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Chroniques colombiennes
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25 mai 2008

Ça tremble en Colombie !

COLOMBIE

Violent séisme de 5,5 à Bogota

samedi 24 mai 2008, 22h12 | AFP

Un séisme de 5,5 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été ressenti samedi à Bogota et dans le centre de la Colombie, semant la panique dans la capitale, sans que l'on sache immédiatement s'il a provoqué des dommages importants.

L'organisme public Ingeominas a indiqué que le séisme de 5,5 degrés s'était produit à 14H20 locales (19H20 GMT) et que son épicentre était situé dans la localité de El Calvario, au centre-ouest de la Colombie. Selon l'institut de géophysique américain (USGS) à Washington, le séisme a atteint une magnitude du moment de 5,7.

A Bogota des milliers de personnes affolées se sont ruées dans la rue sous une forte pluie après le tremblement de terre. Pompiers et policiers se sont mobilisés, mais aucune victime n'a été signalée dans les premières informations.

Chat_seisme_70_dpi

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25 mai 2008

Grammaire, phonétique et humour

Discussion grammaire (accord de l’adjectif couleur épithète) entre Lila et Maxence autour d’un ballon jaune, souvenir de l’anniversaire de leur camarade d’école Camilo.
-« bomba amarilla » dit Maxence
- « non, amarillo » réplique Lila.
Avant que cela ne vire à la dispute, maman arbitre, intervient en donnant raison au fiston et en répétant la réponse du garçonnet. Evidemment, Lila un brin pointilleuse, chipote sur ma phonétique « non maman, pas amaría mais amarilla ». Je m’exécute et tente de prononcer comme il se doit le vrai « jaune » en espagnol. Puis finalement, Lila conclut « no mamá, no es la bomba a María, es a Camilo ».
Okay Lila, jeu de mots, set et match pour toi …

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3 juin 2008

Visite à Medellin

    Medellin_183                                                   Projeter d'aller à Medellin, c'est déjà toucher à un mythe. Medellin, ville de tous les contrastes. Classée comme la plus dangereuse du monde dans les années 90, rendue célèbre par son fameux "cartel" dominé par Pablo Escobar; mégapole de plus de 3 millions d'habitants dont une bonne partie se situe à flanc de montagne dans les semi-bidonvilles coupe-gorge des quartiers nords où de l'avis de tous il ne fait pas bon aller ; c'est aussi la ville de Fernando Botero, la ville de "l'éternel printemps", la ville la plus industrialisée de Colombie et aujourd'hui, peut-être, l'une des plus modernes, avec son métro aérien, son téléphérique, ses gratte-ciel, ses édifices intelligents, ses larges avenues, ses centres commerciaux ultra-modernes, ses stations d'épuration d'eau ; l'une des "plus éduquée" aussi ("La más educada" est d'ailleurs son slogan), avec ses musées et ses bibliothèques situées dans les quartiers sensibles (on dit "vulnérables" ici), son intense activité culturelle et sa mairie qui mène une politique volontariste en matière de culture dirigée à toutes les catégories de population...

  Jour1. Le trajet Pereira-Medellin en voiture.

    Bref, pas simple de faire le tour d'une telle ville en 2 jours comme nous nous l'étions proposé. 2 jours sur place car, en fait nous avions pris 4 jours. 2 jours de visite et, prévoyants, 2 jours de voyage en voiture. Pourtant Medellin n'est située qu'à 280 kilomètres au nord de Pereira. Mais en Colombie, il faut compter avec 5 éléments auxquels nous ne prêtons même pas attention dans notre douce France mais qui, ici, peuvent transformer un petit voyage de 3 heures en voiture en une véritable odyssée. Ces 5 éléments sont :   le relief, le climat,  la situation politique, l'état des infrastructures routières, la conduite des automobilistes locaux. 

   Medellin_384Le relief, c'est évidemment les Andes qui sont partout présentes. Ainsi, bien que Medellin soit située sensiblement à la même altitude que Pereira, il faut franchir avant d'arriver un sommet à plus de 2500 mètres par une route toute en lacets.

   Le climat, ce sont les pluies torrentielles qui peuvent s'abattre à tout moment sur le pays (surtout durant la saison des pluies d'avril à juin, que l'on appelle "l'hiver" ici) et provoquer des glissements de terrain parfois meurtiers (20 morts ce week-end) qui peuvent couper les routes pendant plusieurs heures voire plusieurs jours.Medellin_371

   La situation politique, c'est évidemment la guerilla dont l'ombre plane sur tout le pays et qui impose une surveillance policière et militaire renforcée sur les grands axes commerciaux du pays ; surveillance qui signifie aussi barrages routiers fréquents par des hommes armés jusqu'aux dents, contrôle des papiers et fouille de la voiture.

    Les infrastructures routières, c'est, en dépit des gros efforts réalisés pour construire et entretenir un réseau routier moderne (à grand renfort de péages, très nombreux en Colombie), des voies rapides qui alternent avec des tronçons étroits, mal balisés, et bourrés de nids de poules et de ralentisseurs souvent mal signalés qui peuvent, si vous ne ralentissez pas suffisamment, détruire purement et simplement votre voiture ; c'est aussi des voies qui traversent des villages et que traversent des piétons, des charrettes tractées par des chevaux, des Medellin_390cyclistes, des animaux etc.. Mais c'est aussi l'absence de signalisation , notamment aux carrefours ou lorsque vous arrivez sur une "patte d'oie", ce qui vous impose de demander votre chemin tous les 500 mètres à des villageois qui, parfois, ne sont jamais sortis de leur village ou qui vous disent d'aller "todo derecho y luego pa'lla y pa'ca y después voltea pa'lla pa' cojer la regional y otra vez todo de'echo ha'ta l'iglesia y al ronpoyn voltea la i'quierda ha'ta el puente y ...derecho ". Bref, vous y pigez que dalle et vous devez vous en remettre à votre instinct pigeonnier enfoui dans votre cerveau reptilien pour vous diriger ou bien  vous "laisser guider par la Force" ou enfin, c'est le plus sûr, attendre de tomber sur le prochain barrage policier pour, alors que le flic sur le bord de la route pour une fois ne vous demande rien, aller lui poser la question : "c'est par où Medellin ?" .

    Enfin, le 5ème paramètre est le comportement des automobilistes que j'ai même du mal à qualifier en écrivant ces quelques lignes tant il défie l'entendement pour nous Européens  et qui impose de votre part une prudence redoublée afin d'éviter le poids lourd, le bus ou le 4x4 qui double en plein virage et que vous allez forcément voir arriver en face de vous à un moment donné. Et des poids lourds et des bus, s'ils ne sontMedellin_378 pas en face ils sont devant ou derrière vous en train de se traîner à 5 km/h dans les côtes ou de vous coller dans les descentes à près de 100 km/h. A mon avis, Spielberg, avait dû faire un tour en voiture en Amérique Latine quand il a  décidé de tourner "Duel".

      Et des poids lourds et des bus, quand nous sommes partis à Medellin, vendredi, il y en avait un paquet. Et des travaux qui nous imposaient un arrêt toutes les 5 kilomètres il y en avait. Et de la pluie battante, il y en avait.  Bref, on nous avait dit 5 heures, 5 heures 30 pour aller de Pereira à Medellin, il nous en a fallu ... 8 pour rallier notre hôtel  5 étoiles avec guidage téléphonique de la réceptionniste pour finir d'arriver !!  Fourbus mais entiers et avec la perspective réjouissante de prendre une bonne douche en arrivant et de nous écrouler sur un moelleux lit "queen size".

    Las ! Nous avions oublié Medellin_006que même dans la ville "la plus éduquée de Colombie", dans la ville "la mieux organisée" et "la plus moderne", nous étions toujours en Amérique Latine. Donc, en arrivant, on nous apprend que notre chambre, celle que nous avions réservée avec 10 jours d'anticipation, n'était plus libre ! et qu'il fallait nous diriger vers un autre hôtel !! pour une nuit avant de nous rapatrier le lendemain sur celui que nous avions réservé !!! Le taxi étant pris en charge par l'hôtel. La faute à l'O.E.A (Organisation des Etats d'Amérique) qui tenait ,  pas de chance pour nous, son congrés à Medellin le week-end que nous avions choisi pour visiter la ville et dont de nombreux participants étaient hébergés dans l'hôtel que nous avions choisi... Bref, en fait d'hôtel, nous arrivons dans un "appart-hôtel", plutôt coquet mais un peu petit pour nous 4. Avec de plus, pas de service de restaurant donc obligation de commander son repas par téléphone au restaurant le plus proche...

     Et c'est ainsi que nous avoMedellin_350ns passé notre première journée à Medellin : une journée dans la voiture à rouler sous une pluie battante ; un transfert dans un hôtel qui n'était pas le bon; un papa avec une migraine d'enfer et des enfants qui, sages comme des images pendant 8 heures de voiture avaient besoin de se détendre. Ce qui se traduisit, entre autre,  par une envie irrésistible de Maxence d'ouvrir le pot de sauce qui accompagnait la salade de maman et une projection au bout du compte de ce même pot de sauce sur le jean de maman !!

  Jour 2 : Métro, téléphérique, Bibliothèque d'Espagne, Parc des pieds nus, Musée interactif.

    Le petit matin fut comme un nouveau jour. Notre taxi est venu nous chercher pour nous rapatrier sur notre "vrai" hôtel. Et nous n'avons presque pas eu à attendre pour prendre possession de notre chambre qui, agréable surprise Medellin_126était composée de deux chambres, deux salles de bain, et d'une sorte d'antichambre avec bureau et sofa. Bref, de l'espace suffisant cette fois-ci. Essentiel quand on voyage avec des enfants. Lesquels étaient heureux comme tout à l'idée d'avoir leur propre chambre et de dormir ensemble dans le même grand lit. 

  C'est donc, le coeur un peu plus léger que nous avons entrepris notre première journée de visite avec au programme : le métro, le téléphérique et le musée interactif. La première partie du voyage fut faite en compagnie d'un groupe de Chinois qu'une employée de l'hôtel accompagnait sur le même itinéraire que nous.  Donc nous avons découvert avec plaisir ce métro aérien, vaste, propre, silencieux et confortable,  sansMedellin_120 comparaison avec le métro parisien sur ces points-là. Puis, arrivés à un certain point de la ligne nous en sommes descendus pour, aussitôt après, prendre le "metro-cable" , sorte de téléphérique qui permet d'accéder aux quartiers situés à flanc de montagne. Très pratique donc pour les usagers qui peuvent accéder à leur quartier sans avoir à grimper à pied ou à attendre d'hypothétiques bus. Un moyen de transport qui plus est, écologique. Impressionnant !    D'autant plus qu'en haut, c'est une bibliothèque ultra-moderne, en partie offerte par l'Espagne,  qui domine la ville et qui s'adresse aux gamins et aux adultes des quartiers défavorisés en plein coeur desquels elle se trouve. La visite est en plus guidée si on le souhaite.  Lila et Maxence ont pu  profiter de la ludothèque : le pied, quoi !

  Mis en forme par cette petite balade, sous un soleil radieux et pas trop chaud, nous avons abandonné nos Chinois et nous sommes dirigés vers le parc des "pieds nus".  Situé à 3 kilomètres environ de la station de métro où nous sommes descendus, nous l'avons "senti passé" car Maxence, bercé par le doux ronron du métro avait eu la bonne idée de s'endormir. Et 3 kilomètres à pied avec un poids mort sur les bras, c'est pas simple. Heureusement, les vastes avenues, bordées de vastes trottoirs de cette belle ville, eux-mêmes agrémentés de petits bancs ombragés nous ont permis de faire une halte en chemin et de nourrir nos enfants (Maxence s'étant alors réveillé, ne se sentant plus "guidé par les haleurs" sans doute...) .

     Le "Parc des Pieds-nus" nous a quelque peu laissés sur notre faim. Appelé ainsi à cause des différents Medellin_079types de sable qui en recouvrent la surface, il nous a semblé un peu usurper son nom. D'autant que les enfants, avaient décidé de ne pas se déchausser justement  ce jour-là, eux qui vont toujours pieds nus ! Ils ont quand même joué un bon moment dans ce "sable" qui ressemblait pour moi à du gravier, à faire des gâteaux d'anniversaire. J'en ai profité pour somnoler sur un banc et Géraldine, comme  d'habitude, plus résistante que moi, était de garde d'enfants...

     Ce n'est qu'un peu plus tard que nous sommes allés visiter le "Musée Interactif", conçu, financé et géré par les "Entreprises Publiques de la Ville de Medellin" à des fins éducatives pour les enfants. Au programme donc, une sensibilisation au "Développement Durable" et une série d'activités qui tente de manière ludique d'expliquer aux enfants des phénomènes physiques complexes auxquels je n'ai pas compris grand-chose, d'autant  que la guide avait l'air pressée, craignant certainement que le groupe suivant ne nous rattrape. Mais Lila et Maxence ont eu l'air de bien s'amuser... Surtout dans la chambre à électricité statique qui a fait se dresser les cheveux sur la tête de Lila. Laquelle en est ressortie avec une jolie photo facturée 5 500 pesos (2 euros !).

     Nous sommes rentrés ensuite assez fourbus par cette première journée et les enfants se sont vite endormis dans leur grand lit même s'ils se sont réveillés ensuite dans la nuit, Maxence ayant la fâcheuse habitude de dormir parallèlement au lit et non perpendiculairement. Lila en a fait les frais... et nous aussi (enfin surtout Géraldine) par la même occasion.

  Jour 3.  Métro, Parc des Statues, Musée d'Antioquia, Parc Explora.   

  Medellin_155       Le troisième jour était très attendu par les enfants, extrêmement désireux et impatients de voir le "Parc des Statues" et donc, les "géants" de Botero.  En plus, il fallait reprendre le métro et pour ceci faire, introduire le ticket dans les bornes et passer par le petit tourniquet, ce dont ils ne se lassaient pas...  Cependant, cette fameuse réunion de l'O.E.A faillit bien nous jouer de nouveau un mauvais tour. En effet, à peine arrivés sur place, nous avons vu la place entourée de barrières et faisant l'objet d'un impressionnant déploiement militaire. Renseignements pris,  le Président Uribe est attendu pour le discours d'ouverture dans le Palais National ! et  le périmètre (qui contient le fameux Parc et Musée d'Antioquia) est bouclé certainement jusqu'au soir !!!  Heureusement, c'est ce qu'il y a de bon en Colombie, il suffit de marcher 200 mètres de plus pour qu'un autre policier, à qui nous posons la même question, nous laisse entrer dans le périmètre supposément verrouillé !!! au milieu des militaires casqués et armés, des officiels des différentes délégations en costume sombre ou en habits militaires et presque sans aucun touriste ou machand ambulant pour nous déranger. Et Lila et Maxence de courir tout heureux d'une sculpture à l'autre et de grimper dessus avec leurs nounours sous l'oeil étonné des officiels, des militaires en mitraillettes et des policiers en uniforme vert olive ...

     Après cette magnifique balade au milieu de ces personnages boteriens, ce fut au tour du MuséeMedellin_236 d'Antioquia d'être pris d'assaut par nos bambins, tout heureux de courir dans les immenses salles de ce musée à l'architecture très "Art moderne", et très amusés par les toiles du Maestro Botero, pleines de gros bonhommes et de grosses bonnes femmes tenant dans leurs bras grassouillets de minuscules personnages aux proportions tronquées !! Et Lila et Maxence de commenter chacune des toiles avant de partir dans des fous rires inextinguibles qui troublaient le silence du lieu et, peut-être le public des officiels sérieux de l'O.E.A qui suivaient à peu près le même parcours que nous !

  Medellin_269Après une petite halte "gatronomique" au café du Musée ("hamburger du café" au menu !), nous sommes repartis vers le Parc Explora.  Sorte de Cité des Sciences ou de Palais de la découverte où les enfants sont à la fête puisqu'on leur propose, un peu comme dans le Musée interactif, de découvrir les sciences en s'amusant. Encore, une fois, on n'a pas pigé grand-chose mais les enfants eux, se sont divertis et dépensés en participant à toutes sortes d'activités que j'aurais du mal à résumer.  Et, encore une fois, c'est moulus qu'ils sont rentrés à l'hôtel.

Jour 4. Retour sur Pereira

Le lendemain, nous sommes repartis sur Pereira et, ô miracle ! le trajet ne fut que de 5h30 ! Il faut dire que c'était un jour férié et qu'il n'y avait presque pas de circulation, et très peu de travaux.Medellin_360

Sacrée Colombie !

Le voyage en images.

 

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Medellin, une Mégapole de 3 000 000 d'habitants..., Ici, vue du quartier chic "El Poblado" depuis notre appart-hôtel.

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Autre vue de la ville, depuis le "metro cable" ou téléphérique qui surplombe ici les quartiers populaires. A l'arrière-plan, le fleuve Medellin le long duquel s'étend la ville.

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Ici, toute la famille dans le metro-cable (pris en photo par des touristes de Bogota qui partageaient notre cabine)

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Les quartiers construits à flanc de colline sont impressionnants vus de la partie basse de la ville.

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Vue de Medellin "by night"

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Des quartiers modernes (ici le centre de conventions) ...

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...avec de larges avenues...

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... et de larges trottoirs ombragés et aménagés de bancs...

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Ici le musée interactif bordé de terrasses...

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... agréables de jour comme en soirée ...

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Mais aussi des quartiers franchement plus populaires...

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..qui peuvent parfois avoir des allures de bidonvilles mais qui ici n'en sont pas (on notera en effet ici, les constructions en dur, et surtout les rues goudronnées... )

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Maxence est attentif au survol de ces quartiers populaires...

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et Lila étonnée par ces étranges cubes noirs (la "Bibliothèque d'Espagne" ) qui se trouvent au beau milieu de ces mêmes quartiers populaires...

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A l'intérieur de ces cubes c'est la fête avec cette salle d'expo agrémentée de canapés rigolos !

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... cette salle informatique pour les enfants avec plein de jeux et de programmes éducatifs pour eux !

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... et surtout la ludothèque où l'on peut se rouler par terre et faire plein de "vuelta canela" (roulades)!

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En plus, les fenêtres sont drôlement marrantes !

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Donc résumons : à Medellin, il y a plein de choses amusantes et divertissantes à voir comme : le métro-cable...

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... le métro tout court que l'on aime bien voir arriver de loin...

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... avec ses couleurs jaunes et vertes...

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C'est amusant de voir défiler le paysage à toute allure !

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... et ensuite de descendre les escaliers avec maman !

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Mais Medellin c'est aussi et surtout les sculptures de Botero, comme cet énorme chien !

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ou cette  bonne femme bien dodue...

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... ce monsieur avec des tout petits bras...

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Cet immense cheval !

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Ce grand guerrier !

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Oui, on se sent bien petit parfois...

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...vraiment petits...

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...même dans les bras de maman...

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Et Medellin c'est aussi le Parc "Explora"...

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...où l'on peut faire de l'escalade...

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... mais aussi plein d'expériences qui ont trait à la physique !

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on peut mesurer ainsi à quelle hauteur on saute et combien de calories on dépense pendant le saut !

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A quelle vitesse on court !

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on peut évaluer son sens de l'équilibre...

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observer de près les bactéries !

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... et tout savoir sur la croissance du foetus !

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Et enfin, jouer avec des balles colorées en suspension dans l'air !

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Alors vous comprendrez que le soir en rentrant on était bien contents avec mon petit frère de retrouver notre chambre à l'hôtel avec un grand lit rien que pour nous !

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9 juin 2008

Maudits réflexes

Samedi matin, j’ai emmené les enfants dans le centre ville faire une partie des formalités exigées pour l’inscription au lycée français.
Nous commençons par les tests de vision chez l’opticien, enchaînons par des photos d’identité chez un photographe crasseux, puis par une prise de sang au labo. Pour récompenser les enfants qui ont été très calmes et dociles, l’infirmière,  leur dessine une carita feliz sur leur pansement et leur remet à chacun un ballon de baudruche. Comme nous ne sommes qu´à une cuadra de l’Alliance, nous passons faire un coucou à leur papa. Avant de repartir acheter des bricoles au supermarché d’en face, sur le pas de la porte entrouverte, je dis au revoir à Noelva, à la cafeteria. Soudain, je vois Maxence s’échappant sur le trottoir pour récupérer son satané ballon qui allait s’envoler. Je rattrape in extremis l’un puis l’autre, sermonne sévèrement l’imprudent, le console puis lui explique pour la deuxième fois de la journée (dans la matinée, il avait failli déjà failli s’engager sur le dangereux bitume pour récupérer son little people) que lorsqu’un jouet tombe sur la route, « on ne bouge pas et on laisse faire maman parce que sinon…. ». Et Lila de compléter « sinon une voiture peut nous « choquer » et on va à l’hôpital ».
Revenus à la maison, je décide de m’assurer que Maxence a bien pigé la leçon et  lui pose la question piège  « qu’est-ce qu’on fait quand on laisse tomber quelque chose sur la route ? » et contre toute attente, j’entends mon « garnement » me répondre « on va à l’hôpital ! ».

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Bon, c’est décidé, à partir de maintenant : des interdictions, pas d’explications ! C’est plus prudent !

10 juin 2008

Le lit magique

Dimanche après-midi, les bambins et moi étions dans la chambre de Lila : les enfants s'amusaient et je devais absolument être à leurs côtés  pour voir les constructions de petits triangles, cubes multicolores en plastique, qu'ils détruisaient toutes les deux minutes, aussitôt après avoir été félicités, pour en recommencer d'autres toutes aussi magnifiques. Mais bientôt, serait-ce en raison du temps maussade ou du footing de dix minutes du matin (?), je finis par  m'assoupir, sans crier gare, sur le lit de ma fille puis même par tomber inexplicablement dans un  profond sommeil de 17 h à 18h30 (moi qui ne fais jamais de sieste !). Une demi-heure après mon réveil, Maxence douché et ayant avalé pour seul dîner un yaourt nature, annonça qu'il allait dormir. Et cette fois-ci, allez savoir pourquoi, il ne choisit pas le matelas du couloir, (comme Lila et lui le font habituellement) mais le lit de sa soeur, regarda quelques minutes l'immense dessin de Dora peint sur le mur et commença sa nuit. Un peu plus tard, après avoir transporté le coucou dormeur dans sa couche, je lis à Lila dans son lit, quelques histoires, puis lui dis, pour la convaincre de ne pas déménager sur le matelas, que son lit doit être magique puisque dans la même journée deux personnes se sont endormies dessus très vite.
Et bien, miraculeusement, quand je suis revenue cinq minutes après, j'ai bien trouvé ma belle au bois dormant, paisible, sous sa couette. Incroyable !

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30 juin 2008

Derniers jours d’école

Vendredi, les enfants vont dire adieu aux salles un peu froides, un peu sombres, aux fenêtres à barreaux, d’Estímulos (pour retrouver à la rentrée des espaces plus grands et plus gais ainsi qu’une pédagogie à la Française). Durant un an et demi, ils auront appris l’espagnol, la socialisation, un tas de chansons (dont « en el puente de Avignon »). De gentilles maîtresses (qui savent faire de si jolies coiffures à la petite sauvageonne) leur auront enseigné également à bien colorier, à tracer quelques lettres et à ne pas rejeter systématiquement la nourriture colombienne (viande, riz, soupe et même la « gelatina » !).
Ils quittent donc leur groupe de sept « amiguitos » pour évoluer à la rentrée (peut-être un peu perdus ?) au milieu d’une classe d’au moins trente nouveaux Camilo, María, Sofía, Juan Estebán…
Derniers jours également avec l’uniforme bleu ; dans deux mois, ils en prendront un vert foncé et blanc plutôt moche et  salissant. 
Espérons seulement, que, le matin, dans les gros bus verts polluants, ils partiront toujours le cœur léger et en chantonnant.

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10 août 2008

Retour de vacances

     Eh oui, toutes les bonnes choses ont une fin et l'on a envie de s'exclamer avec Baudelaire : " Adieu vive clarté de nos étés trop courts ! ". Aprés 1 mois de vacances en France, nous voilà de retour à Pereira, pour une troisième et dernière année. Retour définitif  prévu en août 2009...  Et comme les vacances sont terminées, pourquoi ne pas encore en prolonger le plaisir en regardant les photos prises durant le séjour ? Et  partager ce plaisir avec ceux que nous avons retrouvés puis laissés en France ?

Récit de ces petits bonheurs estivaux par Lila :

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Parmi toutes les bonnes choses que j'ai vécues cet été, je mentionnerais les retrouvailles avec le cousin Esteban à Scoury (Indre)

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... les balades avec Papy Pierrot et Mamie Jeanne toujours à Scoury

Vacances_Ete_2008_079

... les rondes enfantines avec Camille et Margaux dans leur thébaide de Longefont...

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... qui rappellent les toiles de Matisse...

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... les balades sur la "voie verte" avec les oncles et tantes (de g. à dr. Aurélie, Géraldine, Baptiste, Olivier)

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... l'arrosage des plantes le soir avec Papy Pierrot...

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... le ramassage, au petit matin, des feuilles ou des fleurs tombés la nuit dans le jardin de mamie Annette...

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... les cadeaux offerts par tonton Baptiste

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... les parties endiablées de "petits chevaux"  avec papy Pierrot et Mamie Jeanne

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... les séances dessins animés avec cousin Esteban, si rares pendant l'année (maman est stricte là-dessus)

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... le feu d'artifices du 14 juillet à Oulches (le 1er !) ...

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... les joies du déguisement en princesse grâce à la panoplie offerte par mamie Annette et tatie Valérie...

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...ou bien encore le dégusiement en fée clochette... toujours grâce aux mêmes mamie et tatie...

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... la 1ère ascension (et descente) de la mythique "Dune du Pyla"

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... la visite des châteaux : celui du "Bouchet"

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... et "Château Guillaume", tous deux dans l'Indre près de Scoury.

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... Il y eut aussi, la découverte de la nouvelle maison de mamie Annette...

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... et de sa nouvelle voiture !

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Découverte aussi de la piscine  hollywoodienne tout juste achevée de tatie Valérie...

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...et de celle, plus modeste (et glissante), de papy Pierrot...

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Il y eut : la virée à l'ile d'Oléron...

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avec son lot de baignades sur la plage de "la boirie" (Saint Denis) dans des eaux moins transparentes et chaudes que celles des Caraibes auxquelles je me suis bien habituée...

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...celle avec Gabriel et Violette à "La Jenny" près du Porge...

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... avec en prime, le spectacle des clowns Rikiki et Boulon !

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... l'anniversaire de Maxence fêté le 26 juillet (3 ans) à midi avec papa, maman, Lila et mamie Annette...

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... et le soir avec tatie Valérie, tonton Frédéric et notre grand cousin (15 ans) Maxime...

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... Puis aussi,  la visite du jardin botanique de "la bastide"... (Bordeaux rive droite)...

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... celle de "Cap sciences" sur les quais de Bordeaux récemment réaménagés...

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Il y eut, les balades apaisantes sur ces mêmes quais ...

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... et celles nutritives (pour les canards) sur les rives de la Creuse (ici à Limoges)...

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... en compagnie de "tatie Yolande",  "tonton Guy" et de cousine Anne et neveu Lucas à Panazol ... Etape familiale et gourmande qui, chaque année, est un petit moment de bonheur... 

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De retour dans l'Indre chez Patrick et Stéphanie , ce furent les bêtises très rigolotes  avec le robinet en compagnie (de g. à dr.) d'Emilio, de Violette, de Gabriel et de Céphise...

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...  les courses en brouette mémorables avec Lionel, le papa de Céphise...

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...et la chasse au trésor déguisés en pirates ( de g. à dr. Violette, Céphise, Lila, Gabriel)

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Ce fut aussi l'occasion de voir Robin des Bois, la pièce écrite, mise en scène et jouée par Patrick ( à droite sur la photo) dans les ruines de Cluis...

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... et de retour à Scoury,  la célébration de l'anniversaire de papý (né le même jour que Maxence !) avec la famille Freignant au complet (rangs des adultes : Olivier, papy Pierrot, Géraldine, mamie Jeanne, Baptiste. Rang des enfants : Esteban, Maxence et Lila).

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Enfin, j'ai pu faire plus amplement connaissance avec mon cousin Esteban à qui je plais bien je crois et que j'aime bien aussi.

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Voilà, je vous offre donc ces quelques fleurs pour prolonger un peu l'été et vous souhaiter à tous une bonne rentrée... jusqu'à l'année prochaine !

VOIR L'ALBUM PHOTO COMPLET  (pour avoir accès aux explications ou commentaires, double cliquez sur chacune des photos de l'album).

24 août 2008

En attendant la rentrée ...

on essaie de s'occuper pendant la saison sèche bien pluvieuse.

On danse sur la table basse sur de la musique de Yann Tiersen

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on fait :

des bulles

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des constructions (ici un train)

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on pose avec la mascotte du parc national agricole Panaca

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on joue au vendeur de glaces ambulant et on révise son espagnol ¡paletas! ¡crema!"

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30 août 2008

Retour en Colombie

Depuis environ 5 semaines, Lila et Maxence avaient abandonné l’espagnol pour communiquer entre eux (Maxence a d’ailleurs fait de notoires progrès dans la langue de Molière et se délecte à présent de nouvelles expressions telles que « ben dis donc » qu’il a ramenées de France). Ils l’avaient logiquement peu à peu oublié dans un contexte exclusivement francophone et à Pereira, ils ont continué sur leur lancée. Il faut dire qu’ils n’ont pas encore repris l’école et que les contacts avec les petits Colombiens et la langue espagnole se font rares (si l’on excepte les 2 heures de musique et les 60 minutes de danse hebdomadaires de l'aînée, les rencontres régulières avec Sofía et Eloísa les 2 petites filles nées de couples mixtes de 2 ans et 1 an ½, à la plaza de Francia , qui par définition parlent très peu ou alors utilisent le langage de leur mère, à savoir l’ukrainien et le brésilien !), que leurs dvds achetés ici sont pratiquement tous rayés et qu’ils n’ont pas accès aux chaînes câblées qui proposent les dessins animés saucissonnés de publicités.
Mais, hier, surprise, en feuilletant avec délices ses petits cahiers d’école de l’année dernière, Lila a spontanément repris ses expressions favorites colombiennes en contemplant les petits dessins qu’elle avait faits (« ¡qué liiiiiindo! », « Maxous, mira que …) et plus tard, j’ai même entendu, les 2 loustics chanter l’hymne de leur pays d’expatriation en hissant une taie d’oreiller (censée représenter le drapeau de la patrie) au bout d’un manche à balai !

Tout va donc bien : nos enfants caméléons reprennent assez vite réflexes et repères dans leur environnement latino-américain !

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2 septembre 2008

Rentrée

Ce matin, Lila et Maxence enfants ont découvert, pendant 2 heures et accompagnés de leurs parents, la maîtresse, la cantine et les jouets de leur nouvelle école. La plupart des papas et des mamans s’étaient munis de leur appareil photo pour fixer ces moments ; nous, nous n’y avions pas pensé. Sinon, on aurait eu un petit Maxence n'en menant pas large, quelque peu perdu sans sa sœur, au milieu de 28 camarades aussi peu rassurés que lui et une Lila tout à fait à l’aise dans son nouvel environnement.

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Jour J à la maison, avant la découverte

10 septembre 2008

Signe distinctif

A l’école de Lila et Maxence, il est fortement déconseillé, (comme souvent en Colombie, et contrairement en France, me semble-t-il), d’emmener jouets ou autres objets personnels. Les petits enfants respectent donc cette règle mais pour Maxence, le rebelle sentimental, pas question de se séparer de l’un de ses doudous : « Nounours grand », « Koala » ou « Salvador » qu’il « aime beaucoup jusqu’au toit ».
Et puis, comme ça, au milieu de tous ces bonshommes identiques en survêt vert, sa sœur le retrouve facilement à la récré : il y a forcément un écolier qui a repéré « el niño con el peluche ».
Eh ! Rusé le garçon ...

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14 septembre 2008

Méfiez-vous DELL ! (1)

DellLogo                                                                        L'Ambassade, ou plutôt l'Ambassadeur,  alerté par le sous-équipement informatique des "centres de ressources" des Alliances Françaises, fait envoyer généreusement en novembre dernier à chaque AF de Colombie deux ordinateurs flambant neufs de marque DELL que nous installons dans la bibliothèque qui se transforme du coup en "médiathèque".

        8 mois plus tard, pendant nos vacances en France évidemment, ces mêmes ordinateurs, encore sous garantie, tombent en panne. Aussitôt, le technicien de maintenance de l'AF se met en contact par courrier électronique avec le S.A.V de Dell qui commence à lui expliquer comment faire pour diagnostiquer le problème et lui demande d'envoyer par mail les messages d'erreur qui apparaissent à l'écran, puis de prendre des photos des appareils. Les indications étant insuffisantes, on lui demande ensuite d'ouvrir la "tour" puis de déconnecter différents éléments qui composent le "hard-ware" et de lire les informations qui s'affichent à l'ecran et les réactions de l'ordinateurs (le voyant est-il rouge, vert, orange; fixe ou clignotant ? etc.) et d'envoyer tout cela par mail toujours.  La politique  de SAV de Dell étant de n'envoyer un technicien de réparation que lorsque le problème a été diagnostiqué (avec l'aide du client donc !) et seulement pour le problème diagnostiqué.

     Bref, après deux semaines de manipulations et l'identification du problème (carte-mère morte, rien que ça), Dell, la multinationale, envoie l'ordre de réparation à un petit atelier de réparation local sous contrat avec elle.  Le rendez-vous est pris par courrier électronique toujours.

      Le jour dit, le technicien de maintenance de l'AF, qui travaille de 12h à 21 heures, vient exceptionnellement le matin pour recevoir le réparateur qui ne pouvait se déplacer l'aprés-midi. Vers 10 heures, il reçoit un coup de fil alarmé du réparateur en question qui lui dit : "Je suis dans la rue 21 , mais il n'y a pas d'avenue 4". Mon technicien lui répond :" Mais si, en face du supermarché Ley". "Non, je ne vois rien".  Bref, après 5 minutes d'un dialogue de sourd, le réparateur finit par comprendre : "Hayyyy, hermanooooo , es que yo estoy en Bogotá !..." ("ah! Mon frère, c'est que je suis à Bogotá !"). Eh oui, dommage en effet... nous, nous étions à Pereira, comme l'indiquait pourtant l'ordre de réparation...

       Cela aurait dû m'énerver, mais cela m'a rassuré. J'ai su que j'étais bien rentré en Colombie... et que la mondialisation et la course à la compétitivité me donneraient encore de beaux posts à écrire, pendant quelques années.

(A suivre...)

27 septembre 2008

Le rendez-vous du dimanche

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      Eh oui ! Le dimanche, c'est le rendez-vous téléphonique hebdomadaire avec mamie Annette via Skype qui permet d'appeler pour presque rien voire gratuitement à l'autre bout du monde. Quand Lila voit papa sortir les écouteurs, elle se précipite et s'écrie : "Moi d'abord ! Moi d'abord !" et tient le "micro" pendant 10 minutes, expliquant tout ce qu'elle a fait dans la semaine, ce que fait son frère etc...  Puis c'est au tour de Maxence : " A moi maintenant !" Un peu plus dur à comprendre que Lila, mamie doit souvent tendre l'oreille. Mais qu'importe ? C'est tellement bon d'entendre ses petits enfants à l'autre bout du monde. N'est-ce pas mamie ?

      Et le mardi. Rebelotte !  Mais avec mamie Jeanne et papy Pierrot...

18 octobre 2008

Inquiétante Colombie

  posicion_de_magia                                                                     Il y a un mois de cela, un professeur de l'Alliance souffre de maux de tête dus à un rhume. Il décide de sortir acheter de l'aspirine près de chez lui. Il habite en plein centre ville de Pereira. Nous sommes un samedi soir. Il est environ 21 heures. Les "droguerias" (sorte de pharmacies) sont ouvertes tard en Colombie. Il est accompagné d'un ami. Sur le chemin du retour, un type qui fume une cigarette les aborde et leur parle pendant un petit moment en leur soufflant la fumée au visage.  Le type les accompagne jusque devant leur immeuble. Il monte avec eux. Peu après, ils perdent connaissance. Ils se réveillent le dimanche soir après avoir dormi prés de 17 heures. L'ordinateur, le téléphone portable, l'appareil photos, les montres, leurs vêtements, l'argent liquide ont disparu. Ils ne se souviennent absolument plus de rien.

      Quelques semaines plus tard. Un collègue de l'Alliance, dans une autre ville, aprés l'inauguration d'un événement culturel, sort avec deux de ses employés et une amie dans un bar/discothèque. Au bout d'un petit moment, il sort pour fumer une cigarette et prendre l'air. Un type, style rappeur, entreprend de converser avec lui. Au bout de quelques minutes, il souffle sur une petite poudre qu'il a dans la paume de la main en direction du collègue. A ce moment-là arrive un taxi. Le collègue monte dans le taxi en question avec le "rappeur" sous les yeux héberlués de ses amis qui sortent du bar à ce moment précis.  Ils lui demandent ce qu'il fait. Il dit que tout va bien et compose le numéro d'un autre taxi qu'il connait bien pour ramener ses amis chez eux. Quelques minutes plus tard, il perd connaissance. Le dimanche après-midi, sa copine est devant chez lui, inquiète de sa disparition soudaine et de ne pas avoir eu de nouvelles depuis plus de 17 heures. La porte de la propriété qu'il habite est désespérément close. Elle est sur le point d'appeler la police quand un taxi arrive et éjecte un homme au visage tuméfié et ne portant plus que ses chaussettes et son caleçon déchiré. Le chauffeur, vociférant, crie que l'homme en question lui doit 20 000 pesos et qu'on doit le payer. La copine qui reconnait son ami, paniquée, paie et voit le taxi disparaitre dans un nuage de poussière. Il s'agit bien du collègue, dépouillé de tout ce qu'il avait sur lui, un oeil au beurre noir, le dos labouré par des griffures et, lui dira-t-on plus tard à l'hôpital, sans doute "abusé sexuellement".

     En Colombie, on appelle ce genre de mésaventure le "paseo du milionario" : la "balade du millionnaire". Il illustre parfaitement un "modus operandi" très fréquent ici. L'agression par l'utilisation de la scopolamine. Substance assez terrifiante contenue dans certaines plantes qui s'attaque au système nerveux central. Cette substance, transformée en poudre que l'on appelle ici : el "polvo magico" ("la poudre magique") ou la "poudre du zombie" qui  provoque d'abord la perte totale de volonté propre et la soumission aux ordres de l'agresseur puis plonge la victime dans un profond sommeil  proche du coma.  A son réveil, la victime ne se souvient absolument pas de ce qu'il s'est passé durant ce sommeil comateux . Et elle ne s'en souviendra jamais.  A forte dose, elle peut entrainer la mort.

   Dans les deux cas, les victimes qui avaient nettement vu leur agresseur et ont voulu porter plainte à la police. Dans les deux cas, on leur a fait comprendre que cela ne servait à rien et on a pratiquement refusé de la prendre.

   Ces deux cas ne sont pas si rares que cela. Beaucoup de Français et de Colombiens disent cependant que l'insécurité en Colombie est un mythe et que "ce n'est pas plus dangereux qu'à Paris".

Quelques témoignages ? Cliquez-ici.

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28 octobre 2008

Activités d’intérieur

Pendant les vacances, à la maison, on prépare quelques décorations pour Halloween, on complète le cahier de vie du lycée, on dessine plein de petits personnages avec des papillons, on se traite de temps en temps de « gordito/gordita » mais en plus on s’amuse beaucoup avec les « jouets ménagers » : l’aspirateur, les brosses, les éponges…

C’est vraiment chouette les vacances !

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10 novembre 2008

Maxence à l’université

Le samedi de 10 h à 12 h, quand Lila s’initie au xylophone pendant son cours de musique pour les plus de 4 ans, à quelques dizaines de mètres de chez nous, je laisse à Maxence carte blanche pour aller où il veut.
En  gros, il n’a que 2 possibilités : le campus de la fac ou la plaza de Francia. Ces dernières fois, c’est l’université qui a eu sa préférence (certainement parce qu’il craint, le timide, de tomber sur l’accompagnatrice du car scolaire ...). Sur place, Maxence joue d’abord avec ses petites voitures tout en  jetant un regard amusé au nombril découvert de quelques étudiantes. Puis, direction le « bus de Franklin », le trajet des planètes (en répétant au passage les explications de papa),  ou le parcours « moyen » bien rafraîchissant du jardin botanique (pour le plaisir de traverser les ponts, de ramasser des tas de petits bâtons, et dans l’espoir de voir en liberté un joli oiseau (« barranquero »), un écureuil « rouge » ou des papillons multicolores).
Et, finalement, qui l’eût cru ? : ça passe vraiment vite 2 heures sans la grande sœur…

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18 novembre 2008

Le livre doudou

Contrairement à son frère, Lila ne s’endort pas en serrant fortement une peluche. Non, ces dernières nuits, Ricitos de oro (comme l’appelle l’auxiliaire de la maîtresse) se glisse sous la couverture et place le livre de Rachel Bisseuil et Christian Guibbaud traduit en espagnol, à ses côtés.
Zed l’éléphant est aveugle mais surtout il est l’ami rassurant d’une souris blanche qu’il protège des méchants.
Avec ce géant gris tout près d’elle, notre fillette blondinette est tranquille : les loups de ses cauchemars ne viendront plus hanter son sommeil !

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23 novembre 2008

Riches heures de lecture, de relecture et de cinéma...

    Un petit rappel des différents livres lus ou relus depuis cet été et des différents films vus par Pascal.

Relectures

    Je ne peux pas dire que j'ai beaucoup lu de manière suivie ces derniers mois. Ce furent surtout des relectures pendant les vacances de juillet en France. Qui sait ? une sorte de nostalgie des mes années de lycée et d'Université...

Gatsby le Magnifique

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       Ce récit assez court m'avait beaucoup touché lorsque je l'avais lu aux alentours de 18 19 ans. Surtout le passage final où l'on découvre le petit calepin de jeunesse du héros devenu bootleger dans lequel étaient consignés tous les exercices à faire pour devenir un être un peu exceptionnel.  La saveur et l'atmosphère fitzgeraldienne demeurent mais j'avoue avoir été moins enthousiaste à la relecture qu'à la lecture.  Est-ce les années qui ont passé ? Est-ce la nouvelle traduction ? Je ne saurais le dire. Le dernier paragraphe du livre, où il est question de "la lumière verte et de l'extatique avenir qui d'année et année recule devant nous",  garde cependant toute sa force. Rien que pour ce paragraphe final, la relecture vaut le coup.

Risibles amours

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     Même constat que pour Fitzgerald à la relecture de ce recueil de nouvelles qui n'était pas parmi mes préférés de Kundera. Relecture agréable mais sans plus. J'ai déjà presque tout oublié.

Le Loup des Steppes

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     Véritable livre culte pour moi lorsque j'avais 18 20 ans, j'ai relu avec plaisir le récit du personnage singulier de Harry Haller auquel, pour tout dire, je m'identifie assez. (Et même peut-être de plus en plus en vieillissant).

Lectures

Entre les murs

Entre_les_murs  Maman, tenait vraiment à le faire lire à son prof de français de fils. Bien lui en à pris. Loin de la polémique que ce livre à pu faire naitre en France, je l'ai trouvé plutôt réussi. Ni diatribe contre l'Institution, ni évocation romantique et gnangnan du prof missionnaire, le récit  se déroule comme une année scolaire : avec ses doutes, ses espoirs, ses déceptions, ses petites réussites, ses moments de colère et de dépression et de solitude. Le tout dans cet univers un peu carcéral qu'est l'école. Bref, entre les murs.

Belle de jour

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     Rien à voir avec Bégaudeau, même s'il se passe beaucoup de choses aussi entre les murs de la maison où évolue l'héroïne du roman. Mais il s'agit là des murs d'une maison close. Je n'avais jamais rien lu de Kessel, même pas Le Lion, c'est dire! Je ne savais même pas que c'était Kessel qui avait écrit ce roman, ne connaissant que l'adaptation cinématographique sulfureuse de Bunuel avec Catherine Deneuve. Eh bien ce fut une découverte ! J'ai notamment était sensible aux oppositions entre la lumière et l'ombre; ombre  que porte en elle l'héroïne et qui sait, peut-être chacun d'entre nous ?

   A relire d'urgence dans ces temps  funestes et Big Brotheriens où l'on ne parle plus que de transparence.

   Vive l'obscurité !

Revue Polar Spécial

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     Bon évidemment, il fallait bien que je lise un peu de Ellroy. En l'occurrence, il s'agit surtout d'interviews et de réflexions plus ou moins théoriques ou autobiographiques. Intéressant mais pas de révélation.

  Moisson noire

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      Ici, c'est un peu l'arnaque. L'éditeur met Ellroy en haut de la couverture du bouquin mais en réalité, il s'agit de nouvelles policières choisies par le grand auteur. Quelques lectures intéressantes sans doute mais j'avoue que quelques mois plus tard, il ne m'en reste pas grand chose.  A relire plus tard.

El Cartel de los Sapos

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          Véritable phénomène d'édition, télévisuel et de société, aucun Colombien sans doute n'ignore ce "Cartel de los Sapos" (traduire par "Le Cartel des crapauds"), témoignage d'un narcotrafiquant repenti sur le Cartel moins connu que ceux de Medellin ou de Cali mais tout aussi féroce qui fut celui du "Norte del Valle"... juste à côté de Pereira.  Je suis en train de le lire, je vous en dirai donc plus plus tard.

COTE CINEMA

       Bon, bien sûr, avec les enfants, il y a belle lurette que nous n'allons plus au cinéma avec Géraldine. Les (rares) films que je vais mentionner ci-dessous ont donc tous été vus sur le câble lors de mes nuits d'insomnie la plupart du temps.

Massacre à la tronçonneuse

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     Le genre de petit film symapthique  que je ne peux que regarder tout seul. Géraldine étant totalement hermétique à ce genre. Moi, j'en suis assez friand. Et puis, je dois dire que la plastique de Jessica Biel participe peut-être de l'intérêt que l'on peut y prendre.

                                                                                                

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(Jessica Biel) Euh.. cliquez pour agrandir...

Closer

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         Un peu pris en cours de route, j'ai apprécié ce film qui parle des affres du désir, de la jalousie et de la trahison.  Des acteurs plutôt charismatiques et en plus, Nathalie Portman en strip-teaseuse. Adaptation réussie d'une pièce de théâtre à l'origine.

  Un homme d'exception 

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     Ce film retrace le parcours édifiant de John Forbes Nash Jr, mathématicien de génie et prix Nobel d'Economie en 1994. Un prix Nobel pas tout à fait comme les autres car atteint de schyzophrénie. Une personnalité d'exception qui méritait bien en effet de voir sa vie mise en scêne par Hollywood. Un hymne à l'effort individuel, à l'amour, au génie, à la renaissance. Bref, un film assez américain dans l'esprit plein de valeurs morales et donc oscarisé. Mais très prenant aussi et qui donne envie d'en savoir plus sur la théorie des équilibres, des jeux, la géométrie différentielle et les équations aux dérivées partielles . Et puis Russel Crow est tout à fait impressionnant dans ce rôle assez différent de celui qu'il tient dans Gladiator.

28 novembre 2008

Spectacle de fin d'année (1)

spectacle_Lila_063Novembre, c’est déjà la fin de l’année et qui dit fin d’année en Colombie, dit forcément fêtes, spectacles…
Afin de clôturer 2008 en beauté et en vue de la présentation de leur travail de l'année dans le théâtre de la ville, Lila et ses copines de l'école de danse répétaient donc depuis 2 mois,  très sérieusement le vendredi (et même quelques dimanches matin) et presque inlassablement la chorégraphie des dalmatiens.
Le spectacle intitulé « la vida es un carnaval » dans lequel 13 groupes d’enfants, d’adolescents et d’adultes exécutaient 23 danses (salsa, pop, hip hop, mambo, jazz, folklorique national et international...) fut donc présenté mardi soir devant une salle  comble (de 840 places),  composée des parents, grands-parents, oncles, tantes (...) des élèves. Nul n'aurait pu manquer "l’événement culturel"!
Et c’est vrai que nous passâmes tous une très bonne soirée tant les danseurs avaient la pêche ;
notre petite loutre, quant à elle, effectua sa petite démonstration de bon cœur, bien que certainement fatiguée par les longues heures d’attente passées dans les coulisses avant et pendant le spectacle.

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A la maison, Lila, qui adore se déguiser, essaie son costume de scène

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la tenue complète avec les oreilles de dalmatien

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28 novembre 2008

Le monde animal selon Maxence

Maxence n’aime pas forcément tous les animaux. Il n’est pas franchement rassuré devant les étranges bêtes que sont les reptiles et les insectes. Alors, il a tendance à les voir légèrement plus gros qu’ils ne sont en réalité.
Ainsi, lorsqu’il nous avertit qu’il veut sortir de la piscine parce qu’il y a une libellule (invertébré venimeux s’il en est !), il y a de fortes chances qu’il s’agisse en fait d’un vulgaire moucheron inoffensif qui agonise dans le chlore.
Et oui, Maxence a une vie pleine d’aventures puisqu’il a déjà été menacé, dans notre maison même, par :

-une abeille (comprendre une banale  mouche),
-une guêpe (une fourmi)

-un "escorpion" au plafond (un papillon de nuit),
-un serpent (un ver de terre)

-et un iguane (un lézard évidemment !).

On oublie donc l’éventualité d’un petit périple en Amazonie colombienne, en famille ! La faune composée de « fourmis, d’araignées géantes, et d’une multitude d’insectes plus ou moins inquiétants », d’anacondas (dixit le petit futé), ce ne serait vraiment pas un bon plan pour notre garçon !

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15 décembre 2008

Fête de communion

En décembre, en Colombie, les enfants de 8 à 12 ans peuvent également faire leur communion. Après la cérémonie à l’église, le matin avec la famille, une petite fête peut être organisée avec d’autres invités (voisins, collègues, amis).

Pour préparer cette réception, les parents et grands-parents donnent beaucoup d’eux-mêmes pour faire plaisir à leur enfant (dans ce cas-ci, le papa qui travaille durement tous les jours a eu droit exceptionnellement à un dimanche de repos) et se chargent donc :
- de planter les décors de la réception : souvent dans la salle à manger (quelquefois un ancien garage). Ils suspendent des ballons et disposent des chaises de jardin (qu’ils auront louées) et une table au fond de la pièce sur laquelle trônent la « torta » (gâteau blanc et doré pour cette occasion) et l’urne destinée à recevoir les enveloppes avec de l’argent pour la communiante,
-  de transformer le personnage central en véritable petite mariée (avec l’aide précieuse d’une coiffeuse quand même),
- d’inviter beaucoup d’enfants,
-d’employer quelques animateurs/ clowns/magiciens/ acrobates pour distraire les plus jeunes et faire gagner des cadeaux en organisant des petits concours de danse, de chaise musicale...
- de prévoir bonbons, glaces,  boissons gazeuses plus quelques bières (surtout pour les hommes) et une petite liqueur
.

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Ici, un petit concours de danse sur fond de reggaetón

16 décembre 2008

Coquetterie

A 4 ans ½, Lila est prête à tout pour ressembler aux petites filles des publicités ou à ses petites camarades… Prête à faire des pointes une fois par semaine, juste pour posséder le même tutu rose que la fillette sur le prospectus de l’agence de voyage, prête à accepter de souffrir pour avoir des boucles d’oreilles comme toutes les gamines qui ont les lobes percés, depuis qu’elles sont bébés en Colombie, (mais il faut avouer qu’elle n’a pas fait une seule grimace de douleur lors de son passage chez la bijoutière. Même pas mal !).
Et aujourd’hui, elle m’a déclaré qu’elle voulait des cheveux lisses (bon, j’étais d’accord, pour les paillettes sur le visage pour présenter son spectacle de danse mais le fer à lisser, non…. On attendra quand même…).
Et pourquoi pas les cheveux teints en brun, les lentilles de contact marron et des séances de solarium pour être le sosie de Daniela ou de Catalina, non plus ?

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17 décembre 2008

Fiction et réalité

Petite conversation entre une enfant curieuse et un peu inquiète et une adulte.


- Lila : ça existe les monstres ?
- Moi : comme on voit sur tes livres avec d’énormes pattes et une tête verte ? Non …
- Ah… et les dragons ?
- Non, juste dans les histoires…
- Hum... et les dinosaures alors?
- Ils ont disparu depuis très longtemps …
- Bon…. et les loups ?
- Oui, mais il n’y en a pas ici et ils attaquent surtout les moutons…
- Et les méchants, la foudre, le feu ?
- Ça par contre, ça existe et un peu partout …

Et oui, ma loutre, faut faire gaffe, y a quand même du danger dans notre "beau" monde réel ! 

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20 décembre 2008

Petit Max Blond veut devenir Grand

Maxence voudrait bien conduire mais pour cela, il faut être grand, comme son papa, forcément.
Alors, pour grandir, Maxence mange. C’est fou ce qu’il avale en ce moment ! (à l’école, il est l’un des rares à demander du rab de soupe !) et chaque fois qu’il finit son assiette, il se mesure en vérifiant qu’il n’a pas dépassé  le petit repère inscrit sur le mur de la cuisine, depuis le début du repas !
Et puis, pour se persuader qu’il n’est plus tout petit, même s’il n’a pas encore rattrapé sa sœur ou son père, il veut à l’instar de Petit Ours Brun dans son livre, tout faire tout seul. Et gare à nous, si pour apaiser ses cris, nous essayons de l’aider à faire sortir de ce tube presque vide, ce maudit dentifrice ! Ou si on tente de dégager sa tête coincée dans l’encolure de son T-shirt ou encore de donner un petit coup de pouce à sa fourchette pour piquer ces pommes noisette décidément rebelles.
Alors, oui, mon fiston : la persévérance, c’est bien mais la persévérance alliée à la patience et au calme, ce serait encore mieux
!

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21 décembre 2008

Joyeux anniversaire Géraldine

                                                                                     anniversaire_G_raldine_d_c_2008_006Née le 16 décembre 1970, Géraldine fêtait donc ses 38 ans. Avec quelques jours de retard car, emploi du temps oblige, je n'avais pas eu le temps de faire les emplettes.  C'est néanmoins dans une ambiance sympathique et plus détendue que ces dernières semaines que nous avons célébré cet événement car j'étais en vacances dès samedi 13 heures...  et ce soir dimanche c'est les vraies vacances qui commencent avec un départ vers Rio de Janeiro pour 1 semaine...

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