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Chroniques colombiennes
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Chroniques colombiennes
14 septembre 2008

Méfiez-vous DELL ! (1)

DellLogo                                                                        L'Ambassade, ou plutôt l'Ambassadeur,  alerté par le sous-équipement informatique des "centres de ressources" des Alliances Françaises, fait envoyer généreusement en novembre dernier à chaque AF de Colombie deux ordinateurs flambant neufs de marque DELL que nous installons dans la bibliothèque qui se transforme du coup en "médiathèque".

        8 mois plus tard, pendant nos vacances en France évidemment, ces mêmes ordinateurs, encore sous garantie, tombent en panne. Aussitôt, le technicien de maintenance de l'AF se met en contact par courrier électronique avec le S.A.V de Dell qui commence à lui expliquer comment faire pour diagnostiquer le problème et lui demande d'envoyer par mail les messages d'erreur qui apparaissent à l'écran, puis de prendre des photos des appareils. Les indications étant insuffisantes, on lui demande ensuite d'ouvrir la "tour" puis de déconnecter différents éléments qui composent le "hard-ware" et de lire les informations qui s'affichent à l'ecran et les réactions de l'ordinateurs (le voyant est-il rouge, vert, orange; fixe ou clignotant ? etc.) et d'envoyer tout cela par mail toujours.  La politique  de SAV de Dell étant de n'envoyer un technicien de réparation que lorsque le problème a été diagnostiqué (avec l'aide du client donc !) et seulement pour le problème diagnostiqué.

     Bref, après deux semaines de manipulations et l'identification du problème (carte-mère morte, rien que ça), Dell, la multinationale, envoie l'ordre de réparation à un petit atelier de réparation local sous contrat avec elle.  Le rendez-vous est pris par courrier électronique toujours.

      Le jour dit, le technicien de maintenance de l'AF, qui travaille de 12h à 21 heures, vient exceptionnellement le matin pour recevoir le réparateur qui ne pouvait se déplacer l'aprés-midi. Vers 10 heures, il reçoit un coup de fil alarmé du réparateur en question qui lui dit : "Je suis dans la rue 21 , mais il n'y a pas d'avenue 4". Mon technicien lui répond :" Mais si, en face du supermarché Ley". "Non, je ne vois rien".  Bref, après 5 minutes d'un dialogue de sourd, le réparateur finit par comprendre : "Hayyyy, hermanooooo , es que yo estoy en Bogotá !..." ("ah! Mon frère, c'est que je suis à Bogotá !"). Eh oui, dommage en effet... nous, nous étions à Pereira, comme l'indiquait pourtant l'ordre de réparation...

       Cela aurait dû m'énerver, mais cela m'a rassuré. J'ai su que j'étais bien rentré en Colombie... et que la mondialisation et la course à la compétitivité me donneraient encore de beaux posts à écrire, pendant quelques années.

(A suivre...)

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