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Chroniques colombiennes
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Chroniques colombiennes
26 novembre 2007

L’anniversaire de Juan-Miguel et le coup du parapluie

Beaucoup de petits Colombiens fêtent leur anniversaire à l’école. Deux jours avant la célébration, on reçoit une invitation à l’effigie de Fresita (Charlotte aux fraises) ou de Winnie Pooh. Souvent, les parents organisateurs louent les services d’un animateur qui maquille les enfants et fait un spectacle de marionnettes qui inclut un fort message d'ordre moral ou sanitaire/hygiénique, style : « il est très important de bien se brosser les dents, » tandis que généralement les petites têtes brunes sont en train de s’empiffrer de sucettes et de bonbons. Bien sûr, il y a aussi beaucoup de bruit, de chansons enfantines, un gros gâteau très décoré avec plein de couleurs et une grosse bougie dessus, des confettis, des ballons. Puis, chaque petit invité repart avec un petit sac  rempli d’autres cochonneries gélifiées, de biscuits et de petites balles.

    Mercredi dernier, j’ai trouvé dans le sac nounours rose, un petit carton Spiderman à l’attention de « Lila et Maxos Tecier » (c'est indéniable, il  aurait été vraiment plus facile pour notre fils de s’appeler Estebán,  Emilio ou Gabriel …) annonçant que Juan-Miguel fêtait ses 4 ans le surlendemain. Vendredi, lila et Maxence sont donc allés à l’école, tout heureux, chacun avec un petit paquet à offrir. Les parents de Juan-Miguel avaient cette fois choisi de louer un "brinca brinca" (château gonflable) pour amuser les petits.

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     A la sortie du mini bus scolaire, mes enfants avaient l’air réjoui de présenter leur cadeau (original et bien pratique en cette saison) : un parapluie. Parapluie qu’ils ont ouvert et qu’ils ont fait passer difficilement et dangereusement de porte en porte dans toutes les pièces. Maxence, plus que jamais dans sa période « lubie » a même tenu à l’installer sur la table près de son assiette pour le dîner. J’ai néanmoins évité (de justesse) les épisodes « Maxence prend son bain avec son parapluie » et « Maxence dort avec son nouveau doudou parapluie » !

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24 novembre 2007

Voix sans issue

Questions. Quand on a une extinction de voix, qu’on a essayé, en vain, de soigner toute la journée, avec le breuvage brûlant « miracle » indonésien à base de lait/thé/miel/gingembre, comment faire pour :

  • consoler une petite fille en pleurs qui ne trouve plus son petit carnet et lui faire comprendre que ce n’est pas dramatique qu’on le récupérera sûrement le lendemain à l’école ?
  • menacer Maxence et Lila de les enfermer chacun dans leur chambre après les avoir entendus hurler et se taper dessus plusieurs fois ?
  • avertir Maxence que, non, on ne gesticule pas debout sur le banc car sinon… et bien, boum, c’est trop tard, j’avais failli te prévenir ?
23 novembre 2007

Les mauvais jours

Il y a des moments où, franchement, il y a de quoi pester (et où on préférerait être ailleurs).

  • Quand trop régulièrement, il y a des trombes d’eau en plein après-midi, une coupure d’eau ou une coupure d’électricité toute la journée.
  • Quand la nounou qu’on trouvait très affectueuse et communicative ne répond plus au téléphone, ne vient plus garder les enfants, (me privant par la même occasion de mes cours de danse du soir) et que vraiment on voudrait bien lui  demander où sont ces différents ustensiles et serviettes qu’on cherche partout.
  • Quand la dentiste, au demeurant très amicale, ne se présente pas à son cabinet pour mon rendez-vous du samedi matin à 7 heures.
  • Quand on cherche, en vain, quelque chose d’appétissant (comme du bon pain, du bon fromage...), dans un magasin d’alimentation.

22 novembre 2007

Ouf !

5h50. Maxence braille et réclame à cor et à cri son premier bib de la journée. Malheureusement, notre petit mammifère a des problèmes intestinaux et ne peut prendre son lait habituel. Panique ! Priver Maxence de son lait, c’est comme empêcher un tifosi de voir son match.

     Heureusement, nous sommes en Colombie et il suffira de le faire patienter dix-sept petites grosses minutes pour que le coursier, en mobylette, de la boulangerie " la Bohemia" de l'avenue 14, nous livre du lait sans lactose.

    Avec un peu de Smecta, tout devrait revenir très bientôt dans l’ordre pour notre petit Maxence.

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21 novembre 2007

Les goûts et les couleurs ...

Voici un petit inventaire de ce qu’aiment et détestent les deux loupiots :

Lila adore :                                                      

  • manger avec les doigts,            
  • tremper ses tartines de miel dans une infusion ou du thé,
  • quelques recettes de sa maman : le houmous, les croissants au jambon (même, voire surtout au petit-déjeuner), les spaghettis à la sauce au fromage, les beignets de courgette / aubergine, le crumble aux pommes, le cake aux pommes, le crumble au citron,
  • quelques spécialités colombiennes : l'"arequipe", les "buñuelos", les croûtons au fromage crémeux Colanta,
  • les mangues, les bananes, les céréales colorées, les cannelés, les crêpes, le chocolat, le pain perdu, le gâteau de savoie de grand-mamie d'Oulches, la vanille, les tortillas mexicaines au fromage, les saucisses, les calamars, les crevettes nature, les lasagnes à la viande, les oeufs à la coque, la soupe chinoise, le fromage, les carottes, le brocoli, les pommes de terre créoles en purée, le chou-fleur et les sauces (mayonnaise, vinaigrette …),
  • le riz à l’école,
  • la nouveauté,
  • prendre du « Propóleo » (remède à base de miel) même quand elle n’est pas vraiment malade,
  • se déguiser souvent,

  • les robes de mariée,

  • le rose,

  • montrer ses nouvelles robes à Antonio et Consuelo,
  • porter un gilet avec une capuche,
  • qu'on lui lise des histoires, des histoires, des histoires...
  • les photos (poser, regarder les clichés),
  • découper du papier cadeau,
  • s'écrire sur le corps,
  • fouiller,
  • les cadeaux (en donner et en recevoir),
  • recevoir des cartes,
  • souffler les bougies d’anniversaire,
  • voir ses papis et mamies,
  • lire « la princesse coquette » avant de s’endormir en pyjama "Charlotte aux fraises",
  • se rendormir sur le matelas ou le canapé du salon,  la nuit,
  • la « douche indonésienne » ,
  • danser, chanter,
  • "une chanson douce",  "Emilie Jolie", le « tourbillon de la « ville » » de Jeanne, version Moreau ou mamie de Scoury,
  • jouer à la maîtresse avec son petit frère,
  • revenir en mini bus de l’école et dire "chao" à ses petits camarades quand elle en descend,
  • les animaux, les bébés, les enfants et les gens en général.

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En revanche, elle n’aime pas, mais pas du tout :

  • la sieste à l’école quand tout le monde y compris son petit frère dort, sauf elle,
  • la soupe à l'école
  • la musique trop forte à la télé ou au ciné,
  • qu’on isole son frère après une crise de rébellion.

Maxence, lui, aime beaucoup :

  • que sa maman lui apporte directement son bib à température ambiante, au lit, à six heures du mat,
  • manger avec une fourchette,
  • les fraises au sucre, les céréales au petit-déjeuner, l'ananas tout sucre made in Colombia (on le comprend, c'est à se damner !), les pommes, les pêches au sirop, les gâteaux secs, le beurre et la farine crus, les oeufs de caille durs, le jambon, le poulet, le fromage râpé, la semoule, les pâtes, le riz,
  • partager le capuccino de 16 h avec ses parents, le week-end,
  • boire du "kumis"(yaourt nature sucré) à la paille,
  • quelques-uns de mes desserts : le gâteau au yaourt, le cake au potiron,
  • regarder par la fenêtre, feuilleter tout seul et attentivement ses livres,
  • les véhicules,
  • prendre son bain,
  • regarder les avions pendant des heures à l'aéroport
  • marcher pieds nus,
  • porter des vêtements avec des poches,
  • faire des pyramides ou mettre des objets de la même famille à la queue leu leu,
  • faire "le vendeur ambulant"
  • faire du trampoline sur son ancien lit de bébé,
  • escalader la commode, la voiture, les grilles aux fenêtres,
  • jouer dans les placards,
  • traîner à la médiathèque, à l’école ou en promenade tout un tas d’objets insolites (bottes en caoutchouc, alcool à 90º, pelle,  râteau…),
  • les peluches,
  • charger à bloc sa remorque de tricycle avec tous  ses albums de Franklin, tous les "little people", tous les cd...
  • que son papa le conduise en voiture « bleue » (comprendre "blanche") à l’école,
  • regarder les images de "Martine en avion", de Quasimodo et de Tintin,
  • piquer l’autre livre préféré de sa sœur  (« A l’école maternelle ») au moment du coucher,
  • se faire câliner par Lila après avoir été grondé,
  • s’asseoir à côté de sa maman et regarder le journal télévisé de France 2 sur TV5 pour voir des trains et des avions puis éteindre le récepteur dès le générique de fin,
  • veiller jusqu’à 21h pour faire des câlins à Pascal, à son retour du travail.

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Par contre, il déteste :

·        les bestioles (mouches, vers de terre ... provoquent chez lui des frissons d’horreur mais il s'habitue peu à peu aux cafards, insectes très courants dans les maisons colombiennes),

·        l’habillage et le déshabillage,

  •   manger des « gâteaux cassés »,
  • les carottes et les raisins secs.

.

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19 novembre 2007

FILANDIA : SES VERTES COLLINES ET SES SCENES DE VILLAGE

Filandia_5      Filandia est un gros village sur la route d'Armenia que l'on peut atteindre rapidement (30 minutes) et facilement (route à double voies) depuis Pereira.  Nous en avons donc profité ce dimanche matin, attirés par le panorama indiqué sur le guide que nous avons acheté récemment et la réserve naturelle qui abrite, toujours selon le guide, des centaines de mamifères et d'oiseaux.   

    Il est de fait que nous n'avons pas été déçus par le panorama qui s'est offert à nous depuis les différents belvèdères qui bordent la partie sud du village : le relief andin semble avoir été ici poli par les ans et  est comme adouci par la couche de végétation, vert tendre, qui le recouvre. Avec un peu d'imagination et en faisant abstraction des bananiers et autres espèces tropicales, nous aurions pu avoir le sentiment que nous trouvions Toscane, dans les environs de San Miniato.  Très reposant et apaisant.

       Notre seul regret fut finalement de ne pouvoir en profiter; combien nous aurions aimé,  en effet, emprunter des petits sentiers aménagés entre ces collines pour aller de "Fincas" en "Fincas" (fermes traditionnelles) ; combien nous aurions aimé herboriser au passage avec les enfants;  ou bien encore observer quelques specimens des espèces que l'on signale au visiteur quand il arrive pas la route. Mais las, ces petits chemins de randonnée, s'ils existent, requièrent la présence d'un guide ou d'une personne qui connaisse bien le coin car, sans cela, il faut "abandonner toute espérance"...

      Nous avons bien essayé de prendre des renseignements auprès de l'autochtone; lequel nous a dit que nous nous trouvions déjà dans la réserve que nous cherchions et qu'il était possible d'emprunter des sentiers et  de laisser la voiture "un peu plus haut". Mais là encore, nous n'avons vu aucun sentier qui semblait s'enfoncer dans les champs ou les bois environnants. Tous ceux que nous apercevions, menaient invariablement au portail grillagé d'une Finca. Très classique, cette incapacité à voir ce que l'autochtone nous présente comme évident. Nous ne devons pas vivre dans la même dimension...

     Cependant, parmi les images que je retiendrai : la petite place du village qui, comme dans tous les villages de Colombie, a gardé sa vocation  de lieu de rencontre et de sociabilité, particulièrement le dimanche où le spectacle est particulièrement distrayant.  La plupart des gens qui  transitent par la place ce jour-là sont sur leur 31. Les hommes du cru se promènent, en général, vêtus d'un pantalon à pinces et d'une chemise soigneusement repassée qu'on devine être celle "du dimanche"; mais ce qui retient surtout l'attention du visiteur c'est le chapeau à bords recourbés, typique de la région, qu'ils arborent fièrement et qui leur donne des airs de cow-boys de western. La panoplie de ces cow-boys des tropiques  est généralement complétée par le petit poncho (un carré de tissu percé en son centre pour y passer la tête) qu'ils portent la plupart du temps replié sur l'épaule.

     Tout autour de la place, sous les maisons multicolores aux balcons de type colonial, les jeeps Willyz de toutes les couleurs attendent sagement que les villageois les prennent d'assaut afin de se rendre dans quelque finca ou village alentour pour faire du commerce, pour rejoindre leur famille ou pour passer du bon temps.

  D'autres hommes viennent discuter entre eux et se mettre au courant des dernières nouvelles du village. Ceux en tout cas qui n'accompagnent pas les femmes, elles aussi sur leur 31,  qui se rendent d'un pas décidé vers l'église avec des enfants qu'elles tirent par le bras.   Mais le plus sympathique, ce sont ces petites scenettes de la vie quotidienne,  et ces échanges de politesse que l'on peut saisir au détour des allées de la place entre les gens qui s'y croisent et se connaissent tous depuis  l'enfance sûrement. Petit monde rassurant qui semble avoir été abrité des grands bouleversements du monde.

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Scène de village. Filandia - Colombie

18/11/2007

 

 

   

13 novembre 2007

CAP SUR ARMENIA 2 : LE JARDIN BOTANIQUE, LES PAPILLONS ET LA TARENTULE

SS852821       Parmi les attractions de la région d'Armenia, on citera évidemment le Jardin Botanique de Calarcá, petite ville située à environ 15 minutes de voiture de la capitale du Quindío. Réputé pour la variété des espèces végétales et animales (surtout des oiseaux) qui s'y trouvent, il l'est également pour son "mariposario" (photo ci-contre), que l'on pourrait traduire par "papillonarium" ou "lépidoterium", et pour ses salles où sont présentées de sympathiques bestioles typiques de la région telles les tarentules, scorpions, coléoptères et autres mygales dignes des meilleurs films d'indiana Jones.  Evidemment, les enfants attendaient avec impatience le rendez-vous avec ces hôtes des forêts tropicales.

       Ainsi, après avoir acquitté les 10 000 pesos ( soit 3,35 €) par personne que coûte l'entrée du parc, nous avons pu jouir d'une balade assez sympathique.  Précisons que nous avions, pour l'occasion, ressorti la poussette, doutant que Maxence puisse tenir tout le parcours qui dure près de 2 heures, sur ses deux petites pattes (Il est à souligner qu'il est possible de faire tout le parcours avec une poussette, ce qui est assez remarquable, eu égard au fait que l'on a vraiment le sentiment de se trouver en pleine jungle).

      Précisons également que la balade ne peut se faire sans guide et qu'il est impossible de manger autre chose que des chips, des cochonneries salées ou des yaourts (dont la date de péremption est à surveiller de près).

La balade en`photos.

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Reconstitution du département du Quindïo.  On distingue bien Armenia et Calarcá (au fond au centre), au pied de la Cordillère Centrale (la liña) qui s'élève à`plus de 3 000 mètree avec des sommets à plus de 5000 mètres.

Zone sismique, Armenia fut presque entièrement détruite en 1999 par un tremblement de terre d'une rare amplitude

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Les nombreux ponts suspendus qui agrémentent le parcours dans le jardin botanique ont fait les délices des enfants.

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Le parc compte une zone d'observations d'oiseaux depuis des petites cabanes; Toucans, colibris, Barnqueros au programme.

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Le "Yarumo", espèce d'arbres de la région dont les racines peuvent croître hors de la terre.

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Le "mariposario", à la forme suggestive, sur lequel on peut avoir une vue panoramique si l'on accepte de faire l'ascension d'un pylone branlant.

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Bel exemple de ce que l'on peut faire avec la "guadua", espèce de bambou de la région, ultra-résistant et utilisé masivement dans la construction.

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Maxence, qui n'a pas un goût prononcé pour les insectes, songeur devant cette fourmi rouge grossie 150 fois environ.

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Assortiment de bestioles inquiétantes et ... assez communes dans le pays.

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Un des plus beaux papillons exposés. Nous n'en verrons pas hélas de tels dans la "cage aux papillons".

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Dans la cage aux papillons, Lila, émerveillée, n'était pas toujours très rassurée...

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Maxence et Lila amusés et  intrigués et un peu effrayés devant la familiarité des papillons.

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Une jolie bague ...

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Passation de papillons... En enduisant le doigt de salive, les papillons venaient parfois s'y poser.

12 novembre 2007

Traversée du pont suspendu

Traversée du pont suspendu
Vidéo envoyée par pagelimax

Les accidents du terrain impose la construction de ponts suspendus qui se balancent au-dessus de la forêt tropicale : sensations assurées...

12 novembre 2007

Séance d'observation de la faune du parc.

Séance d'observation de la faune du parc.
Vidéo envoyée par pagelimax

Séance d'observation des oiseaux et de la faune locale, notamment le "guatïn", petit quadrupède herbivore de la région...

12 novembre 2007

Dans l'insectarium

Dans l'insectarium
Vidéo envoyée par pagelimax

Lila et Maxence se baladent aux milieu des collections d'insectes tropicaux cependant que le guide donne ses explications.

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