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Chroniques colombiennes
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Chroniques colombiennes
13 décembre 2007

Course dans la rue 8#16

Hier, je me suis aventurée, à pied, sans le savoir, tout d’abord, dans les quartiers « populaires » du centre, (traduire ici par: « franchement pas sûrs ») de Pereira non pour faire la brave, me faire voler mon sac ou me faire kidnapper mais tout simplement pour la bonne cause. En effet, la veille, un employé du magasin « Fantasia » m’avait répondu, au téléphone, que « oui, ils avaient bien une « monopatineta con dirección » » (comprendre « une patinette pour enfant de deux ans et demi ») et j’étais super heureuse d’obtenir, enfin, cette réponse. Il faut dire que pour Noël, j’avais pensé que ce jouet/véhicule ne déplairait pas à Maxence et j’étais allée auparavant dans tous les centres commerciaux et magasins de jouets « fréquentables » pour trouver mon/son bonheur mais tous étaient en rupture de stock. J’avais également regardé, sur internet, les sites de Fnac éveil, Amazon, etc…sans plus de succès (toujours en rupture de stock ou impossibilité de livraison en Colombie).

Bref, dans le secteur de la rue 8, je marchais d’abord plutôt guillerette, à l’idée d’aller chercher le fameux cadeau. Mais, bientôt, après deux coups de fil de Pascal m’informant que selon différentes sources colombiennes, il ne faisait vraiment pas bon traîner dans ce quartier, en ce moment, vu que les bandits opéraient et qu’ils repéraient de préférence les femmes seules, j’accélérai le pas, serrant mon sac contre moi, en essayant d’éviter les personnages forcément patibulaires, pour tenter de me réfugier au plus vite, dans le magasin. Or, trouver le bon « Fantasía » ne fut pas chose aisée puisque plusieurs boutiques différentes portaient le même nom et n’avaient évidemment pas le produit convoité. Puis, quand, enfin, je le trouvai ainsi que le jouet chinois, de qualité plus qu’improbable, Pascal, lors d’un troisième appel de recommandation, m’indiqua qu’il fallait faire également gaffe aux taxis, qui pouvaient être friands d’enlèvement et de rançon, en cette période de festivités coûteuses…

Finalement, à la sortie du bazar populeux, un pauvre hère (qui reçut quelques pièces), héla, d’autorité, à l’aide de son chiffon, une voiture jaune (taxi), dont je communiquai directement le numéro à Pascal (ce qui aurait facilité, au cas où, ma recherche) et heureusement, le chauffeur, bien intentionné, me ramena à la maison, sans incident.

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