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Chroniques colombiennes

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Chroniques colombiennes
4 juillet 2008

Vive les vacances ...

jusqu'au 7 août en France !

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A bientôt !

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4 juillet 2008

Chao amiguitos

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A 15 heures, aujourd'hui, les petits enfants disaient au revoir à leurs camarades Lila et Maxence (en partance pour la "douce France"), sur le pas de la porte de l'école et leur laissaient sur leur cahier des petits messages gentils signés de leur main...

2 juillet 2008

¡Liberaron a Ingrid!

Ingrid

Betancourt, de 46 años, fue rescatada el miércoles en un operativo militar, junto con tres estadounidenses y 11 efectivos del Ejército y la policía colombiana, secuestrados por las izquierdistas Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (FARC) .

30 juin 2008

Derniers jours d’école

Vendredi, les enfants vont dire adieu aux salles un peu froides, un peu sombres, aux fenêtres à barreaux, d’Estímulos (pour retrouver à la rentrée des espaces plus grands et plus gais ainsi qu’une pédagogie à la Française). Durant un an et demi, ils auront appris l’espagnol, la socialisation, un tas de chansons (dont « en el puente de Avignon »). De gentilles maîtresses (qui savent faire de si jolies coiffures à la petite sauvageonne) leur auront enseigné également à bien colorier, à tracer quelques lettres et à ne pas rejeter systématiquement la nourriture colombienne (viande, riz, soupe et même la « gelatina » !).
Ils quittent donc leur groupe de sept « amiguitos » pour évoluer à la rentrée (peut-être un peu perdus ?) au milieu d’une classe d’au moins trente nouveaux Camilo, María, Sofía, Juan Estebán…
Derniers jours également avec l’uniforme bleu ; dans deux mois, ils en prendront un vert foncé et blanc plutôt moche et  salissant. 
Espérons seulement, que, le matin, dans les gros bus verts polluants, ils partiront toujours le cœur léger et en chantonnant.

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22 juin 2008

La fête de la musique de Lila, Maxence et de leur maman

musique_expo_005Samedi, les enfants et moi avons accompagné Pascal, à Cartago où l’annexe de l’Alliance de Pereira, organisait la fête de la musique, de 15h à  22 h 30. En fin de matinée, tandis que Pascal tentait de régler des milliers de problèmes logistiques pour l’événement (son, « chiva » pour transporter le public vers les trois scènes de la ville, le mini bus pour transporter les 9 artistes du groupe phare de Bogota …), je m’installais «  tranquillement » avec les enfants dans l’un des meilleurs hôtels de la ville  (ce n’était pas le Hilton mais un hôtel agréable, quoique plutôt vieux et rustique), faisais la ronde avec eux dans la petite piscine (« a la rueda rueda de pan y canela … »). Tout était paisible, Lila et Maxence avaient trouvé un copain avec lequel faire du toboggan. Quand soudain, depuis les toilettes où je m’étais absentée 65 secondes, j’entends les pleurs de Lila puis je vois le sang couler de sa tête partout sur sa robe puis sur mes bras. Ma fille me dit qu’elle est tombée de la balançoire. Souffle de panique. Maxence a une envie pressante à ce moment même, une cliente de l’hôtel s’en charge. La réceptionniste appelle un taxi pour mes deux bambins et moi, direction la « clínica del norte ». On m’oblige d’abord à décliner mon identité, à présenter la carte de sécurité sociale de l’enfant tandis que le chauffeur de taxi accompagne la fillette au fond d’un couloir. On m’indique ensuite que Maxence ne peut me suivre… Heureusement, Beatriz, directrice adjointe de l’Alliance de Cartago, son mari, et Pascal, prévenus par l’hôtel, me rejoignent. Tout le monde peut finalement voir Lila et nous voilà bientôt rassurés : bien qu’un peu pâle,  notre petite fille n’a plus mal et  la blessure est peu profonde, dixit la dame en blanc. Chacun réintègre donc son poste de travail. Pour ma part, je reste avec mes deux loupiots dans un box de l’hôpital, sans jouets, sans rien (seulement quelques biscuits qui traînaient dans mon sac), dans l’attente d’un médecin occupé à traiter des cas plus urgents (infarctus), au milieu de cris de bébés et d’enfants légèrement blessés et plus angoissés que souffrants, me semble-t-il. Trois heures après ( !),  le médecin finira juste par appliquer un pansement sur le cuir chevelu de la petite patiente bien patiente qui n’aura même pas besoin de points de suture.
Plus tard, une fois Lila changée, nous écouterons avec Pascal et son équipe culturelle, sur la place Bolivar une demi-heure de « mariachis », avant de revenir nous coucher (la petite blessée, épuisée, n’aura même pas la force de se dévêtir) à 21  heures.

Et à 5 heures, le lendemain matin, c’est par ces petits mots mignons que Lila, en racontant à son petit frère, l’incident de la veille, nous réveille  :  « Maxous, ayer, me choqué la cabeza, me llevaron a la clínica pero no soy un rompecabezas ».
Non, ma loutre, gracias a Dios, dirait Beatriz, tu es bien entière, nul besoin de rassembler les morceaux du puzzle …

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17 juin 2008

...Que bonita es esta vida

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10 juin 2008

Le lit magique

Dimanche après-midi, les bambins et moi étions dans la chambre de Lila : les enfants s'amusaient et je devais absolument être à leurs côtés  pour voir les constructions de petits triangles, cubes multicolores en plastique, qu'ils détruisaient toutes les deux minutes, aussitôt après avoir été félicités, pour en recommencer d'autres toutes aussi magnifiques. Mais bientôt, serait-ce en raison du temps maussade ou du footing de dix minutes du matin (?), je finis par  m'assoupir, sans crier gare, sur le lit de ma fille puis même par tomber inexplicablement dans un  profond sommeil de 17 h à 18h30 (moi qui ne fais jamais de sieste !). Une demi-heure après mon réveil, Maxence douché et ayant avalé pour seul dîner un yaourt nature, annonça qu'il allait dormir. Et cette fois-ci, allez savoir pourquoi, il ne choisit pas le matelas du couloir, (comme Lila et lui le font habituellement) mais le lit de sa soeur, regarda quelques minutes l'immense dessin de Dora peint sur le mur et commença sa nuit. Un peu plus tard, après avoir transporté le coucou dormeur dans sa couche, je lis à Lila dans son lit, quelques histoires, puis lui dis, pour la convaincre de ne pas déménager sur le matelas, que son lit doit être magique puisque dans la même journée deux personnes se sont endormies dessus très vite.
Et bien, miraculeusement, quand je suis revenue cinq minutes après, j'ai bien trouvé ma belle au bois dormant, paisible, sous sa couette. Incroyable !

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10 juin 2008

Une petite fille presque bilingue

Lila reprend toujours Maxence, quand, par hasard, il se trompe de langue en s'adressant à ses parents ("No, Maxous, en la escuela, se dice "gracias" pero en la casa, se dice "merci""...) car elle, elle sait automatiquement choisir son langage en fonction de son interlocuteur. Bien sûr, la syntaxe et le vocabulaire ne sont pas toujours exacts et sont calqués sur l'espagnol ou le français ("regarde que ...", le tout nouveau rigolo "zizio" etc...) mais la gymnastique langagière est bien rôdée ; ce qui bluffe pas mal de gens.
Pensant qu'ils ont affaire à un petite traductrice instantanée, les Colombiens lui demandent quelquefois de parler en français ("¡Habláme en francés!" ou "¿ Cómo se dice "mesa" en francés?" ....) mais ils sont déçus de constater que Lila ne sait pas quoi dire et se tait ; et si un Français lui demande "¿Cómo se llama tu hermanito ?" elle répond "il s'appelle Maxence".

Bref, Lila parle espagnol avec les hispanophones (et à elle-même) et français avec les francophones ; exception faite avec son petit frère, pourtant, bien né au coeur de la France ! Bilingue, quand je veux, d'abord !

9 juin 2008

Maudits réflexes

Samedi matin, j’ai emmené les enfants dans le centre ville faire une partie des formalités exigées pour l’inscription au lycée français.
Nous commençons par les tests de vision chez l’opticien, enchaînons par des photos d’identité chez un photographe crasseux, puis par une prise de sang au labo. Pour récompenser les enfants qui ont été très calmes et dociles, l’infirmière,  leur dessine une carita feliz sur leur pansement et leur remet à chacun un ballon de baudruche. Comme nous ne sommes qu´à une cuadra de l’Alliance, nous passons faire un coucou à leur papa. Avant de repartir acheter des bricoles au supermarché d’en face, sur le pas de la porte entrouverte, je dis au revoir à Noelva, à la cafeteria. Soudain, je vois Maxence s’échappant sur le trottoir pour récupérer son satané ballon qui allait s’envoler. Je rattrape in extremis l’un puis l’autre, sermonne sévèrement l’imprudent, le console puis lui explique pour la deuxième fois de la journée (dans la matinée, il avait failli déjà failli s’engager sur le dangereux bitume pour récupérer son little people) que lorsqu’un jouet tombe sur la route, « on ne bouge pas et on laisse faire maman parce que sinon…. ». Et Lila de compléter « sinon une voiture peut nous « choquer » et on va à l’hôpital ».
Revenus à la maison, je décide de m’assurer que Maxence a bien pigé la leçon et  lui pose la question piège  « qu’est-ce qu’on fait quand on laisse tomber quelque chose sur la route ? » et contre toute attente, j’entends mon « garnement » me répondre « on va à l’hôpital ! ».

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Bon, c’est décidé, à partir de maintenant : des interdictions, pas d’explications ! C’est plus prudent !

5 juin 2008

Vache-rit

Quand Lila a des couettes

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Maxence dit qu'elle ressemble à une vache

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Et ça fait même rigoler notre cow girl aux oreilles frisées !

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