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Chroniques colombiennes

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Chroniques colombiennes
14 octobre 2007

FRANCIA EN COLOMBIA 2007

                                                 Imagen_081Une fois n'est pas coutume, la semaine qui vient de s'achever fut éreintante. La raison ? Cette bonne idée qui est née il y a 3 ans dans la tête de l'ancien Ambassadeur, sur ordre du MAE (Ministère des Affaires Etrangères), de créer un événement à "forte visibilité".  Or, quand on veut de la visibilité dans les services culturels d'une Ambassade on met invariablement en place une "Semaine de quelque chose". En Colombie, comme dans beaucoup d'autres pays j'imagine, ce fut la "Semaine de la France en Colombie". Semaine, qui devant le succès rencontré à Bogota s'est convertie en une semaine de 3 semaines. D'où la nécessité de changer le nom de cet événement qui est donc devenu "FRANCIA EN COLOMBIA" que le lecteur, même dépourvu de connaissance de la langue espagnole, pourra aisément traduire.

       Le problème est que, cette "Semaine" qui, à l'origine, n'était célébrée que dans les 4 plus grandes villes du pays (Bogotá, Medellin, Cali et Baranquilla) avait vocation à s'étendre. Et c'est ce qu'elle fit cette année : puisque dans la programmation furent rajoutées Carthagène sur la côte Caraïbe et ... Pereira dans la "Région du Café". Pour mon "plus grand plaisir" et celui de Jorge-Mario, mon coordinateur culturel à l'AF qui, bien qu'employé à mi-temps, travaille depuis plusieurs mois au montage de cette opération et depuis une semaine jusqu'à minuit ou deux heures du matin pour assurer le bon déroulement de l'événement.  Et que dire de Faber, l'homme à tout faire de l'AF qui, 3 nuits de suite, s'est couché à 5 heures du matin pour repeindre les locaux de notre institution? 

        Quant à moi, que rajouter de plus à cette remarque d'une des profs de l'AF ce matin : "Oulalah, tou a l'airrr fatigué" (oui, tous les profs de l'AF n'ont pas une prononciation parfaite...) ?

        "Francia en Colombia" à Pereira : du 3 au 19 octobre 2007.

Imagen_103

Votre bloggeur en compagnie de jorge-Mario responsable culturel de l'AF devant l'affiche événement du mois d'octobre.

    

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8 octobre 2007

La "plaza de Francia"

DSC00467    Le samedi, le dimanche et l'après-midi, quand les enfants ne vont pas à l'école, entre deux averses, nous ne manquons pas de faire un tour au parc, à 5 mn de chez nous. Ce parc baptisé "plaza de Francia", depuis la commémoration du bicentenaire de la Révolution, n'a à première vue rien de folichon : ici, pas de jeux pour enfants (comme nulle part dans les parcs des quartiers aisés de Pereira) mais des espaces verts tapissés de déjections canines ou de bris de verre, des bancs en ciment et des allées bétonnées.

     Néanmoins, les enfants, sachant qu' il y aura forcément des gâteaux secs au goûter, des pigeons à attrapper, des jeunes faisant du skate-board à regarder, des chiens à caresser et même d'autres enfants avec lesquels jouer (comme Eduardo le petit Brésilien ou la pouponne María-Antonia), ne sont pas mécontents d'y faire leur promenade rituelle.

7 octobre 2007

HIP-HOP FRANÇAIS A PEREIRA

      SS852135                                                                 Après l'électro-Jazz de N'Toumos Sound System en juin dernier,  le piano classique avec Nicolas Stavy le 11 septembre, c'était au tour du Hip-Hop  français de se faire entendre ce vendredi 5 octobre à Pereira. L'Alliance Française, encore elle, se positionnant comme un des opérateurs culturels incontournables de la ville.  Il est vrai que c'est un des centres d'intérêt de ce travail en Alliance  que de toucher véritablement à tous les domaines; et dans le cas de la partie culturelle à toutes les formes d'expressions artistiques.  Après le très solennel concert de piano du 11 septembre dernier et son public discipliné qui faisait de l'auditorium de l'Université Technologique un temple silencieux c'était en arène que se transformait vendredi ce même auditorium envahi soudain par une cohorte de jeunes garçons et filles "baggy pantés", encapuchonnés, et dégageant parfois une odeur de plante naturelle dont la consommation est en général prohibée sous la plupart des latitudes.

           Néanmoins, afin que la fête soit complète et que l'échange inter-culturel ait lieu (c'est aussi l'un des objectifs assignés aux Alliances Françaises), nous avions fait appel, pour l'organisation de la soirée, à la  collaboration d'un groupe de rappeurs locaux nommé "Entidad Lirical".  Et ces derniers avaient bien fait les choses. Le programme était riche, jugez plutôt :   

  • une présentation de "Break Dance"(voir photo)

  • une "bataille de MC'S" (ou joutes oratoires durant lesquelles 2 "Maîtres de Cérémonie" ou     "MC" - s'affrontent verbalement)

  • une première partie où  se présentait le groupe local "Entitad Lirical"

  • le concert de "Slave Farm", le groupe français invité.

             Bref, tous les ingrédients étaient réunis pour que le Béotien que je suis fût initié à cet univers bien particulier, très ritualisé et quelque peu clos sur lui-même qu'est le Hip-Hop.

           Et vraiment ce fut une belle fête, sublimée par la présence des 4 jeunes rappeurs français de Poitiers, pleins de talents et de gentillesse qui nous ont accompagnés tout au long de cette journée.   

SS852271

Les chanteurs du groupe "Slave Farm" (les 3 à droite sur la photo + le 3ème métis en partant de la gauche) accompagnés des membres du groupe "Entidad Lirical", coordonateurs de la soirée et intervenants comme 1ère partie du groupe "Slave Farm".

5 octobre 2007

Réveils nocturnes

Depuis la naissance des enfants, le moins que l’on puisse dire, c’est que nos nuits sont loin d’être tranquilles…
En ce moment, les enfants ont de bonnes raisons de se  réveiller (et de nous réveiller nous aussi, évidemment !) :


- aller aux toilettes (pour la plus grande),
- les rêves  (qui se traduisent par des paroles aussi obsessionnelles qu’énigmatiques« je veux mes bottes bleues » ou "mes pommes, mes pommes"),
-
les cours de rock en live de l'école de danse forcément non insonorisée à côté de notre maison,
- les aboiements des 7 chiens de nos voisins,
- les sonneries des téléphones portables et fixes  à 3 heures du matin pour avertir que l'alarme de l'Alliance est déclenchée (la plupart du temps à cause des oiseaux qui veulent faire leur nid dans les locaux),
- les discussions bruyantes
d'automobilistes , moteur ronflant et musique à tue-tête, juste en face de la chambre de Maxence,
- le vacarme des pluies d'orages de montagne frappant les toits  en plastique de nos "patios",
- les pétards ou les bombes (on ne sait pas toujours les distinguer
).

Et j'ai comme l'impression que cela va durer … jusqu’en juillet 2009 !

4 octobre 2007

VISITE GUIDÉE DE NOTRE MAISON DE PEREIRA

         Visite guidée de la maison que nous avons fini par trouver dans un quartier  "calme" et résidentiel.  Pas nécessairement luxueuse mais assez vaste pour accueillir une famille voire quelques membres de la famille ou quelques amis. Avis aux amateurs !


Visite de la maison de Pereira
Vidéo envoyée par pagelimax

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4 octobre 2007

DU JEU D'ENFANTS AUX SPORTS EXTRÊMES !

        Quand Maxence (2 ans et 2 mois) et Lila ( 3 ans et 1/2) jouent ensemble, le jeu tourne rapidement au sport extrême.  Images !


Jeux d'enfants Colombie octobre 2007
Vidéo envoyée par pagelimax

4 octobre 2007

LILA, MAXENCE ET .... LA "CARITA FELIZ"

         La "carita feliz",  petite tête colorée et  souriante, aussi appelée  "Smiley"  ou "émoticones" chez nous,  est l'équivalent de notre "bon point".  Les écoliers les reçoivent des maîtresses qui récompensent ainsi leur bon comportement ou leurs bonnes réponses au travail demandé.  Magnéto Serge !


Lila Maxence et les carita feliz octobre 2007
Vidéo envoyée par pagelimax

2 octobre 2007

UN PEU DE SALSA (COLOMBIENNE) : LE "GRUPO NICHE"

  Ecoutez un extrait de "Cali Pachanguero" (Calí : capitale de la Salsa colombienne à 2 heures  1/2 de route de au sud de Pereira )

Grupo NicheGrupo_20Niche_20new

      Le "Grupo Niche" colombien fut créé par Jairo Varela, avec le pianiste Nicolás Cristanelo, le bassiste Francisco García, le saxophoniste Alí Garcés, le tromboniste Alexis Lozano, le percussioniste Luis Pacheco, et les chanteurs Jorge Bassam et Héctor Viveros, qui ont fait leur début avec la réalisation d' Al Pasito en 1980.

       Après être devenus l'une des attractions tropicales les plus populaires en Colombie, le groupe eut l'opportunité de participer à un festival salsa au Madison Square Garden de New York en 1986. La nouvelle formation Grupo Niche débute en 1987 avec "Tapando el hueco" et part en tournée en Europe pour la première fois en 1989. Une année plus tard, le chanteur Puerto Ricain, Tito Gómez, décide de quitter le groupe et fut remplacé par le colombien Carlos Alberto Cardona. Durant les années 90, Grupo Niche revient pour chanter des textes romantiques, laissant de côté ses chants traditionnels basés sur des thèmes de société.

  Toutes ces informations ont été recueillies sur le site  Salsa in Cuba.                   

Ecoutez un extrait de "Buenaventura y Caney"

Merci à Radio.Blog.Club pour les extraits musicaux.

2 octobre 2007

Petit homme est malade

ROT03053Une température qui chute de 30º à 20º, de la pluie, des courants d'air. Résultat : une mauvaise nuit, le nez qui coule, la toux.  Maxence est malade. Les livres et les étudiants qui veulent aller en France attendront. Aujourd'hui, je couve mon petit homme.

1 octobre 2007

Un dimanche matin à "la 14"

SS852044Le dimanche matin, quand je n'ai pas eu le courage d'aller, le vendredi précédent,  au supermarché en face de l'Alliance, et que le frigidaire est manifestement vide, j'emmène les deux petits faire quelques courses au centre commercial de l'avenue 14.  A 8h30, sous un soleil radieux, avant la pluie, nous empruntons à pied le chemin de l'école et y croisons quelques habitués du dimanche : le professeur de musique aux cheveux gris (avec lequel j'avais longuement discuté sous un abri de bus lors d'une après-midi de pluie interminable) et son chien chinois Willy (réincarnation canine de Jacques Villeret) et juste en face de la plaza de Francia,  les fidèles encadrés par la sécurité privée,  entrant à l'église.
Après avoir fait coucou à "Barney y sus amigos" qui décorent le mur extérieur de l'école, nous longeons les barraques en bois dans lesquelles les Colombiens achètent petits pains et beignets ("pandebonos", "buñuelos") pour leur petit- déjeuner,  ainsi que des minutes pour appeler des téléphones portables.
Puis,  en face du terminus des bus et tout en chantonnant "sur le pont d'Avignon", Maxence, Lila et moi prenons le pont qui enjambe la grande avenue dans laquelle se situe le paradis des consommateurs.
La grande soeur, désormais conciliante, laisse la place assise et confortable du chariot au petit frère tandis qu'elle-même s'installe à l'arrière où bientôt elle sera entourée  de litres de yaourt, de mangues, de fraises, de petits suisses à la fraise, de beurre de cacahuète, d'asperges, de fromage et de lait ; bref de tout ce qui la réconciliera avec la nourriture, (à la cantine, elle refuse maintenant de s'asseoir et de manger la soupe au maïs, la soupe d'avoine, la soupe de légumes au poulet et ... les pieds de porc aux haricots rouges (!)). 
Mes  loutreaux,  patients et bien sages, auront la permission de réclamer un (petit) cadeau.  Tout heureux, ils déposeront à la caisse les articles sur le tapis roulant et sortiront bien vite du taxi du retour pour montrer à leur "papa d'amour" leur précieux présent .

SS852036

le "cadeau" du 30 septembre : "las caritas felices"

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