vastes feuilles de bananiers.

C'est ainsi que sur la route du retour entre Marsella et Pereira, nous avons fait, à l'initiative de  Jose notre chauffeur et guide,  une halte dans une de ces nombreuses fincas reconverties en auberges écotouristiques nommée "Los Lagos" (Les lacs). Il faut dire qu'il était près de 14 heures et que la faim me tenaillait un peu. La Finca était assesz avenante et très traditionnelle avec sa terrasse  encorbellée et protégée par un avant-toit. La "parilla" (barbecue) y était installée et quelques rares clients étaient en train de terminer leur déjeuner. Je me réjouissais déjà à l'idée de pouvoir savourer dans ce cadre-là le plat traditionnel du département de Caldas dans lequel nous nous trouvions :  le "Sancocho de Pollo", sorte de soupe qui mélange des morceaux de poule, le maïs, le yuca, la pomme de terre et "l'arepa" (traditionnelle galette de maïs sans saveur), le tout agrémenté d'un peu de piment.  Or, déception, cette finca ne proposait pas ce plat à son menu... il fallait se contenter du grand classique colombien : un "asado de carne" ou tranche de viande assez fine mais aussi en géneral assez mal coupée et ultra-cuite. Plat qu'en dépit de la présentation que j'en fais je ne dédaigne pas. Mais, Géraldine étant végétarienne, les enfants ayant déjà mangé et moi étant un peu déçu, nous décidâmes d'un commun accord, de ne pas manger au grand dam de Jose notre chauffeur et guide, qui espérait bien se régaler du plat du jour aux frais de la princesse.

C'est donc avec le ventre vide mais le coeur léger que nous avons demandé à la jeune fille qui faisait office de réceptionniste et au propriétaire du lieu de nous faire visiter un peu les installations. Jose, toujours lui, leur ayant dit que nous comptions revenir bientôt pour séjourner dans la région et que nous choisirions peut-être leur finca.  Et c'est ainsi que pour la plus grande joie des enfants, nous avons emprunté, le petit sentier, longeant et surplombant le lac, qui menait aux "cabañas", petites chambres construites à l'aide de matériaux naturels qui s'inscrivent harmonieusement dans le paysage. Il faut dire que ce sentier en côte, bordé d'arbres tropicaux tout bruissant du ramage et du plumage d'oiseaux exotiques était de nature à plaire aux enfants. Et que dire de la tortue d'eau somnolent au bout d'une branche qui enchanta Lila et Maxence, fervents lecteurs de "Franklin" ?  Mais comment ne pas évoquer également l'inquiétante et fulgurante apparition devant nous de cet immense serpent à la tête jaune et au corps noir qui nous fixa un instant avant de glisser promptement à travers les buissons, de traverser à la nage le lac en contrebas, pour réapparaître sur l'autre berge avant de disparaître définitivement dans le luxuriante végétation ? La jeune réceptionniste qui nous devançait en nous vantant la beauté et la sécurité de l'endroit en fut toute retournée; le propriétaire du lieu, crut lui être plus "rassurant" en nous disant, hilare, qu'il connaissait bien ce serpent, en quelque sorte vieux locataire du lieu, "très utile pour chasser les rongeurs nuisibles". De quoi laisser penser qu'il y avait en plus des rats dans le coin ! Quoi qu'il en soit, Géraldine, Lila et Maxence qui marchaient en arrière ne furent pas témoins de cette rencontre. Quant à moi, je m'en veux un peu, à l'heure  où je rédige bien confortablement ce petit texte, de n'avoir pas eu la présence d'esprit de dégainer mon appareil photo numérique pour rapporter un sssouvenir sssuplémentaire de cccette finca nommée Lagossss et de sson ssserpent.

   

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23 juin 2007

Parenthèse

montaigneVoilà 4 jours que j'ai posté le premier message de ce blog et déjà vos nombreux commentaires (3!) font peser sur moi un poids que je n'imaginais pas. Figurez-vous, lecteurs compréhensifs, que je me suis forcé ce samedi matin (matin difficile car la soirée d'hier fut bien arrosée, je vous expliquerai plus tard pourquoi) à relire mon dernier message que j'avais écrit avec l'enthousiasme des débutants pour en ôter les "scories". En effet, les plus lettrés d'entre vous (et dieu sait si vous êtes nombreux dans mon entourage professionnel !), auront sûrement été sensibles à l'orthographe approximative et à la syntaxe moyennement académique du premier "post" (terme consacré pour ce type de texte).  Un comble pour quelqu'un supposé enseigner la langue. Heureusement que les Inspectrices de l'Education Nationale, n'étaient pas dans le secteur; j'aurais encore fait leurs délices. Figurez-vous encore, que je me suis même vu ce matin, passer le précédent message au correcteur d'orthographe !!! Incroyable non ?

Bon, ce préambule étant fait,  j'en profite pour saluer particulièrement Cécile, toujours égale à elle-même et fidèle en amité, mon vieil ami Norbert l'arcachonnais dont j'avais perdu la trace et  Stéphanie dont nous suivons les péripéties castelroussines ( pardon pour l'orthographe de ce dernier mot  car je l'ignore et j'ignore si le correcteur automatique le connaît) par blog interposé. J'attends les commentaires et les nouvelles de ceux qui ne se sont pas encore manifestés. Patrick F. tu dors ?

Bon, ces salutations étant faites, vous vous demandez certainement quel rapport entretient ce post avec ce dont je suis supposé vous parler : la Colombie ?  A vous de faire le lien car, pareil à Montaigne (notez l'audace de la comparaison !), je me plais à divaguer, à suivre le fil de ma pensée, à sauter d'une idée à l'autre pour mieux revenir au sujet qui nous (pré)occupe : à savoir la Colombie.

Mais c'est promis, dans le prochain message, je vous parlerai de "l'écotourisme dans la zone Caféière", des "faux billets de 50 000 pesos", de "Sarkozy vue par la presse colombienne", ou même de "la célébration de la Fête de la Musique à Pereira", dernier sujet qui a un rapport avec la soirée arrosée d'hier dont je vous parlais au début de ce "post"...

Que de récits palpitants en perspective !

   

19 juin 2007

Visite à Marsella

SS850621La Colombie est un pays oú les jours fériés sont nombreux. Et la plupart du temps, les jours fériés qu'ils tombent un mardi un jeudi ou un mercredi sont systématiquement placés le lundi. Ainsi, ces jours fériés, au lieu d'être isolés dans la semaine, se transforment en pont. Très pratique pour se balader dans la région ou pour aller se reposer dans une finca.  Ainsi, la première quinzaine de juin a vu se succéder deux ponts consécutivement. Cette semaine et la semaine passée. Nous en avons donc profité pour aller faire un tour dans la région oú nous habitons, la "région du café", direction Marsella.

Ce petit village, situé à environ 1800 mètres d'altitude, dans le département de Caldas, voisin du nôtre (Pereira se situe dans le Risaralda), porte un nom qui vous rappelle certainement une ville française connue. Il n'est pas rare en effet, que les localités de la région portent un nom à consonnance européenne : exemple : Finlandia, Venezia, Turin, Israël, Dinamarka etc... Selon certains, ces dénominations sont liées au fait que les villes ou villages en question, auraient été crées par des gens ayant vécu dans les pays sus-nommés.  le village oú nous sommes allés a-t-il été fondé par des Colombiens ayant vécu à Marseille, voilà qui serait surprenant !  Et rien ne permet de la confirmer.   

Bref, nous avions décidé de visiter ce village pour son église, son jardin botanique, son cimetière et sa maison de la culture.  Nous avons dû vite déchanter : en effet, la maison de la culture était fermée et le jardin botanique, en pleine réfection, également.  Nous avons donc dû nous contenter de visiter l'église, superbement bien entretenue, et le cimetière, remarquable par sa construction en terrasses, qui offre, en son point culminant un beau panorama sur les environs.  La place centrale (Place Bolivar évidemment), vaut elle aussi le détour en raison de ses palmiers et des maisons coloniales qui la bordent. Ces maisons rappellent le passé colonial de l'Amérique du sud, leurs couleurs et la présence des palmiers assurent l'exotisme. 

Nous avons donc fait une agrëable balade de l'église au cimetière avant de revenir sur la place Bolivar oú nous nous sommes désaltérés, enfin, moi et José notre chauffeur et guide attitré quand nous allons faire un tour dans la région.  Moi à l'aide d'une bière Costeña et lui d'un jus de fruit.  Pendant ce temps, Géraldine s'occupait de Lila qui dévalisait l'étalage des gateaux secs du marchand et Maxence dormait paisiblement dans sa poussette. Bien sûr, cette halte s'accompagnait des désagréments habituels de l'Amérique du Sud : la "musique populaire" qui, comme toujours joue à tue-tête et sur laquelle, les locaux aiment à s'enivrer.

Quoi qu'il en soit la balade fut on ne peut plus sympathique. La route, pour aller de Pereira à Marsella est très jolie,  avec ses collines plantées de café ou de bananiers et ses panoramas vertigineux sur la vallée du Risaralda,  Nous avons même, sur le chemin aller, fait une halte paisible, dans une petite auberge, remarquable par sa structure en "guadua" (le bambou local) où nous a été donnée l'occasion de goûter le "café à la panela" (la panela étant la substance très sucrée que l'on tire de la canne) accompagné de son morceau de fromage blanc : une coutume locale !  Lors de cette pause, Lila à pu récupérer une "guayaba" (goyave) et j'ai pu photographier la plante qui produit le "Lulo", petit fruit rond dont on tire un savoureux jus de fruit. 

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