Fête des mères en Colombie III
La fête des mères se célèbre en Colombie début mai et non fin mai comme c'est le cas en France. A part cela, rien de bien différent par rapport à la France. Les enfants préparent à l'école des petits objets à offrir à leur maman et apprennent soigneusement de charmants petits poèmes et de charmantes petites chansons...
La preuve en images et en musique...
Fête des mères en Colombie II
Petite chanson en l'honneur des mamans en général et de "maman Géraldine" en particulier...
Fête des mères en Colombie I
Bus jaune sans tortue
Beaux-Arts
En attendant leur toute première visite à un musée des Beaux-Arts (certainement le musée d’Antioquia de Medellin pour admirer des œuvres de Botero et d’autres artistes colombiens et latino-américains, lors du pont fin mai-début juin si l’homme actif de la famille parvient à se libérer…), les enfants ont décidé de transformer le grand miroir mural du bureau (qui servait pour la gym de la propriétaire) en salle d’exposition.
On y trouve donc réinterprétés et coloriés des Cézanne, Picasso, Hockney, Manet côtoyant sans complexe des super-héros et des princesses forcément très heureuses et en jupe.
une coloriste toujours prête à poser
"De bals en balles" : spectacle pour les enfants et pour les grands
Samedi dernier, l’Alliance présentait, dans le cadre de la journée de l’enfant, un spectacle de cirque moderne français : « de bals en balles » de la compagnie « tour de cirque »qui achevait dans notre ville sa tournée colombienne. La représentation avait lieu dans le « coliseo » du parc de loisirs Comfamiliar(le matin même, Pascal et ses deux fidèles compagnons de travail avaient dû peaufiner les derniers détails de grande importance : achat de moquette pour amortir les acrobaties des artistes, chercher différents accessoires plus ou moins introuvables pour le décor…).
A 14 heures, j’ai donc emmené mes deux petits assister à la représentation. Tandis qu’une petite troupe de jeunes danseurs colombiens assuraient la première partie, j’apercevais de l’autre côté du rideau, à l’extérieur, l’ombre de Pascal, tournoyant tel un fauve en cage et paraissant quelque peu inquiet de l’accueil que les quelques 900 personnes du public « populaire » (dont beaucoup avaient reçu des invitations) allaient réserver à la troupe française.
A 15H30, entraient en piste, les acteurs/acrobates/jongleurs et l’assistance est immédiatement rentrée dans cette histoire de rencontres tout en finesse, douceur, poésie chaplinesque, sensualité, humour, drôlerie et est tombée sous le charme des prouesses des 4 protagonistes.
50 minutes plus tard, les organisateurs et les artistes pouvaient se réjouir du succès : tous les spectateurs interrogés étaient unanimes, « c’était très bien ». Lila qui avait pas mal ri pendant le spectacle, a précisé qu’elle avait surtout aimé les « balles roses » (en voilà bien une critique de fillette de 4 ans !) et Maxence, quant à lui, a spontanément répondu qu’il avait préféré son papa (Pascal avait en effet fait une présentation de quelques minutes du spectacle et je crois que notre garçon a dû prendre par la suite l’acrobate pour son père !).
La vaca fantástica : l'autel-restaurant...
Situé à une vingtaine de minutes en voiture de Pereira, sur la route de Cartago, le restaurant campestre nommé de manière plaisante "La vaca fantastica", offre tout ce que l'on peut demander à un lieu où passer un dimanche après-midi tranquille avec des enfants. Une nourriture de bonne qualité, des toboggans, des balançoires, des "canopy" et même un autel en plein air pour la messe de 11 heures avec prêtre en tenue et chanteur de cantiques et autres chansons plus ou moins issue du repertoire "pop" américaine de la fin des années 60 !
Avant le repas, sur l'autel du restaurant, les clients sont tous au garde à vous pour assister à la messe dominicale très importante dans un pays catholique comme la Colombie; ou quand la religion devient un argument commercial : "venez vous divertir chez nous sans rater la sacro-sainte messe !"
Le restaurant offre une superbe vue sur la "vallée du Cauca" qui s'étend entre la cordillère occidentale et la cordillère centrale.
Le restaurant offre une carte relativement variée qui va du "filet mignon" à 18 000 pesos (5,5 euros environ) à la truite grillée (à environ 5 euros). Le cadre champêtre et le serveur très zélé rajoutent au bien-être que l'on peut ressentir dans cet endroit.
Le restaurant, vu du champ qui l'environne : simple et très propre
Lila se risque au "canopy" qui consiste à se laisser glisser le long d'un cable relié à une poulie.
Maman s'essaie au fil : un vrai travail d'équilibriste !
Puis, c'est au tour de papa !
Mais ce qui plaît vraiment aux enfants, ce sont évidemment les petits ânes ...
... sur lesquels ils ne vont pas être longs à grimper !
... pour un petit tour de parc...
... agréable apparemment...
Allez, on dit au revoir à ces petits ânes bien dociles !
On fait coucou à l'épouvantail qui n'épouvante pas grand monde...
Encore un petit tour de balançoire...
Il faut dire que dans un tel cadre, on les comprend...
Allez, on finit par un beau sourire pour tous ceux qui suivent notre petite vie en Colombie depuis la France ou ailleurs ...
Désordre d'anniversaire
Fragments de vies d'enfants
Lila et Maxence en train d'échanger dans un fragnol assez savoureux...
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