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Chroniques colombiennes
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13 novembre 2007

CAP SUR ARMENIA 2 : LE JARDIN BOTANIQUE, LES PAPILLONS ET LA TARENTULE

SS852821       Parmi les attractions de la région d'Armenia, on citera évidemment le Jardin Botanique de Calarcá, petite ville située à environ 15 minutes de voiture de la capitale du Quindío. Réputé pour la variété des espèces végétales et animales (surtout des oiseaux) qui s'y trouvent, il l'est également pour son "mariposario" (photo ci-contre), que l'on pourrait traduire par "papillonarium" ou "lépidoterium", et pour ses salles où sont présentées de sympathiques bestioles typiques de la région telles les tarentules, scorpions, coléoptères et autres mygales dignes des meilleurs films d'indiana Jones.  Evidemment, les enfants attendaient avec impatience le rendez-vous avec ces hôtes des forêts tropicales.

       Ainsi, après avoir acquitté les 10 000 pesos ( soit 3,35 €) par personne que coûte l'entrée du parc, nous avons pu jouir d'une balade assez sympathique.  Précisons que nous avions, pour l'occasion, ressorti la poussette, doutant que Maxence puisse tenir tout le parcours qui dure près de 2 heures, sur ses deux petites pattes (Il est à souligner qu'il est possible de faire tout le parcours avec une poussette, ce qui est assez remarquable, eu égard au fait que l'on a vraiment le sentiment de se trouver en pleine jungle).

      Précisons également que la balade ne peut se faire sans guide et qu'il est impossible de manger autre chose que des chips, des cochonneries salées ou des yaourts (dont la date de péremption est à surveiller de près).

La balade en`photos.

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Reconstitution du département du Quindïo.  On distingue bien Armenia et Calarcá (au fond au centre), au pied de la Cordillère Centrale (la liña) qui s'élève à`plus de 3 000 mètree avec des sommets à plus de 5000 mètres.

Zone sismique, Armenia fut presque entièrement détruite en 1999 par un tremblement de terre d'une rare amplitude

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Les nombreux ponts suspendus qui agrémentent le parcours dans le jardin botanique ont fait les délices des enfants.

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Le parc compte une zone d'observations d'oiseaux depuis des petites cabanes; Toucans, colibris, Barnqueros au programme.

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Le "Yarumo", espèce d'arbres de la région dont les racines peuvent croître hors de la terre.

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Le "mariposario", à la forme suggestive, sur lequel on peut avoir une vue panoramique si l'on accepte de faire l'ascension d'un pylone branlant.

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Bel exemple de ce que l'on peut faire avec la "guadua", espèce de bambou de la région, ultra-résistant et utilisé masivement dans la construction.

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Maxence, qui n'a pas un goût prononcé pour les insectes, songeur devant cette fourmi rouge grossie 150 fois environ.

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Assortiment de bestioles inquiétantes et ... assez communes dans le pays.

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Un des plus beaux papillons exposés. Nous n'en verrons pas hélas de tels dans la "cage aux papillons".

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Dans la cage aux papillons, Lila, émerveillée, n'était pas toujours très rassurée...

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Maxence et Lila amusés et  intrigués et un peu effrayés devant la familiarité des papillons.

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Une jolie bague ...

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Passation de papillons... En enduisant le doigt de salive, les papillons venaient parfois s'y poser.

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19 novembre 2007

FILANDIA : SES VERTES COLLINES ET SES SCENES DE VILLAGE

Filandia_5      Filandia est un gros village sur la route d'Armenia que l'on peut atteindre rapidement (30 minutes) et facilement (route à double voies) depuis Pereira.  Nous en avons donc profité ce dimanche matin, attirés par le panorama indiqué sur le guide que nous avons acheté récemment et la réserve naturelle qui abrite, toujours selon le guide, des centaines de mamifères et d'oiseaux.   

    Il est de fait que nous n'avons pas été déçus par le panorama qui s'est offert à nous depuis les différents belvèdères qui bordent la partie sud du village : le relief andin semble avoir été ici poli par les ans et  est comme adouci par la couche de végétation, vert tendre, qui le recouvre. Avec un peu d'imagination et en faisant abstraction des bananiers et autres espèces tropicales, nous aurions pu avoir le sentiment que nous trouvions Toscane, dans les environs de San Miniato.  Très reposant et apaisant.

       Notre seul regret fut finalement de ne pouvoir en profiter; combien nous aurions aimé,  en effet, emprunter des petits sentiers aménagés entre ces collines pour aller de "Fincas" en "Fincas" (fermes traditionnelles) ; combien nous aurions aimé herboriser au passage avec les enfants;  ou bien encore observer quelques specimens des espèces que l'on signale au visiteur quand il arrive pas la route. Mais las, ces petits chemins de randonnée, s'ils existent, requièrent la présence d'un guide ou d'une personne qui connaisse bien le coin car, sans cela, il faut "abandonner toute espérance"...

      Nous avons bien essayé de prendre des renseignements auprès de l'autochtone; lequel nous a dit que nous nous trouvions déjà dans la réserve que nous cherchions et qu'il était possible d'emprunter des sentiers et  de laisser la voiture "un peu plus haut". Mais là encore, nous n'avons vu aucun sentier qui semblait s'enfoncer dans les champs ou les bois environnants. Tous ceux que nous apercevions, menaient invariablement au portail grillagé d'une Finca. Très classique, cette incapacité à voir ce que l'autochtone nous présente comme évident. Nous ne devons pas vivre dans la même dimension...

     Cependant, parmi les images que je retiendrai : la petite place du village qui, comme dans tous les villages de Colombie, a gardé sa vocation  de lieu de rencontre et de sociabilité, particulièrement le dimanche où le spectacle est particulièrement distrayant.  La plupart des gens qui  transitent par la place ce jour-là sont sur leur 31. Les hommes du cru se promènent, en général, vêtus d'un pantalon à pinces et d'une chemise soigneusement repassée qu'on devine être celle "du dimanche"; mais ce qui retient surtout l'attention du visiteur c'est le chapeau à bords recourbés, typique de la région, qu'ils arborent fièrement et qui leur donne des airs de cow-boys de western. La panoplie de ces cow-boys des tropiques  est généralement complétée par le petit poncho (un carré de tissu percé en son centre pour y passer la tête) qu'ils portent la plupart du temps replié sur l'épaule.

     Tout autour de la place, sous les maisons multicolores aux balcons de type colonial, les jeeps Willyz de toutes les couleurs attendent sagement que les villageois les prennent d'assaut afin de se rendre dans quelque finca ou village alentour pour faire du commerce, pour rejoindre leur famille ou pour passer du bon temps.

  D'autres hommes viennent discuter entre eux et se mettre au courant des dernières nouvelles du village. Ceux en tout cas qui n'accompagnent pas les femmes, elles aussi sur leur 31,  qui se rendent d'un pas décidé vers l'église avec des enfants qu'elles tirent par le bras.   Mais le plus sympathique, ce sont ces petites scenettes de la vie quotidienne,  et ces échanges de politesse que l'on peut saisir au détour des allées de la place entre les gens qui s'y croisent et se connaissent tous depuis  l'enfance sûrement. Petit monde rassurant qui semble avoir été abrité des grands bouleversements du monde.

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Scène de village. Filandia - Colombie

18/11/2007

 

 

   

21 novembre 2007

Les goûts et les couleurs ...

Voici un petit inventaire de ce qu’aiment et détestent les deux loupiots :

Lila adore :                                                      

  • manger avec les doigts,            
  • tremper ses tartines de miel dans une infusion ou du thé,
  • quelques recettes de sa maman : le houmous, les croissants au jambon (même, voire surtout au petit-déjeuner), les spaghettis à la sauce au fromage, les beignets de courgette / aubergine, le crumble aux pommes, le cake aux pommes, le crumble au citron,
  • quelques spécialités colombiennes : l'"arequipe", les "buñuelos", les croûtons au fromage crémeux Colanta,
  • les mangues, les bananes, les céréales colorées, les cannelés, les crêpes, le chocolat, le pain perdu, le gâteau de savoie de grand-mamie d'Oulches, la vanille, les tortillas mexicaines au fromage, les saucisses, les calamars, les crevettes nature, les lasagnes à la viande, les oeufs à la coque, la soupe chinoise, le fromage, les carottes, le brocoli, les pommes de terre créoles en purée, le chou-fleur et les sauces (mayonnaise, vinaigrette …),
  • le riz à l’école,
  • la nouveauté,
  • prendre du « Propóleo » (remède à base de miel) même quand elle n’est pas vraiment malade,
  • se déguiser souvent,

  • les robes de mariée,

  • le rose,

  • montrer ses nouvelles robes à Antonio et Consuelo,
  • porter un gilet avec une capuche,
  • qu'on lui lise des histoires, des histoires, des histoires...
  • les photos (poser, regarder les clichés),
  • découper du papier cadeau,
  • s'écrire sur le corps,
  • fouiller,
  • les cadeaux (en donner et en recevoir),
  • recevoir des cartes,
  • souffler les bougies d’anniversaire,
  • voir ses papis et mamies,
  • lire « la princesse coquette » avant de s’endormir en pyjama "Charlotte aux fraises",
  • se rendormir sur le matelas ou le canapé du salon,  la nuit,
  • la « douche indonésienne » ,
  • danser, chanter,
  • "une chanson douce",  "Emilie Jolie", le « tourbillon de la « ville » » de Jeanne, version Moreau ou mamie de Scoury,
  • jouer à la maîtresse avec son petit frère,
  • revenir en mini bus de l’école et dire "chao" à ses petits camarades quand elle en descend,
  • les animaux, les bébés, les enfants et les gens en général.

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En revanche, elle n’aime pas, mais pas du tout :

  • la sieste à l’école quand tout le monde y compris son petit frère dort, sauf elle,
  • la soupe à l'école
  • la musique trop forte à la télé ou au ciné,
  • qu’on isole son frère après une crise de rébellion.

Maxence, lui, aime beaucoup :

  • que sa maman lui apporte directement son bib à température ambiante, au lit, à six heures du mat,
  • manger avec une fourchette,
  • les fraises au sucre, les céréales au petit-déjeuner, l'ananas tout sucre made in Colombia (on le comprend, c'est à se damner !), les pommes, les pêches au sirop, les gâteaux secs, le beurre et la farine crus, les oeufs de caille durs, le jambon, le poulet, le fromage râpé, la semoule, les pâtes, le riz,
  • partager le capuccino de 16 h avec ses parents, le week-end,
  • boire du "kumis"(yaourt nature sucré) à la paille,
  • quelques-uns de mes desserts : le gâteau au yaourt, le cake au potiron,
  • regarder par la fenêtre, feuilleter tout seul et attentivement ses livres,
  • les véhicules,
  • prendre son bain,
  • regarder les avions pendant des heures à l'aéroport
  • marcher pieds nus,
  • porter des vêtements avec des poches,
  • faire des pyramides ou mettre des objets de la même famille à la queue leu leu,
  • faire "le vendeur ambulant"
  • faire du trampoline sur son ancien lit de bébé,
  • escalader la commode, la voiture, les grilles aux fenêtres,
  • jouer dans les placards,
  • traîner à la médiathèque, à l’école ou en promenade tout un tas d’objets insolites (bottes en caoutchouc, alcool à 90º, pelle,  râteau…),
  • les peluches,
  • charger à bloc sa remorque de tricycle avec tous  ses albums de Franklin, tous les "little people", tous les cd...
  • que son papa le conduise en voiture « bleue » (comprendre "blanche") à l’école,
  • regarder les images de "Martine en avion", de Quasimodo et de Tintin,
  • piquer l’autre livre préféré de sa sœur  (« A l’école maternelle ») au moment du coucher,
  • se faire câliner par Lila après avoir été grondé,
  • s’asseoir à côté de sa maman et regarder le journal télévisé de France 2 sur TV5 pour voir des trains et des avions puis éteindre le récepteur dès le générique de fin,
  • veiller jusqu’à 21h pour faire des câlins à Pascal, à son retour du travail.

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Par contre, il déteste :

·        les bestioles (mouches, vers de terre ... provoquent chez lui des frissons d’horreur mais il s'habitue peu à peu aux cafards, insectes très courants dans les maisons colombiennes),

·        l’habillage et le déshabillage,

  •   manger des « gâteaux cassés »,
  • les carottes et les raisins secs.

.

26 novembre 2007

L’anniversaire de Juan-Miguel et le coup du parapluie

Beaucoup de petits Colombiens fêtent leur anniversaire à l’école. Deux jours avant la célébration, on reçoit une invitation à l’effigie de Fresita (Charlotte aux fraises) ou de Winnie Pooh. Souvent, les parents organisateurs louent les services d’un animateur qui maquille les enfants et fait un spectacle de marionnettes qui inclut un fort message d'ordre moral ou sanitaire/hygiénique, style : « il est très important de bien se brosser les dents, » tandis que généralement les petites têtes brunes sont en train de s’empiffrer de sucettes et de bonbons. Bien sûr, il y a aussi beaucoup de bruit, de chansons enfantines, un gros gâteau très décoré avec plein de couleurs et une grosse bougie dessus, des confettis, des ballons. Puis, chaque petit invité repart avec un petit sac  rempli d’autres cochonneries gélifiées, de biscuits et de petites balles.

    Mercredi dernier, j’ai trouvé dans le sac nounours rose, un petit carton Spiderman à l’attention de « Lila et Maxos Tecier » (c'est indéniable, il  aurait été vraiment plus facile pour notre fils de s’appeler Estebán,  Emilio ou Gabriel …) annonçant que Juan-Miguel fêtait ses 4 ans le surlendemain. Vendredi, lila et Maxence sont donc allés à l’école, tout heureux, chacun avec un petit paquet à offrir. Les parents de Juan-Miguel avaient cette fois choisi de louer un "brinca brinca" (château gonflable) pour amuser les petits.

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     A la sortie du mini bus scolaire, mes enfants avaient l’air réjoui de présenter leur cadeau (original et bien pratique en cette saison) : un parapluie. Parapluie qu’ils ont ouvert et qu’ils ont fait passer difficilement et dangereusement de porte en porte dans toutes les pièces. Maxence, plus que jamais dans sa période « lubie » a même tenu à l’installer sur la table près de son assiette pour le dîner. J’ai néanmoins évité (de justesse) les épisodes « Maxence prend son bain avec son parapluie » et « Maxence dort avec son nouveau doudou parapluie » !

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3 décembre 2007

Tiens, on dirait décembre

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Ambiance dicothèque à la fête de fin d'année de l'Alliance.

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Lila se prépare à chanter à la fête de fin d'année de l'école. Comme les autres enfants, elle porte un "gorrito de navidad" mais le sien a une drôle de perruque blonde incorporée !

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Maxence a lui aussi son "gorrito" mais trop fatigué, il restera sur les genoux de maman lors de la fête.

SS853290Les enfants ont reçu leur diplôme (les Colombiens sont extrêmement friands de ces papiers décorés qu’ils encadrent et exhibent principalement sur leur lieu de travail), diplôme en expression artistique et en informatique pour Lila et diplôme en expression artistique pour Maxence.SS853293

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Le sapin est de sortie pour l’habillage (il était déjà exposé depuis les premiers jours de novembre dans beaucoup de familles colombiennes)

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4 décembre 2007

Liquides et jolis couverts : ruses pour une diversification alimentaire

Quand Lila et Maxence reviennent de l’école à 17h30, ils sont épuisés, grognons, irritables et désirent seulement avaler 500 ml de lait d’emblée, au détriment d’un dîner plus équilibré. Après avoir essayé plusieurs menus qui n’ont pas marché, j’ai compris finalement tout dernièrement que Maxence ne refusait pas systématiquement toute nourriture pour peu qu’elle soit sous forme bien liquide. C’est ainsi qu’il a accepté avec un visible plaisir le potage aux brocolis + le yaourt nature à la paille 3 jours de suite. J’ai comme le pressentiment que je vais décliner cette formule en vert courgette, orange carotte, orange potiron …

Lila, elle, est un petit peu moins difficile quant aux solides et pour lui faire avaler du chou fleur béchamel qu’elle ne voulait plus goûter depuis quelques temps, je lui ai simplement proposé les jolis couverts « triplés », cadeau de tata Jojo, qui n’avaient encore jamais servi... Et c’est ainsi, qu’en faisant dialoguer la fourchette fille et la cuiller garçon, elle a terminé son assiette sans rechigner…

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8 décembre 2007

L'alumbrado du 7 décembre - barrio "Los Alamos"

                                   SS853316                                 Le mois de décembre en Colombie est un mois festif. Et les festivités commencent vraiment le 7 décembre, veille du 8, jour férié consacré à la Vierge. Le 7 au soir donc, a lieu "l'Alumbrado" ("l'illumination") dans tous les quartiers de toutes les villes et villages du pays.  Tout le monde y participe : la mairie qui illumine les bâtiments qui lui appartiennent, la "Gobernaciön" (l'équivalent de notre Conseil Général) qui fait de même pour ses propres édifices et, évidemment, les habitants qui, eux, décorent leur maison. D'abord de guirlandes lumineuses sur les façades quelques jours avant, puis le fameux soir de l'Alumbrado, de bougies (dans des photophores ou des étuis en tissu variés et colorés). Le rituel implique que les gens descendent dans les rues cette nuit-là et parcourent, en voiture ou à pied, les quartiers pour admirer ce qui peut être vraiment considéré comme un spectacle d'une grande féerie. C'est une tradition d'autant plus sympathique que les gens, en général, cette nuit-là, ouvrent les portes de leur maison et s'invitent entre voisins pour partager une coupe de vin et quelques gateaux. Bref, la nuit s'égrenne dans une ambiance bon enfant à la lueur des "lampes" votives, des feux d'artifices improvisés et au son des pêtards (la fameuse "polvora") que lancent les enfants.

        Notre quartier "Los Alamos" n'était pas en reste hier soir. Les enfants étant couchés (Maxence était un peu fiévreux et Lila épuisée par sa journée de "vacances récréatives" passée à la piscine de son école), et Géraldine de "garde d'enfants" , je me suis échappé un instant avec mon appareil photo pour prendre quelques instantanés du quartier en fête.  Le nombre de photo est limité car les piles de mon appareil m'ont lâché après quelques clichés. Elles vous donneront quand même un petit aperçu du parfum, si particulier, qui flotte en cette période de Noël en Colombie.

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La "velitas", petites bougies dédiées à la vierge qui ornent les façades.

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Le "condominio" ("lotissement") qui se trouve en face de chez nous vu depuis notre entrée. 

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Le même "condominio", dans son habit de fête

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Le jardinet de la maison de Consuelo et Antonio, où les enfants voudraient toujours être fourrés.

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La belle maison qui "fait l'angle" à côté de chez nous

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Féerie de rouge et père noël gonfable

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Autre père Noël : animé et chantant celui-ci. "Merry chrismas!"

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Palmier de Noël : logique sous les tropiques...

Voir l'album photos complet

L'Alumbrado de Lyon

9 décembre 2007

Un dimanche au centre commercial ou la "colombian way of life"

         SS853429Pereira est une ville réputée ... pour ses centres commerciaux. A tel point qu'elle est considérée comme LA ville commerciale de la "Région du café" ou  le "centre commercial régional". Elle attire ainsi tous les habitants des deux autres villes importantes des départements voisins qui consituent cette zone caféière (Manizales et Arménia) mais aussi les habitants des communes de la région. Bref, il n'est pas étonnant que, eu égard à cette vocation, les centres commerciaux soient si nombreux et si modernes. Ils n'ont rien à envier à ceux que nous possédons en France; ils seraient même plutôt en avance : le modèle étant ici, franchement américain. Nous sommes dans la "mall" typiquement "american way of life", avec ses boutiques de marques, ses restaurants (chers pour le niveau de vie), ses cinémas multiplexes, ses voitures de luxe exposées au rez-de-chaussée et ses aires de jeux pour les enfants au dernier étage.  On afflue doncde toute la région le dimanche pour y passer la journée en famille. La plupart des visiteurs n'ont pas les moyens de s'acheter ce qu'ils voient alors ils viennent pour rêver, pour sucer une glace ou s'endettent pour pouvoir se payer un peu de ce rêve à portée de main. Il faut dire qu'ici le crédit marche particulièrement bien.  Vous ne pouvez pas passer à la caisse sans que l'hôtesse ne vous demande, dès que vous sortez votre carte de crédit : "cuantas cuotas?" ("combien de mensualité?"). Vous pouvez ainsi payer tout et n'importe quoi en 5,10,15,20 mois ou plus ... Et cela pour n'importe quel montant :  30 000, 40 000, 100 000 pesos (10,15,35 euros...). On imagine qu'il est facile de s'endetter. Et les Colombiens sont endettés au-delà de toute mesure.

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      Mais je m'égare. je voulais simplement vous dire que nous avons ce matin, passé une demi-journée "colombian way of life". Géraldine avait besoin de quelques fruits et légumes qu'elle comptait acheter chez le petit épicier du coin quand je me suis rendu compte que j'avais besoin de lames de rasoirs. Nous avons donc décidé de partir à "La 14" ("la quatorce"), centre commercial le plus ancien de la ville surtout consacré à l'alimentation, aux vêtements et au matériel de papeterie etc... Bref, c'est le moins sexy de tous et le moins m'as-tu-vu. En fait de légumes et de lames de rasoirs, nous en sommes sortis le coffre rempli de sacs plastiques contenant des denrées et des objets plus ou moins nécessaires.  Lila et Maxence ont été les grands gagnants de cette virée en glanant une montre pour chacun, un livre chacun et une chaise en plastique chacun aussi...

       Puis, nous avons enchaîné vers les grands centres commerciaux du centre ville - notamment le "Ciudad Victoria" à l'image de ceux dont  je vous parlais au début  de ce billet; centre commercial agrémenté, saison oblige, d'un superbe château de conte de fées en son centre, d'une magnifique crêche et d'autres décorations noëliques qu'on n'en finirait pas d'énumérer... Puis, il ne nous a fallu que quelques minutes pour nous rendre dans l'autre centre commercial :SS853448 l'Exito (appartenant d'ailleurs au groupe français Casino) qui lui fait face.  C'est là que nous avons déjeuné, dans un espace restauration rapide immense et bruyant. Les enfants s'y sont goinfrés de  "papas a la francesa" (frites)  cartonneuses qu'ils ont badigeonnées de sauce ketchup et de "salsa rosada" (sorte de mayonnaise locale).  La matinée était bouclées et nous pouvions forts de cette expérience de "domingo a la colombiana" rentrer chez nous avec l'agréable sensation d'acculturation moderne.SS853464

Le Centre Commercial "Ciudad Victoria" vu de l'extérieur

      L'espace restauration de "l'Exito"

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La crêche de Noël ou le mélange du sacré et du profane

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Il est beau le château; mais il faut avoir fait pour 30 000 pesos (10 euros) d'achats minimum dans le centre commercial pour pouvoir y entrer 5 minutes...

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Arbre de Noël géant sur la place Ciudad victoria, située entre les deux méga-centres commerciaux

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Les centres commerciaux et leur nourriture rapide plaisent aux enfants... hélas !

13 décembre 2007

Course dans la rue 8#16

Hier, je me suis aventurée, à pied, sans le savoir, tout d’abord, dans les quartiers « populaires » du centre, (traduire ici par: « franchement pas sûrs ») de Pereira non pour faire la brave, me faire voler mon sac ou me faire kidnapper mais tout simplement pour la bonne cause. En effet, la veille, un employé du magasin « Fantasia » m’avait répondu, au téléphone, que « oui, ils avaient bien une « monopatineta con dirección » » (comprendre « une patinette pour enfant de deux ans et demi ») et j’étais super heureuse d’obtenir, enfin, cette réponse. Il faut dire que pour Noël, j’avais pensé que ce jouet/véhicule ne déplairait pas à Maxence et j’étais allée auparavant dans tous les centres commerciaux et magasins de jouets « fréquentables » pour trouver mon/son bonheur mais tous étaient en rupture de stock. J’avais également regardé, sur internet, les sites de Fnac éveil, Amazon, etc…sans plus de succès (toujours en rupture de stock ou impossibilité de livraison en Colombie).

Bref, dans le secteur de la rue 8, je marchais d’abord plutôt guillerette, à l’idée d’aller chercher le fameux cadeau. Mais, bientôt, après deux coups de fil de Pascal m’informant que selon différentes sources colombiennes, il ne faisait vraiment pas bon traîner dans ce quartier, en ce moment, vu que les bandits opéraient et qu’ils repéraient de préférence les femmes seules, j’accélérai le pas, serrant mon sac contre moi, en essayant d’éviter les personnages forcément patibulaires, pour tenter de me réfugier au plus vite, dans le magasin. Or, trouver le bon « Fantasía » ne fut pas chose aisée puisque plusieurs boutiques différentes portaient le même nom et n’avaient évidemment pas le produit convoité. Puis, quand, enfin, je le trouvai ainsi que le jouet chinois, de qualité plus qu’improbable, Pascal, lors d’un troisième appel de recommandation, m’indiqua qu’il fallait faire également gaffe aux taxis, qui pouvaient être friands d’enlèvement et de rançon, en cette période de festivités coûteuses…

Finalement, à la sortie du bazar populeux, un pauvre hère (qui reçut quelques pièces), héla, d’autorité, à l’aide de son chiffon, une voiture jaune (taxi), dont je communiquai directement le numéro à Pascal (ce qui aurait facilité, au cas où, ma recherche) et heureusement, le chauffeur, bien intentionné, me ramena à la maison, sans incident.

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15 décembre 2007

Des nouilles en bracelet et une petite fille heureuse

SS853481Ce matin, Lila a fait son premier bracelet de nouilles.

Depuis que son frère en avait fait un dans son groupe de « vacances récréatives » (qu’il avait cassé avec un certain plaisir juste après l’avoir montré), elle était quelque peu jalouse.

Donc, quand en sortant du petit car scolaire, elle m’avait posé, en grognant, son agaçante et lancinante question, identique depuis deux semaines : « maman, qu’est-ce que tu m’as acheté ?», je ne lui avais pas répondu comme d’habitude « rien ». En fait, la réponse complète est « tu sais, Lila, je ne t’ai rien acheté aujourd’hui, tu as déjà eu un livre dimanche etc etc et tu n’auras pas tous les jours quelque chose. Par contre, regarde ce que j’ai fait pour toi, hum, ce beau croissant au jambon etc etc  …».

Bref, en tout cas, cette fois-ci je lui avais montré directement le paquet de nouilles et elle en avait été super heureuse (tout comme elle l’avait été, quelques jours avant, avec sa nouvelle brosse à dents  toute ordinaire). Et, quelques heures plus tard, elle avait même tenu à dormir à côté de ses pâtes pour être sûre de ne pas oublier de les peindre le lendemain.

17 décembre 2007

Bee Movie : les tympans qui bourdonnent...

bee_movie      Qui dit période de Noël dit souvent sortie cinéma pour les enfants. Les studios américains savent y faire et sortent à cette époque de l'année nombre de films destinés au jeune public. Nous avons donc décidé ce samedi d'emmener Lila et Maxence dans le multiplexe qui se trouve au dernier étage de notre centre commercial préféré, le "Ciudad Victoria", pour voir Bee Movie, film d'animation qui raconte l'histoire d'une abeille en pleine crise existentielle.  Nous craignions un peu que le film (1h35) fût dur à suivre pour Maxence (dont c'était le 1er film au cinéma) et fît peur à Lila (qui, elle, y allait pour la deuxième fois de sa vie, après le "ratón pérez").  Mais l'expérience fut concluante : Lila est "entrée dans l'histoire" tout de suite, n'hésitant pas à répondre avec anticipation aux questions que posaient les personnages ou  criant avec ces mêmes personnages lorsqu'ils étaient en situation périlleuse. Maxence, lui, bien calé sur maman est resté attentif et stoïque même lors des scènes un peu effrayantes (heureusement peu nombreuses). Lila, elle aussi avait pris la  soin de se blottir sur papa dès le début du film, afin de se sentir rassurée.  Elle n'a pas eu peur, cette fois-ci. Elle a toutefois gardé les mains sur les oreilles durant la plus grande partie du film; la bande son étant, il est vrai un peu irritante pour les tympans et comme le dit Lila : " ça faisait du bruit et, moi, j'aime pas le bruit".

   Tu as raison ma fille, le film était divertissant et, somme toute agréable, mais moi aussi, en sortant, j'avais les tympans qui bourdonnaient.

   

19 décembre 2007

Découvertes de Risaralda 1 : Santuario

Voici quelques clichés pris sur la jolie route aux magnifiques paysages et panoramas qui mène à Santuario, à 60 km à l’ouest de Pereira et dans le village même.

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Petite fille un peu fatiguée par l'ascencion des rues du village andin

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C'est la fête au village

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Magicien qui fit surgir, de son chapeau, pour la plus grande joie des enfants, une tourterelle puis un lapereau

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Bientôt, Lila aura un papillon sur la joue

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31 décembre 2007

Noël, un 31 décembre

SS853962Cette année, voyage au Panama oblige, nous avons célébré Noël le dernier jour de l'année. Le temps était sec et il faisait 30º.
Grâce aux paquets apportés par le Niño Dios, les enfants ont eu de quoi s'occuper toute la journée. Entre la lecture du "sale canard", du "vilain bouc" et l'écoute de "la iguana y el perezoso", "la ronda de las vocales"..., ils se sont grimés en Nina Hagen et David Bowie époque Ziggy, ils ont découpé le papier cadeau, fait des constructions avec les légos, trimbalé le tracteur un peu partout et ont parcouru la distance salle à manger / bureau, maintes fois en patinette et à bicyclette.

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Maxence, petit écureuil, transporte tous les cadeaux dans la cuisine

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Lila Grenouille et Maxence coccinelle étrennent leur sortie de bain made in Colombia

4 janvier 2008

Colaborar y compartir con alegría*

En vacances, à la maison, on ne s’ennuie pas :

d’abord, on s’initie à la propreté (Lila, hors champ, ne manque pas d’encourager et de féliciter son frère lors de cet apprentissage),

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puis, on patauge dans la piscine installée dans le patio du fond,

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de la cour de devant, derrière les barreaux, sous un ciel gris et chargé d’avant la pluie, (déguisés, c’est plus rigolo) on dit « ¡hola ! » aux taxis,

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on se prépare pour le concours de sosies d’Elton John et de Michel Polnareff,

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à deux, on "fait la lecture" en espagnol de « diez patitos de goma »,

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enfin, juste avant de se coucher, on révise les couleurs avec la grande soeur et on transforme l’établi en gâteau d’anniversaire avec les bougies dessus.

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*= collaborer et partager avec joie : deux expressions très usitées en Colombie.

5 janvier 2008

Lila coquette

Les femmes colombiennes sont en général coquettes et les petites filles tendent souvent à être des modèles réduits de leur maman.
A l’école, les Manuela, Sofía, Camila et autres Valeria, camarades de Lila, en section « pre jardin » portent l’uniforme mais dès qu’une occasion se présente (fête de la récolte du café, fête de fin d’année…), elles sortent leurs souliers à (petits) talons, mettent du rose à lèvres et du bleu paillettes aux yeux, arborent d’impeccables chignons bien tirés ou de jolies anglaises bien régulières .
Lila, bien entendu, est influencée par ses copines. C’est ainsi que sa couleur préférée est maintenant le rose, qu’elle choisit toujours des objets, des vêtements avec des fleurs ou des cœurs, qu’elle ne jure que par les robes qui traînent ou qui ondulent (certainement plus esthétiques pour la danse), qu’elle parle de plus en plus de princesses et qu’elle insiste pour porter un haut assorti à son slip de bain (comme le font toutes les gamines d’ici).

La panoplie de Lila coquette

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un nouveau gilet vert "peau de tigrou" tout doux

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une "robe de cérémonie" prêtée par sa gentille cousine

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de l'eau de Cologne "Arrurrú" made in Colombia

5 janvier 2008

Noël joue les prolongations

On n’en finit pas de s’offrir des cadeaux. Après le lecteur DVD (qui nous permettra de voir enfin des films des quatre dernières années et peut-être des classiques si on en trouve), de quelques DVD pour les enfants et pour nous-mêmes (du Tarantino, du Woody Allen et "Maria pleine de grâce") achetés hier, nous poursuivons notre douce folie d'achats.
C’est ainsi que les enfants ont acquis plusieurs puzzles et que Maxence est, depuis ce matin, l’heureux propriétaire d’un bon vélo (le pauvre lorgnait tellement celui de Lila qu’on a eu pitié).

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"Cendrillon" : le premier DVD choisi par Lila

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Puzzle désopilant de fruits anthropomorphes

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Puzzle alphabétique histoire de se familiariser avec les lettres

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Superbe petit vélo de marque "Trek" pour Maxence

7 janvier 2008

Le lecteur de dvd et Woody Allen...

       

matchpoint     Non, bien entendu, je ne vous ferai pas croire que c'est moi et Géraldine sur la photo ci-contre. Mais comme mon admirable épouse vous l'a dit dernièrement (on commence à se répéter dans ce blog), nous avons fait l'acquisition dernièrement d'un lecteur de DVD à 30 € (que nous serons obligés d'abandonner, comme plein d'autres choses  en rentrant en France d'ici 1 an et demi, vu qu'ici tout marche au 110 Volt). C'est d'ailleurs la raison qui nous a poussés à attendre 1 an avant d'en acheter un (c'est d'ailleurs notre 1er, jusque-là nous carburions à l'antique magnétoscope VHS du fait que notre vidéothèque en France est essentiellement constituée de classiques du cinéma mondial enregistrés lors des "Cinéma de Minuit" de France 3 dans les années 90). Bref, tout cela pour dire que puisque nous avions acheté un lecteur, il fallait bien acheter un dvd avec pour qu'il ne soit pas réduit au rang de bibelot. Nous avons donc foncé chez le 4 le 1er marchand de dvd du supermarché EXitö pour trouver, sans trop d'espoir (et c'est un euphémisme), un film qui nous plaise. Nous en avons dégotté 3 : Maria pleine de grâce, film américano-colombien,  Kill Bill (1er épisode)  de Tarantino, et Match Point de Woody Allen.  Oui, certains doivent se marrer à la lecture de ces titres de films plus tout récents que la majorité des gens ont vus il y a déjà certainement bien longtemps. Mais pour nous, depuis la naissance des enfants et les exils répétés dans des contrées lointaines, certes exotiques, mais aussi bien  souvent encore plus désertiques culturellement que géographiquement, regarder un de ces films constitue un petit miracle : un peu une oasis dans le désert pour filer la métaphore.

     Bref, nous avions élu Match Point comme 1er film de la trilogie et franchement, je l'ai trouvé  admirable de subtilité. Comme je n'ai pas la force, ce soir de faire un commentaire personnel - et forcément pertinent -  sur ce film (d'autant plus que je dois aller voir avec Géraldine Kill Bill dès que Lila sera endormie), je vous conseille vivement, si vous ne l'avez pas encore vu, de vous précipiter pour le faire.

8 janvier 2008

Un dimanche à la campagne

Dans notre petit guide bible de la région du café que l’on consulte avant notre sortie dominicale, nous avions choisi, pour ce dimanche, la destination « el encanto », éco-hôtel situé à 25 km de Pereira.

Dans cette finca, nous avons trouvé de quoi satisfaire toute la famille : de l’espace, une piscine, des balançoires, un toboggan, une rivière, un restaurant viande et poissons qui sert aussi toute une variété de jus de fruits naturels (fruits de la passion, mangue, goyave, mûre…). Le tout dans un très joli cadre silencieux, tranquille, montagneux, tout près des plantations de café et de bananiers, que viennent à peine troubler le hennissement des chevaux et le bec du pic-vert sur le palmier sans tête (enfin soyons exacts : silencieux.... jusqu’à la mise en marche des décibels de Radio Tropicana à 10 h et tranquille ... jusqu’à l’arrivée, à 15 h,  des ventripotents remplis de bières et de leur femme et marmaille friandes de chips et de glaces !).

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chambre avec hamac

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Bientôt, sur le chemin du retour, ce seront les vaches haut perchées, grises, marron ou noires, à bosse ou non, aux oreilles pendantes ou non, qui retiendront l'attention des enfants

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Plus tard, à la piscine, Lila ne quittera pas d'un brassard une grande fille de sept ans

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des tentes spacieuses

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Lila et Maxence ont eu l'air d'apprécier l'intérieur de ces "cabanes"... Alors, pourquoi pas un plan camping lors d'un grand week-end ?

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Jolie feuille d'"heliconario"

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Pascal se serait-il mis à la pêche à la ligne ?...Non, il s'agit d'un effet d'optique. Il se contentera de faire des ricochets avec Lila.

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Une Lila heureuse de cette journée au vert, agréable et indispensable

12 janvier 2008

Marie pleine de grâce.

maria_full_of_grace_011    Ceux d'entre vous qui voudraient être sensibilisés à un problème de société colombien pourront regarder avec profit et intérêt le film américano colombien, de Joshua Marston : Maria full of grace , traduit en français par Marie pleine de Grâce et en espagnol par Maria eres llena de gracia.  Film stupéfiant (si j'ose dire) qui aborde le thème des "mulas" ou "mules", c'est-à-dire les Colombiens qui ingèrent des sachets de drogue (jusqu'à 70 !) afin de les faire passer aux Etats-Unis pour le compte de trafiquants. Le film est extrêmement réaliste, très bien documenté et très dur aussi.  Mais il rend bien compte de la vie en Colombie. Presque une enquête sociologique.

   En plus, les jeunes acteurs sont formidables (notamment l'héroïne - toujours sans jeu de mots - Catalina Sandina Moreno), et John Alex Toro, qui incarne le rabatteur, est natif de Pereira.

16 janvier 2008

Rentrée et nouveautés

C’est la rentrée pour les enfants … (enfin pour certains d’entre eux, les établissements ayant une assez grande liberté pour définir la date exacte de reprise de l’école après les grandes vacances de Noël) ; on a entendu des 3 crèches situées tout près de la maison, les pleurs déchirants des nouveaux.

SS854232Après une pause de six semaines (2 semaines de « vacances récréatives, 1 semaine au Panama et 3 autres à la maison qui commençaient à être longues), Lila et Maxence ont revêtu leur uniforme presque trop petit (et sans couche dessous maintenant pour Maxence, le grand garçon) et repris gaiement leur petite valise à roulettes avec leurs fournitures extra scolaires du semestre, à l’intérieur : papier toilette, brosse à dents, dentifrice).
Cette année, le frère et la sœur seront séparés : les professeurs ayant jugé que Maxence devait développer son auto estime et s’émanciper de sa « jumelle » (d’accord, moi, je veux bien). Lila rentre donc en section « jardin » et Maxence en section « pre jardin ».

Bonne rentrée, mes petits. Moi, ce sera mon tour, demain

22 octobre 2007

Parlez-vous le "lila" ?

Lila parle. Beaucoup. Elle jongle avec l'espagnol et le français avec une étonnante maîtrise. Ce qui ne l'empêche pas d"hispaniser" fréquemment les tournures et le vocabulaire quand elle désire nous parler en français et d'avoir à son actif de nombreux néologismes bilingues.
Ainsi, l'autre jour, la petite rapporteuse, pourtant habituellement polie, vient me voir : "maman, Maxence m'a pissé !"(que j'analyserai ainsi, après quelques secondes de stupéfaction : "pisser" (en langue lila) est un verbe dérivé de l'espagnol pisar : marcher dessus).
Plus tard, en me montrant une blessure au doigt, elle me dira "regarde, ma saignure" qu'elle traduira aussitôt à son frère, avec un parfait accent "paisa" local "¡Papi, mire, mi señura!".

Pauvre Maxence / "Maxos" */ "Maxous" *! Pauvre petit être balbutiant, perdu dans le tourbillon des mots !

*prénoms que l'école et ... Lila (quand elle lui parle en espagnol) lui attribuent.

30 septembre 2007

LILA CHANTE : "Doña Semana " - Comptine colombienne


Doña Semana Comptine colombienne
Vidéo envoyée par pagelimax

      Petite video où Lila chante une comptine colombienne en espagnol qui parle de Doña Semana ("Madame Semaine"), une dame qui a 7 enfants (les 7 jours de la semaine).  Cette comptine est donc utilisée pour faire apprendre les jours de la semaine aux enfants.  Lila a un peu "squizzé" la fin de la comptine...

12 mai 2008

Fête des mères en Colombie III

 

   La fête des mères se célèbre en Colombie début mai et non fin mai comme c'est le cas en France.  A part cela, rien de bien différent par rapport à la France. Les enfants préparent à l'école des petits objets à offrir à leur maman et apprennent soigneusement de charmants petits poèmes et de charmantes petites chansons...

La preuve en images et en musique...

9 décembre 2008

Le marchand de feuilles

A Pereira, on peut répertorier toutes sortes de marchands ambulants (qui souvent poussent de vieilles poussettes recyclées en stands roulants) : celui qui vend des avocats, celui qui vend des ananas, celui qui promène sa marmite de « mazamorra » en mobylette ou cet autre aux bras encombrés de balais multicolores. Mais, on n’avait pas encore vu de vendeur de feuilles qui aurait transformé une pièce détachée de change pour bébé en outil de travail. Et bien, c’est fait ! Maxence l’a inventé !

19 mars 2009

Paroles d’adulte

Il n’y a pas que les paroles d’enfants qui retiennent mon attention ou qui m’interloquent.

Lors de la réunion collective pour rentrée des classes en septembre dernier, la Directrice de l’école insiste pour que les enfants soient à l’heure en bas de chez eux pour attendre le car.
- L’année dernière, explique-t-elle, les chauffeurs prenaient tellement de retard à force d’attendre qu’ils devaient foncer pour arriver à 8 heures.

Personne n’a moufté dans l’assemblée mais moi, cela ne m’a pas du tout rassurée !
J’ai quand même l’impression que cette phrase n’aurait pu être prononcée en France !!

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